© 1959 William S. Sadler
© 1961 Urantia Foundation
Le groupe des sadducéens se composait de la prêtrise et de certains Juifs fortunés. Ils n’étaient pas aussi rigoristes sur les détails d’application de la loi. En réalité, les pharisiens et les sadducéens étaient des partis religieux plutôt que des sectes. LU 137:7.7
La sagesse a une origine double : elle dérive de la perfection de clairvoyance divine inhérente aux êtres parfaits, et de l’expérience personnelle acquise par les créatures évolutionnaires. LU 19:2.4
La tendance naturelle chez toutes les créatures morales à progresser au sein d’une évolution ordonnée. LU 36:5.12
La sagesse elle-même n’est divine et sûre que si elle procède d’une large vue cosmique et de mobiles spirituels. LU 54:1.7
On peut obtenir la connaissance par l’instruction, mais la sagesse, qui est indispensable à la vraie culture, s’acquiert seulement grâce à l’expérience et par des hommes et des femmes nés intelligents. Des gens de cet ordre sont capables d’apprendre par expérience et de devenir véritablement sages. LU 81:6.13
La connaissance amène à donner un rang aux hommes, à faire naître des couches sociales et des castes. La religion conduit à servir les hommes et à créer ainsi l’éthique et l’altruisme. La sagesse conduit à une meilleure et plus haute communauté dans nos idées et avec nos semblables. La révélation affranchit les hommes et les lance dans l’aventure éternelle. LU 102:3.6
La carrière d’un homme recherchant Dieu peut se révéler comme une grande réussite à la lumière de l’éternité, même si tout le cours de sa vie temporelle apparaît comme un échec retentissant, pourvu que chaque insuccès ait suscité la culture de la sagesse et l’accomplissement spirituel. Ne commettez pas l’erreur de confondre la connaissance, la culture et la sagesse. Elles sont liées dans la vie, mais représentent des valeurs spirituelles extrêmement différentes. La sagesse domine toujours la connaissance et glorifie toujours la culture. LU 160:4.16
Dans vos Écrits sacrés, il semble que le terme Esprit de Dieu soit employé indifféremment pour désigner à la fois l’Esprit Infini au Paradis et l’Esprit Créatif de votre univers local. Le Saint-Esprit est le circuit spirituel de cette Fille Créatrice de l’Esprit Paradisiaque Infini. Le Saint-Esprit est un circuit indigène dans chaque univers local et il est confiné au domaine spirituel de cette création, mais l’Esprit Infini est omniprésent. LU 8:5.3
L’effusion de l’esprit tutélaire de l’Esprit Créatif d’un univers local connue sur Urantia comme le Saint-Esprit. LU 16:4.13
Le vrai salut est la technique de l’évolution divine du mental humain depuis l’identification avec la matière, en passant par les royaumes de liaison morontielle, jusqu’au statut universel supérieur de corrélation spirituelle. LU 103:7.2
Le salut ou la perte d’une âme dépendent du fait que la conscience morale a atteint, ou non, le statut de survie par alliance éternelle avec l’esprit immortel associé qui lui a été donné. Le salut est la spiritualisation de sa propre réalisation de la conscience morale, qui acquiert ainsi une valeur de survie. Toutes les formes de conflits psychiques consistent en un manque d’harmonie entre la conscience de soi, morale ou spirituelle, et la conscience de soi purement intellectuelle. LU 133:6.6
Le salut est le don du Père, et il est révélé par ses Fils. Son acceptation de votre part, par la foi, fait de vous un participant de la nature divine, un fils ou une fille de Dieu. Par la foi, vous êtes justifiés; par la foi, vous êtes sauvés; et, par cette même foi, vous avancez éternellement dans le chemin de la perfection progressive et divine. LU 150:5.3
On ne peut ni acheter le salut ni gagner la droiture. Le salut est le don de Dieu et la droiture est le fruit naturel de la vie née d’esprit, vie de filiation dans le royaume. Vous ne serez pas sauvés pour avoir vécu une vie de droiture; si vous la vivez, c’est plutôt parce que vous avez déjà été sauvés, parce que vous avez reconnu la filiation comme le don de Dieu et le service dans le royaume comme le délice suprême de la vie terrestre. Quand les hommes croient à cet évangile, qui est une révélation de la bonté de Dieu, ils sont amenés à se repentir volontairement de tous les péchés connus. La réalisation de la filiation est incompatible avec le désir de pécher. Ceux qui croient au royaume ont faim de droiture et soif de perfection divine. LU 150:5.5
C’est votre foi qui sauve votre âme. Le salut est le don de Dieu à tous ceux qui croient être ses fils. Mais ne vous y trompez pas; bien que le salut soit le don gratuit de Dieu et soit offert à tous ceux qui l’acceptent par la foi, il est suivi par l’expérience de porter les fruits de cette vie spirituelle telle qu’elle est vécue dans la chair. LU 193:1.2
Tout ce concept d’expiation et de salut sacrificiel est enraciné dans l’égoïsme et fondé sur lui. Jésus enseigna que le service envers son prochain est le concept le plus élevé de la fraternité des croyants en l’esprit. Le salut doit être considéré comme acquis par ceux qui croient à la paternité de Dieu. La principale préoccupation des croyants ne devrait pas être le désir égoïste de salut personnel, mais plutôt le besoin désintéressé d’aimer leurs semblables, donc de les servir, de même que Jésus a aimé et servi les mortels.
