© 2011 Halbert Katzen J.D.
Chapitre 13. L'eugénisme, la race et la moralité | Table des matières | Annexe 2. Les jumeaux Alphée étaient-ils anormaux ?? |
Cette annexe intègre l’histoire de l’humanité du Livre d’Urantia avec la taxonomie. Dans une certaine mesure, cela implique une expansion et une reconstruction du genre Homo. Cette taxonomie a été créée pour aider les visiteurs du site Web LUtheNEWS dans leurs efforts pour obtenir une meilleure compréhension des rapports liés à l’anthropologie et pour compléter le document Eugénisme, Race et Le Livre d’Urantia.
Le Livre d’Urantia n’utilise pas directement notre système de classification basé sur le latin. Cependant, il fait certaines déclarations qui non seulement correspondent au système de classification taxonomique mais suggèrent également des moyens de l’affiner.
Le « backmating » est un sujet que beaucoup de gens n’aiment pas aborder lorsqu’il s’agit de l’évolution humaine. Pour certains, l’idée que nos ancêtres humains aient contaminé notre patrimoine génétique avec des gènes sous-humains est un sujet inconfortable. Néanmoins, il n’est guère surprenant qu’une telle chose se soit produite, et c’est exactement ce qui s’est passé selon Le Livre d’Urantia.
Dans son explication de l’évolution humaine, Le Livre d’Urantia nous donne un aperçu de la manière dont le plan de Dieu met en valeur le spectre complet de la vie évolutionnaire. Les auteurs indiquent que, bien que notre évolution vers un fonctionnement selon de meilleurs standards de procréation et des limites plus claires soit certainement souhaitable, l’incapacité à apprécier la sagesse derrière un processus d’évolution humaine qui embrasse un spectre aussi complet d’expression est notre défaut, pas celui de Dieu. Le Livre d’Urantia nous aide à combler ce fossé. C’est une partie importante du but du livre, mais ce n’est pas le lieu pour cette conversation.
Le Livre d’Urantia enseigne que les premiers êtres humains – des individus dont le mental fonctionnait avec la sagesse humaine – étaient une paire de jumeaux (nommés Andon et Fonta), et il dit qu’ils étaient l’origine unique de l’humanité, présentant cette qualité de fonctionnement mental dans la première génération de la mutation qui les a créés il y a environ un million d’années. Concernant l’évolution humaine, Le Livre d’Urantia explique :
Même la perte d’Andon et de Fonta, avant qu’ils aient procréé une descendance, n’aurait pu empêcher l’évolution humaine ; elle l’aurait seulement retardée. Après l’apparition d’Andon et de Fonta et avant que les potentiels de mutation humains de la vie animale fussent épuisés, il n’évolua pas moins de sept-mille lignées favorables qui auraient pu atteindre certains types humains de développement. Du reste, beaucoup de ces bonnes lignées furent assimilées plus tard par les différentes branches de l’espèce humaine en voie d’expansion. [1]
Bien sûr, une approche purement scientifique ne conduit pas logiquement à la conclusion que le processus évolutif qui a produit les premiers êtres humains s’arrêterait une fois que les premiers auraient évolué. Cela ne devient logique que si l’évolution est considérée comme la technique de création, ce qu’enseigne le Livre d’Urantia. « L’humanité sur Urantia doit résoudre ses problèmes de développement mortel avec les souches humaines dont elle dispose – aucune race n’évoluera plus à partir de sources préhumaines dans tous les temps futurs. Mais ce fait n’exclut pas la possibilité d’atteindre des niveaux de développement humain bien plus élevés grâce à l’entretien intelligent des potentiels évolutifs encore présents dans les races mortelles. »[2] Du point de vue des relations interpersonnelles, il est plus facile de promouvoir la paix et l’harmonie entre tous les peuples en croyant que nous venons tous du même couple originel. Si Dieu fait fonctionner la vie de cette manière, cela est au moins cohérent avec la logique de l’amour.
L’hypothèse selon laquelle les êtres humains primitifs, les Andonites, auraient pu s’accoupler avec d’autres sous-espèces qui n’avaient pas le potentiel humain est cohérente avec les difficultés que rencontrent les anthropologues pour expliquer les fossiles et établir une ligne d’évolution claire vers Homo sapiens (« H. sapiens ») et H. sapiens sapiens. Étant donné que la posture droite est généralement considérée comme fondamentale pour l’évolution des êtres humains et en raison de la position que erectus occupe actuellement dans la taxonomie, ce terme est un choix évident pour être inclus dans la ligne menant directement à H. sapiens sapiens.
Dans le cadre de définition de l’humanité du Livre d’Urantia, la qualité humaine essentielle – la sagesse humaine – ne peut être identifiée de manière squelettique. Comme l’indique la citation ci-dessus, les premiers êtres humains étaient capables de s’accoupler avec d’autres membres de leur espèce qui ne présentaient pas de qualités humaines (bien que certains de leurs descendants mixtes aient présenté une sagesse humaine). De plus, Le Livre d’Urantia établit une distinction quant à savoir si la base génétique générale d’une population est suffisante pour soutenir une civilisation avancée.
Le Livre d’Urantia enseigne qu’il n’y avait pas de fondement génétique suffisant pour soutenir la civilisation dans la mutation originelle qui a créé un niveau humain de sagesse. Il était suffisant pour qu’un niveau humain de sagesse se développe chez certains individus, mais pas suffisant pour créer un niveau de groupe de sagesse humaine - la sagesse nécessaire pour dépasser l’âge de pierre et commencer la création d’une civilisation avancée.
Homo erectus prosapiens : Les Andonites, descendants des deux premiers êtres humains, une mutation évolutionnaire survenue il y a environ 1 000 000 d’années. Comme on dit que l’humanité n’a évolué directement que par l’intermédiaire des Andonites, tous les prosapiens doivent avoir une certaine quantité d’héritage andonite. D’un point de vue squelettique, bien sûr, il est impossible de dire si un individu spécifique fonctionnait réellement avec la sagesse humaine. Mais en général, les sites archéologiques présentant des fossiles et/ou d’autres artefacts indiquant une fabrication d’outils plus avancée avaient probablement un pourcentage significativement plus élevé de leurs populations fonctionnant avec la sagesse humaine que leurs contemporains moins développés. Le Livre d’Urantia déclare :
Il y a 950 000 ans, les descendants d’Andon et de Fonta avaient émigré très loin vers l’est et vers l’ouest. Vers l’ouest, ils traversèrent l’Europe et gagnèrent la France et l’Angleterre. À une date ultérieure, ils s’enfoncèrent vers l’est jusqu’à Java, où l’on a récemment découvert leurs ossements — ceux du dénommé homme de Java — et ils poursuivirent ensuite leur route jusqu’en Tasmanie.
Les groupes qui se dirigèrent vers l’ouest furent moins contaminés par les branches rétrogrades d’origine ancestrale commune que ceux de l’est, qui s’allièrent si largement avec leurs cousins animaux attardés. Ces individus non progressistes dérivèrent au sud et s’unirent bientôt aux tribus inférieures. Plus tard, un nombre croissant de leurs descendants abâtardis retournèrent vers le nord et s’unirent aux peuples andoniques en expansion rapide ; ces unions malheureuses firent infailliblement dégénérer la race supérieure. . . … [3]
Homo erectus subsapiens : Cette classification englobe toute la gamme des types qui sont capables de se reproduire avec* H. erectus prosapiens* mais qui n’ont pas la base génétique nécessaire pour soutenir la fonction de la sagesse humaine. Les « sept mille souches favorables qui auraient pu atteindre une sorte de développement de type humain » et « furent ultérieurement assimilées par les diverses branches de l’espèce humaine en expansion » font partie de cette classification. Sans avoir de lien direct avec Andon et Fonta — le premier Homo erectus prosapiens — aucun individu, selon Le Livre d’Urantia, ne peut être un Homo erectus prosapiens. Les citations précédentes se rapportent à la période qui a suivi le développement de Homo erectus prosapiens et englobent tout le spectre de Homo erectus subsapiens — ceux qui n’ont pratiquement aucune chance de produire une progéniture qui atteindra la sagesse humaine par l’intermédiaire de ceux dont la progéniture aurait une excellente chance.
Le Livre d’Urantia déclare :
Il y a 900 000 ans, les arts d’Andon et de Fonta et la culture d’Onagar étaient en voie de disparition de la face de la Terre ; la culture, la religion et même le travail du silex étaient à leur point le plus bas.
C’est à cette époque que des groupes de bâtards inférieurs venant du Sud de la France arrivèrent en grand nombre en Angleterre. Ces tribus étaient si largement croisées avec des créatures simiennes des forêts qu’elles étaient à peine humaines. Elles n’avaient pas de religion, mais elles travaillaient grossièrement le silex et avaient assez d’intelligence pour faire du feu. [4]
De plus, bien que Le Livre d’Urantia ne soit pas précis sur le sujet, il est probable que des espèces évoluaient vers des êtres humains qui n’étaient pas dans la lignée directe de Homo erectus, mais néanmoins compatibles sur le plan reproductif avec H. erectus prosapiens. Ce qui est actuellement défini comme H. ergaster est un exemple de H. erectus subsapiens existant avant H. erectus prosapiens.
Homo neanderthalensis : La race néandertalienne telle que définie dans Le Livre d’Urantia :
Il y a 850 000 ans, les tribus supérieures de Badonan [H. erectus prosapiens vivant dans la région de l’Afghanistan] commencèrent une guerre d’extermination contre leurs voisins inférieurs à tendances animales. . . . Cette campagne entreprise pour exterminer des êtres inférieurs conduisit à une légère amélioration chez les tribus montagnardes de cette époque. Les descendants mêlés de cette branche badonite améliorée apparurent sur la scène d’activité du monde comme un peuple apparemment nouveau — la race du Néandertal.[5]
Cette évolution de H. erectus, bien que suffisante pour justifier une classification dans l’évolution vers H. sapiens, est encore insuffisante pour soutenir la civilisation. De plus, en raison de la propagation relativement rapide de ces Andonites évolués et du mélange immédiat avec le spectre complet de H. erectus prosapiens à H. erectus subsapiens, fonctionnellement, H. neanderthalis doit être classé soit comme prosapiens soit comme subsapiens. En raison du mélange extensif, dans l’ensemble, H. neanderthalis était en régression.
Homo neanderthalensis prosapiens : Les Badoniens supérieurs améliorés (H. neanderthalensis) mélangés aux Andonites (H. erectus prosapiens).
Homo neanderthalensis subsapiens : H. neanderthalensis s’est accouplé avec H. erectus subsapiens.
Homo sapiens : Le Livre d’Urantia raconte :
Il y a 500 000 ans, les tribus badonites des hautes terres du Nord-Ouest de l’Inde se trouvèrent mêlées à une autre grande lutte raciale. Une guerre impitoyable fit rage pendant plus de cent ans et, à la fin de cette longue bataille, il ne subsista qu’une centaine de familles ; mais ces survivants étaient les représentants les plus intelligents et les plus souhaitables de tous les descendants alors vivants d’Andon et de Fonta.
Un évènement nouveau et étrange se produisit alors chez les Badonites des hautes terres. Un homme et une femme vivant dans la partie Nord-Est des hautes terres alors habitées commencèrent soudain à donner le jour à une famille d’enfants exceptionnellement intelligents. Ce fut la famille Sangik, ancêtre des six races colorées d’Urantia.
Ces enfants Sangik, au nombre de dix-neuf, n’avaient pas seulement une intelligence supérieure à celle de leurs contemporains ; leur peau manifestait en outre une tendance extraordinaire à prendre différentes couleurs quand elle était exposée à la lumière solaire. Parmi ces dix-neuf enfants, cinq étaient rouges, deux orangés, quatre jaunes, deux verts, quatre bleus et deux indigo. Ces couleurs s’affirmèrent à mesure que les enfants grandissaient et, quand ces jeunes s’unirent plus tard avec des membres de leur tribu, tous leurs descendants tendirent à prendre la couleur de peau de leur ascendant Sangik.[6]
Sur une planète évolutionnaire ordinaire, les six races évolutionnaires de couleur apparaissent l’une après l’autre. L’homme rouge évolue le premier et parcourt le monde pendant des âges avant que les races colorées suivantes ne fassent leur apparition. L’émergence simultanée des six races sur Urantia, et au sein d’une seule famille, fut tout à fait exceptionnelle. [7]
Sur les mondes qui contiennent les six races évolutionnaires, les peuples supérieurs sont la première, la troisième et la cinquième race — la rouge, la jaune et la bleue. Les races évolutionnaires alternent ainsi dans leur aptitude à la croissance intellectuelle et au développement spirituel, la deuxième, la quatrième et la sixième étant un peu moins bien dotées. . . . [8]
Au fur et à mesure que ces ancêtres se sont mélangés avec H. neanderthalensis prosapiens de leur tribu, ils ont créé des races aux couleurs variées. Au fur et à mesure que ce modèle s’est développé, il s’est de plus en plus mélangé avec *H. neanderthalensis prosapiens. Fonctionnellement, H. neanderthalensis prosapiens est mélangé avec les *races Sangik primaires ou secondaires.
Le Livre d’Urantia indique que H. sapiens n’avait aucune tendance à se reproduire ; il n’est pas surprenant que la civilisation dépende d’une base génétique qui n’a pas tendance à se reproduire.
Homo sapiens primarius : Les Sangiks primaires ; les races rouge, jaune et bleue.
Homo sapiens secundarius : Les Sangiks secondaires ; les races orange, verte et indigo.
Concernant la structure du squelette en général et les races orange et verte en particulier, Le Livre d’Urantia déclare :
. . . Même la taille des mortels tend à décroitre depuis l’homme rouge jusqu’à la race indigo, bien que sur Urantia des lignées inattendues de gigantisme soient apparues parmi les peuples verts et orangés. [9]
La dernière grande bataille entre les hommes orangés et les hommes verts fut livrée dans la région de la basse vallée du Nil en Égypte. Cette guerre interminable dura près de cent ans et, quand elle cessa, bien peu de représentants de la race orangée survivaient. Les restes dispersés de ce peuple furent absorbés par les hommes verts, puis par les hommes indigo arrivés plus tard ; mais l’homme orangé cessa d’exister en tant que race il y a environ cent-mille ans. [10]
Les deux groupes étaient de force égale sur bien des points dans cette lutte, car chacun possédait des lignées de l’ordre des géants : beaucoup de leurs chefs avaient une taille de deux mètres quarante à deux mètres soixante-dix. Ces lignées géantes des hommes verts furent pratiquement limitées à la nation méridionale ou égyptienne.
Les survivants victorieux de la race verte furent absorbés plus tard par la race indigo, dernier des peuples de couleur à se développer et à émigrer à partir du centre originel Sangik de dispersion des races. [11]
Homo sapiens transerectus : Les Nodites. Le Livre d’Urantia relate deux cas de visites extraterrestres qui ont contribué au patrimoine génétique humain ; ils se sont produits il y a environ 200 000 ans et il y a 38 000 ans. Il dit que ces événements sont devenus confus et déformés au fil du temps, mais que nos traditions religieuses les préservent encore à un degré très limité. Les Nodites sont bien sûr mentionnés dans la Bible. On dit que Caïn est allé au « pays de Nod ». Nos traditions religieuses sur Adam et Ève se rapportent à la deuxième occurrence de contribution génétique extraterrestre, selon Le Livre d’Urantia.
Selon la cosmologie du Livre d’Urantia, recevoir une élévation génétique de la part d’extraterrestres (un ordre d’êtres connus sous le nom d’Adams et Eves) est une partie normale du développement évolutionnaire de la planète et un tel plan est exécuté d’une manière qui est universellement appréciée et anticipée. Notre monde ne suit pas le cours normal des événements ; l’élévation génétique et notre compréhension de celle-ci ont été gravement compromises. Les traditions religieuses concernant la rébellion spirituelle de Lucifer, Satan, le Diable, etc. et la transgression des règles par Adam et Eve reflètent l’idée fondamentale de l’explication du Livre d’Urantia. Ces visites extraterrestres sont censées être coordonnées et accompagnées par les soins continus, sages et affectueux des immortels.
La cosmologie du Livre d’Urantia comprend une explication de la surprotection céleste qui accompagne le développement de l’Homo sapiens. Cette administration comprend 100 membres extraterrestres d’apparence humaine, qui mélangent une génétique avancée avec du « plasma germinatif andonique », ce qui peut signifier l’Homo neanderthalensis prosapiens plus évolué.
Plus spécifiquement, concernant la race Nodite, Le Livre d’Urantia dit :
L’ère postérieure à la rébellion sur Urantia [qui a commencé il y a environ 200 000 ans] vit se produire bien des évènements inhabituels… « Les Nephilims (Nodites) étaient sur la terre en ces temps-là et, lorsque ces fils des dieux allèrent vers les filles des hommes et qu’elles conçurent d’eux, leurs enfants furent les puissants hommes de jadis, les hommes de renom. » Bien qu’ils ne fussent guère « fils des dieux », les membres de l’état-major et leurs premiers descendants étaient considérés comme tels par les mortels évolutionnaires de ces temps lointains ; la tradition en vint même à magnifier leur stature. Telle est donc l’origine du conte folklorique à peu près universel des dieux qui descendirent sur terre et s’y allièrent avec les filles des hommes pour engendrer une ancienne race de héros. Toute cette légende devint encore plus confuse avec les mélanges raciaux des Adamites qui naquirent ultérieurement dans le second jardin.
Les cent membres corporels de l’état-major du Prince portaient le plasma germinatif des lignées humaines andoniques. S’ils s’engageaient dans la reproduction sexuée, on pouvait donc naturellement s’attendre à ce que leur progéniture ressemblât tout à fait à celle d’autres parents andonites. Mais, quand les soixante rebelles de l’état-major, les partisans de Nod, s’adonnèrent effectivement à la reproduction sexuée, leurs enfants se révélèrent de loin supérieurs, dans presque tous les domaines, aux peuplades andonites aussi bien qu’aux peuplades sangiks. Cette excellence inattendue ne concernait pas seulement leurs qualités physiques et intellectuelles, mais aussi leurs capacités spirituelles.
Ces caractères mutants apparus dans la première génération nodite résultaient de certains changements opérés dans la configuration et les constituants chimiques des facteurs héréditaires du plasma germinatif andonique. Ces modifications furent causées par la présence, dans le corps des membres de l’état-major, des puissants circuits d’entretien de la vie du système de Satania. Ces circuits vitaux amenèrent les chromosomes du modèle spécialisé d’Urantia à se rapprocher davantage de la spécialisation normalisée pour Satania des manifestations vitales fixées pour Nébadon. La technique de cette métamorphose du plasma germinatif, par l’action des courants vitaux systémiques, présente certaines analogies avec les procédés par lesquels les savants d’Urantia modifient le plasma germinatif des plantes et des animaux par l’emploi des rayons X.
C’est ainsi que les peuples nodites naquirent de certaines modifications particulières et inattendues se produisant dans le plasma vital que les chirurgiens d’Avalon avaient transféré des corps des contributeurs andonites à ceux des membres de l’état-major corporel. . .
. . . Les quarante-quatre Andonites modifiés qui suivirent l’état-major dans la rébellion s’unirent aussi entre eux et apportèrent une grande contribution aux meilleures souches des peuplades nodites.
Ces deux groupes, embrassant 104 individus porteurs de plasma germinatif andonite modifié, constituent les ancêtres des Nodites, la huitième race apparue sur Urantia. . . .
Les Nodites de sang pur étaient une race magnifique, mais ils se mêlèrent graduellement aux peuples évolutionnaires de la terre, de sorte qu’une grande dégénérescence ne tarda pas à se produire. Dix-mille ans après la rébellion, ils avaient rétrogradé au point que la durée moyenne de leur vie ne dépassait guère celle des races évolutionnaires. [12]
Homo sapiens ultrasapiens : Les Adamites et les Adamsonites, la race violette. (Adamson était le premier fils d’Adam et Eve.)
Ils [Adam et Ève]… mesuraient un peu plus de huit pieds de haut.[13]
Les déclarations dans Le Livre d’Urantia au sujet de leurs enfants indiquent qu’il y eut un certain degré de déclin au fil des générations. La diminution de l’âge ainsi que des « sens spéciaux » (physiques et spirituels) sont spécifiquement mentionnés. Puisque Le Livre d’Urantia ne parle jamais des Adamites comme étant « une race de géants » ou quelque chose de ce genre, il est probable que leur stature a dérivé vers celle de H. sapiens primarius au fil du temps.
Adam et Ève furent les fondateurs de la race violette, la neuvième race humaine apparue sur Urantia. Adam et sa descendance avaient des yeux bleus, et les hommes de la race violette étaient caractérisés par un teint et des cheveux clairs (blonds, roux et châtains).
Ève accouchait sans douleur, ainsi que les femmes des races évolutionnaires primitives. Seules les femmes des races mixtes issues de l’union des races évolutionnaires avec les Nodites et, plus tard, avec les Adamites, éprouvaient de violentes douleurs à la naissance d’un enfant.[14]
LE second Éden fut le berceau de la civilisation pendant près de trente-mille ans. Les peuples adamiques se maintinrent là, en Mésopotamie, et envoyèrent leur progéniture aux confins de la terre. Plus tard, quand ils s’amalgamèrent avec les tribus nodites et sangiks, ils furent connus sous le nom d’Andites. De cette région partirent les hommes et les femmes qui inaugurèrent les activités des temps historiques et accélérèrent prodigieusement les progrès culturels sur Urantia.
. . . [L]a race violette commence avec Adam, vers 35 000 av. J.-C., et s’étend jusqu’à sa fusion avec les races Nodites et Sangik, vers 15 000 av. J.-C., pour former les peuples Andites et jusqu’à sa disparition finale des patries mésopotamiennes, vers 2000 av. J.-C. [15]
. . . [Trente-cinq mille ans], le monde dans son ensemble était peu cultivé. Certains centres de civilisation existaient çà et là, mais la majeure partie d’Urantia languissait à l’état sauvage. La répartition raciale et culturelle était la suivante :
La race violette — les Adamites et les Adamsonites. Le principal centre de culture adamite se trouvait dans le second jardin situé dans le triangle du Tigre et de l’Euphrate ; ce fut vraiment le berceau des civilisations occidentales et indiennes. Le centre secondaire ou nordique de la race violette était le quartier général adamsonite situé à l’est de la rive Sud de la mer Caspienne, près des monts Kopet. C’est à partir de ces deux centres que se répandirent, dans les pays voisins, la culture et le plasma vital qui vivifièrent immédiatement toutes les races.
Les Présumériens et autres Nodites. Il existait aussi en Mésopotamie, près de l’embouchure des fleuves, des restes de l’ancienne culture du temps [pré-rébellion] … Avec l’écoulement des millénaires, ce groupe se mêla complètement aux Adamites du nord, mais ne perdit jamais entièrement ses traditions nodites. Divers autres groupes de Nodites qui s’étaient installés au Levant furent en général absorbés par la race violette au cours de son expansion ultérieure.
Les Andonites entretinrent cinq ou six colonies assez représentatives au nord et à l’est du quartier général d’Adamson. D’autres Andonites étaient dispersés dans le Turkestan, et certains groupes isolés d’entre eux subsistèrent dans toute l’Eurasie, spécialement dans les régions montagneuses. Ces aborigènes occupaient encore les terres septentrionales du continent eurasien ainsi que l’Islande et le Groenland, mais ils avaient été, depuis longtemps, chassés des plaines d’Europe par les hommes bleus, et des vallées des fleuves asiatiques plus éloignés par la race jaune en expansion.
Les hommes rouges occupaient les Amériques après avoir été chassés d’Asie plus de cinquante-mille ans avant l’arrivée d’Adam.
La race jaune. Les peuples chinois étaient bien établis dans le contrôle de l’Asie orientale. Leurs colonies les plus avancées se trouvaient au nord-ouest de la Chine moderne, dans les régions limitrophes du Tibet.
La race bleue. Les hommes bleus étaient dispersés dans toute l’Europe, mais leurs meilleurs centres de culture étaient situés dans les vallées, alors fertiles, du Bassin méditerranéen et dans le Nord-Ouest de l’Europe. L’absorption des hommes du Néandertal avait grandement retardé la culture des hommes bleus, mais, par ailleurs, ils étaient les plus dynamiques, les plus aventureux et les plus explorateurs de tous les peuples évolutionnaires d’Eurasie.
L’Inde prédravidienne. Le mélange complexe des races aux Indes — englobant toutes les races de la terre, mais surtout la verte, l’orangée et la noire — entretenait une culture légèrement supérieure à celle des régions extérieures.
La civilisation saharienne. Les éléments supérieurs de la race indigo avaient leurs colonies les plus progressives dans les terres qui forment maintenant le grand désert du Sahara. Ce groupe indigo-noir contenait de nombreuses lignées des races orangée et verte submergées.
Le Bassin méditerranéen. La race la plus complètement mélangée en dehors de l’Inde occupait ce qui est maintenant le Bassin méditerranéen. Les hommes bleus du Nord et les Sahariens du Sud s’y rencontrèrent et s’y mêlèrent avec des Nodites et des Adamites orientaux.
Telle était l’image du monde avant les débuts des grandes expansions de la race violette, il y a environ vingt-cinq-mille ans. . . . [16]
Homo sapiens supersapiens : Les Andites.
Après s’être établi dans le deuxième jardin sur l’Euphrate, Adam choisit de laisser derrière lui autant de son plasma vital que possible pour le bien du monde après sa mort. En conséquence, Eve fut nommée à la tête d’une commission de douze personnes chargée de l’amélioration de la race et, avant la mort d’Adam, cette commission avait sélectionné 1 682 femmes du type le plus élevé d’Urantia, et ces femmes furent imprégnées du plasma vital adamique. Leurs enfants atteignirent tous la maturité, sauf 112, de sorte que le monde bénéficia ainsi de l’addition de 1 570 hommes et femmes supérieurs. Bien que ces mères candidates aient été choisies parmi toutes les tribus environnantes et représentaient la plupart des races de la terre, la majorité d’entre elles furent choisies parmi les souches les plus élevées des Nodites et constituèrent les prémices de la puissante race andite. Ces enfants naquirent et furent élevés dans l’environnement tribal de leurs mères respectives. [17]
- LES ANDITES
Les races andites étaient les mélanges primaires de la race violette en ligne directe et des Nodites avec l’addition de peuplades évolutionnaires. En général, il faut penser aux Andites comme ayant un pourcentage de sang adamique bien plus élevé que les races modernes. Dans l’ensemble, on emploie le terme Andite pour désigner les peuples possédant un sixième à un huitième d’hérédité violette. Les Urantiens modernes, même ceux des races blanches nordiques, contiennent un pourcentage bien inférieur du sang d’Adam.
Les tout premiers peuples andites eurent leur origine dans les régions adjacentes à la Mésopotamie il y a plus de vingt-cinq-mille ans et consistèrent en un mélange d’Adamites et de Nodites. Le second jardin était entouré de zones concentriques où les habitants avaient de moins en moins de sang violet, et c’est sur la périphérie de ce creuset racial que naquit la race andite. Plus tard, quand les Adamites et les Nodites migrateurs pénétrèrent dans les régions alors fertiles du Turkestan, ils se mêlèrent rapidement à leurs habitants supérieurs, et le mélange racial qui en résulta étendit, vers le nord, le type andite.
Les Andites furent, à tous points de vue, la meilleure race humaine apparue sur Urantia depuis l’époque des peuplades de pure race violette. Ils englobèrent la plupart des types supérieurs des restes survivants des races adamite et nodite, et, plus tard, quelques-unes des meilleures lignées d’hommes jaunes, bleus et verts.
Ces premiers Andites n’étaient pas des Aryens, mais des Préaryens. Ils n’étaient pas blancs, mais « préblancs ». Ils n’étaient ni un peuple occidental ni un peuple oriental, mais c’est l’hérédité andite qui donne au mélange polyglotte des races dites blanches cette homogénéité générale que l’on a appelée caucasoïde.
Les lignées les plus pures de la race violette avaient conservé la tradition adamique de rechercher la paix, ce qui explique pourquoi les premiers déplacements raciaux eurent plutôt la nature de migrations pacifiques. Mais, à mesure que les Adamites s’unirent avec les souches nodites, qui étaient alors une race belliqueuse, leurs descendants Andites devinrent, pour leur époque, les militaristes les plus habiles et les plus sagaces qui aient jamais vécu sur Urantia. Les déplacements des Mésopotamiens prirent désormais un caractère de plus en plus militaire et s’apparentèrent davantage à de réelles conquêtes.
- LES MIGRATIONS DES ANDITES
La culture du second jardin persista pendant vingt-mille ans, mais elle subit un déclin continu jusqu’à l’an 15 000 av. J.-C., où la régénération de la prêtrise séthite et le commandement d’Amosad inaugurèrent une ère brillante. Les vagues massives de civilisation qui se répandirent plus tard sur l’Eurasie suivirent immédiatement la grande renaissance du Jardin consécutive à de nombreuses unions des Adamites avec les Nodites mixtes des environs pour former les Andites.
Ces Andites firent faire de nouveaux progrès en Eurasie et en Afrique du Nord. De Mésopotamie jusqu’au Sin-Kiang inclus, la culture andite dominait, et les migrations continues vers l’Europe étaient constamment compensées par de nouvelles arrivées de Mésopotamie. Mais il ne serait pas exact de parler des Andites en Mésopotamie comme d’une race proprement dite avant les prodromes des migrations finales des descendants mixtes d’Adam. Dès cette époque, même les races du second jardin étaient tellement mêlées qu’elles ne pouvaient plus être considérées comme adamites.
La civilisation du Turkestan était constamment vivifiée et rénovée par les nouveaux arrivants de Mésopotamie, et spécialement par les cavaliers andites venus plus tardivement. La langue mère dite aryenne était en cours de formation dans les hautes terres du Turkestan ; elle était un mélange du dialecte andonique de cette région avec le langage des Adamsonites et des Andites ultérieurs. Bien des langages modernes dérivent de ce langage primitif des tribus d’Asie centrale qui conquirent l’Europe, l’Inde et la partie supérieure des plaines de Mésopotamie. C’est cet ancien idiome qui donna aux langues occidentales la similitude que l’on appelle aryenne.
Vers l’an 12 000 av. J.-C., les trois quarts des races andites du monde résidaient dans le Nord et l’Est de l’Europe et, lorsqu’eut lieu l’exode ultérieur et final de Mésopotamie, soixante-cinq pour cent des dernières vagues d’émigration pénétrèrent en Europe.
Les Andites émigrèrent non seulement vers l’Europe, mais vers la Chine du Nord et l’Inde, tandis que de nombreux groupes allaient jusqu’aux confins de la terre comme missionnaires, éducateurs et commerçants. Ils apportèrent une contribution considérable aux groupes des peuplades sangiks du Sahara septentrional. Toutefois, seul un petit nombre d’instructeurs et de commerçants pénétra en Afrique plus au sud que le cours supérieur du Nil. Plus tard, des Andites mixtes et des Égyptiens descendirent le long des côtes est et ouest de l’Afrique bien au-dessous de l’équateur, mais sans atteindre Madagascar.
Ces Andites étaient les conquérants dits Dravidiens, et plus tard Aryens, de l’Inde, et leur présence en Asie centrale rehaussa considérablement les ancêtres des Touraniens. De nombreux individus de cette race allèrent en Chine, tant par le Sin-Kiang que par le Tibet, et ajoutèrent des qualités désirables aux souches chinoises ultérieures. De temps à autre, de petits groupes arrivaient jusqu’au Japon, à Formose, aux Indes orientales et en Chine du Sud, mais très peu pénétrèrent dans ce dernier pays par la voie côtière.
Cent-trente-deux membres de cette race s’embarquèrent au Japon sur une flottille de petits bateaux et finirent par atteindre l’Amérique du Sud. Par des mariages mixtes avec les natifs des Andes, ils donnèrent naissance aux ancêtres des chefs ultérieurs des Incas. Ils traversèrent le Pacifique par petites étapes, en s’arrêtant sur les nombreuses iles qu’ils rencontraient sur leur route. Les iles de Polynésie étaient à la fois plus nombreuses et plus grandes qu’aujourd’hui, et ces marins andites, ainsi que quelques compagnons de voyage, modifièrent biologiquement les groupes indigènes au cours de leur transit. À la suite de la pénétration andite, de nombreux centres florissants de civilisation se développèrent sur ces terres maintenant submergées. L’ile de Pâques fut longtemps le centre religieux et administratif de l’un de ces groupes disparus. Toutefois, parmi les Andites qui naviguèrent sur le Pacifique de ces temps lointains, les cent-trente-deux mentionnés furent les seuls à jamais atteindre le continent des Amériques.
Les migrations conquérantes des Andites se poursuivirent jusqu’à leurs dernières dispersions entre l’an 8 000 et l’an 6 000 av. J.-C. Quand ils se répandaient hors de Mésopotamie, ils épuisaient constamment les réserves biologiques de leur terre natale, tandis qu’ils renforçaient notablement les peuples environnants. Dans toutes les nations où ils affluèrent, ils apportèrent une contribution d’humour, d’art, d’aventure, de musique et de manufacture. Ils étaient habiles à domestiquer les animaux et experts en agriculture. À cette époque tout au moins, leur présence améliorait généralement les croyances religieuses et les pratiques morales des races plus anciennes. C’est ainsi que la culture mésopotamienne se répandit doucement sur l’Europe, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Nord et les iles du Pacifique. [^186]
- LES DERNIÈRES DISPERSIONS D’ANDITES
Les trois dernières vagues d’Andites déferlèrent de Mésopotamie entre l’an 8 000 et l’an 6 000 av. J.-C. Ces trois grandes vagues culturelles furent refoulées de Mésopotamie par la pression des tribus montagnardes à l’est et par le harcèlement des hommes des plaines de l’ouest. Les habitants de la vallée de l’Euphrate et des territoires adjacents partirent, pour leur exode final, dans plusieurs directions :
Soixante-cinq pour cent pénétrèrent en Europe par la route de la mer Caspienne pour conquérir les races blanches en voie d’apparition — le mélange des hommes bleus et des premiers Andites — et s’amalgamer avec elles.
Dix pour cent, y compris un important groupe de prêtres séthites, traversèrent les hautes terres élamites vers l’est jusqu’au plateau de l’Iran et au Turkestan. Beaucoup de leurs descendants furent ultérieurement repoussés dans les Indes avec leurs frères Aryens des régions plus septentrionales.
Dix pour cent des Mésopotamiens ayant émigré vers le nord s’orientèrent ensuite vers l’est pour entrer dans le Sin-Kiang, où ils se mêlèrent aux Andites jaunes qui y habitaient. La majorité des descendants bien doués de cette union pénétra plus tard en Chine et contribua beaucoup à l’amélioration immédiate de la fraction nordique de la race jaune.
Dix pour cent de ces Andites en fuite traversèrent l’Arabie et entrèrent en Égypte.
Cinq pour cent des Andites, appartenant à la plus haute culture du district côtier à l’embouchure du Tigre et de l’Euphrate, avaient évité de se marier avec les individus inférieurs des tribus voisines et refusèrent de quitter leurs foyers. Ce groupe représentait la survivance de nombreuses lignées nodites et adamites supérieures.
Les Andites avaient à peu près entièrement évacué cette région vers l’an 6 000 av. J.-C., bien que leurs descendants, largement mêlés aux races sangiks environnantes et aux Andonites d’Asie Mineure, y fussent présents pour livrer bataille aux envahisseurs du nord et de l’est à une date beaucoup plus tardive.
L’âge culturel du second jardin prit fin par l’infiltration croissante des souches inférieures environnantes. La civilisation se déplaça vers l’ouest dans la vallée du Nil et les iles de la Méditerranée, où elle continua à progresser et à prospérer longtemps après que sa source d’origine en Mésopotamie eut dégénéré. L’afflux sans contrôle des peuplades inférieures prépara la voie à la conquête ultérieure de toute la Mésopotamie par les barbares nordiques qui en chassèrent ce qui restait de lignées douées d’aptitudes. Même à une époque plus récente, le reliquat des éléments cultivés s’irritait encore de la présence de ces envahisseurs ignorants et grossiers. [18]
Homo sapiens sapiens : Peuples mixtes modernes, les divers degrés de mélange entre Homo sapiens supersapiens, Homo sapiens et Homo erectus prosapiens. La citation suivante fournit l’intégralité de la section « Les races mixtes » :
Au moment où nous touchons à l’aurore des temps historiques, toute l’Eurasie, l’Afrique du Nord et les iles du Pacifique sont peuplées par les races composites de l’humanité, et ces races modernes proviennent du mélange et du brassage des cinq souches humaines fondamentales d’Urantia.
Chacune des races d’Urantia était identifiée par certaines caractéristiques physiques distinctes. Les Adamites et les Nodites étaient dolichocéphales ; les Andonites étaient brachycéphales. Les races Sangiks avaient des têtes moyennes, avec tendance de leurs branches jaune et bleue à être brachycéphales. Les races bleues, après mélange avec des souches andonites, étaient nettement brachycéphales. Les têtes des Sangiks secondaires étaient moyennes ou allongées.
Bien que ces dimensions crâniennes rendent service pour déchiffrer les origines raciales, il est plus sûr de se fier à l’ensemble du squelette. Dans le développement initial des races d’Urantia, il y eut, à l’origine, cinq types distincts de structures osseuses qui furent ceux :
Des Andonites, les premiers habitants d’Urantia.
Des Sangiks primaires, rouges, jaunes et bleus.
Des Sangiks secondaires, orangés, verts et indigo.
Des Nodites, descendants des Dalamatiens.
Des Adamites, la race violette.
Au cours du brassage de ces cinq grands groupes raciaux, les mélanges continuels tendirent à atténuer le type andonite par une prédominance d’hérédité Sangik. Les Lapons et les Esquimaux sont des métis d’Andonites et de Sangiks de race bleue. La structure de leur squelette est celle qui conserve le mieux le type andonique originel. Mais les Adamites et les Nodites se sont tellement mêlés aux autres races qu’ils ne peuvent être détectés que sous un aspect d’ensemble dit caucasoïde.
Quand les restes humains des vingt derniers millénaires seront déterrés, il sera donc généralement impossible de distinguer clairement les cinq types originels. L’étude des structures osseuses révèlera que l’humanité est maintenant divisée à peu près en trois classes :
Les Caucasoïdes — le mélange andite des souches adamites et nodites, modifié ensuite par un apport de Sangiks primaires et (d’un peu) de secondaires, et par des croisements considérables avec les Andonites. Les races blanches occidentales ainsi que certains peuples indiens et touraniens sont compris dans ce groupe. Le facteur unifiant de cette division est la plus ou moins grande proportion d’hérédité andite.
Les Mongoloïdes — les Sangiks du type primaire, y compris les races originelles rouge, jaune et bleue. Les Chinois et les Amérindiens appartiennent à ce groupe. En Europe, le type mongoloïde a été modifié par un mélange de Sangiks secondaires et d’Andonites, et plus encore par un apport d’Andites. Les Malais et autre peuples indonésiens sont inclus dans cette classification, bien que leur sang contienne un pourcentage élevé d’hérédité Sangik secondaire.
Les Négroïdes — les Sangiks du type secondaire, qui incluaient, à l’origine, les races orangée, verte et indigo. C’est le Nègre qui fournit le meilleur exemple de ce type, que l’on retrouve en Afrique, aux Indes et en Indonésie, dans tous les lieux où les races Sangiks secondaires s’étaient installées.
En Chine du Nord, il existe un certain mélange des types caucasoïde et mongoloïde. Dans le Levant, les Caucasoïdes et les Négroïdes se sont mêlés ; aux Indes ainsi qu’en Amérique du Sud, les trois types sont représentés. Les caractéristiques du squelette des trois types survivants subsistent encore et aident à identifier les récents ancêtres des races humaines d’aujourd’hui. »[19]
Des sous-catégories taxonomiques pour ces trois divisions seraient incompatibles avec l’utilisation du mot « approximatif » dans Le Livre d’Urantia pour les décrire et avec de nombreuses autres déclarations sur le mélange racial qui s’est produit à ce stade de l’histoire humaine. De plus, Le Livre d’Urantia déclare :
Il est fallacieux de prétendre classer les peuples blancs en Nordiques, Alpins et Méditerranéens. Il y a eu, dans l’ensemble, beaucoup trop de mélanges pour permettre de tels groupements. À un moment donné, la race blanche se divisait assez nettement en classes de cet ordre, mais des mélanges très étendus se sont produits depuis lors, et il n’est plus possible d’identifier clairement les démarcations. Même en l’an 3 000 av. J.-C., les anciens groupes sociaux ne formaient pas plus une race unique que les habitants actuels de l’Amérique du Nord. [20]
Homo sapiens neanderthalensis : H. sapiens (les races Sangik) mélangé avec H. neanderthalensis prosapiens (les tribus supérieures de Badanon qui ont émergé il y a 850 000 ans). Ce mélange s’est produit il y a environ 300 000 ans et est ce que la taxonomie désigne actuellement H. neanderthalensis ou H. sapiens neanderthalensis. Ce qui est actuellement désigné H. sapiens sapiens - un développement de l’évolution humaine survenu il y a environ 200 000 ans et qui a commencé avec les Nodites - dans cette taxonomie basée sur le Livre d’Urantia serait appelé H. sapiens transerectus.
Homo heidelbergensis prosapiens : Les fossiles enregistrés jusqu’à présent, combinés aux informations trouvées dans de nombreuses parties du Livre d’Urantia, indiquent que Homo heidelbergensis est probablement le résultat d’une mutation évolutionnaire similaire à celle qui s’est produite lors du saut de Homo neanderthalensis prosapiens à Homo sapiens. La différence est que l’Homo neaderthalensis prosapiens* qui a muté en Homo heidelbergensis avait une qualité génétique initiale moindre que l’Homo neanderthalensis prosapiens* qui a donné naissance à Homo sapiens. Le saut n’a pas abouti à une mutation de type Homo sapiens qui produit les races colorées. Il semble qu’elles aient été probablement largement anéanties et quelque peu absorbées par une combinaison d’interactions avec l’Homo neanderthalensis (Andonites améliorés) et l’Homo sapiens*.
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