Les croyants authentiques ne se préoccupent guère non plus de la punition future du péché. Le vrai croyant n’est concerné que par la présente séparation d’avec Dieu. Il est vrai que des pères avisés peuvent châtier leurs fils, mais ils le font par amour et dans un but disciplinaire. Ils ne punissent pas avec colère et ne châtient pas en représailles.
Même si Dieu était le sévère et légal monarque d’un univers dans lequel règne par-dessus tout la justice, il ne serait certainement pas satisfait du plan enfantin consistant à substituer une victime innocente à un offenseur coupable.
En ce qui concerne l’enrichissement de l’expérience humaine et l’élargissement de la voie du salut, relativement à la mort de Jésus, la grande chose n’est pas le fait de sa mort, mais plutôt le comportement superbe et l’esprit incomparable avec lesquels il fit face à la mort.
Toute cette idée de rançon dans l’expiation place le salut sur un plan d’irréalité; un tel concept est purement philosophique. Le salut humain est réel; il est basé sur deux réalités que les créatures peuvent saisir par la foi et incorporer ainsi dans l’expérience humaine individuelle : le fait de la paternité de Dieu et, la vérité corollaire, la fraternité des hommes. Après tout, il est vrai que l’on vous « remettra vos dettes comme vous remettez les leurs à vos débiteurs ». LU 188:4.9
Il n’est guère approprié de parler de Jésus comme d’un sacrificateur, d’un payeur de rançon ou d’un rédempteur, mais il est entièrement correct de l’appeler un sauveur. Il a définitivement rendu plus claire et plus certaine la voie du salut (de la survie) : il a effectivement mieux montré et avec plus de sureté la voie du salut au bénéfice de tous les mortels de tous les mondes de l’univers de Nébadon. LU 188:4.7
Le savoir, c’est le pouvoir. LU 81:6.9
Le temps est invariablement un élément pour atteindre la connaissance; la religion rend ses dons immédiatement accessibles, bien que subsiste le facteur important de la croissance en grâce, un progrès caractérisé dans toutes les phases de l’expérience religieuse. La connaissance est une quête éternelle; vous apprenez toujours, mais vous n’êtes jamais capable d’arriver à la connaissance complète de la vérité absolue. La connaissance seule ne donne jamais une certitude absolue, mais seulement une probabilité approximative croissante. Par contre, l’âme religieuse spirituellement illuminée sait, et elle sait maintenant. LU 102:2.4
La connaissance amène à donner un rang aux hommes, à faire naître des couches sociales et des castes. La religion conduit à servir les hommes et à créer ainsi l’éthique et l’altruisme. La sagesse conduit à une meilleure et plus haute communauté dans nos idées et avec nos semblables. La révélation affranchit les hommes et les lance dans l’aventure éternelle. LU 102:3.6
La connaissance est la sphère du mental matériel, celui qui discerne les faits. La vérité est le domaine de l’intellect spirituellement doué qui est conscient de connaître Dieu. La connaissance est démontrable; la vérité est expérimentée. La connaissance est un acquis du mental; la vérité est une expérience de l’âme, du moi qui progresse. La connaissance est une fonction du niveau non spirituel; la vérité est une phase du niveau mental-spirituel des univers. La vue du mental matériel perçoit un monde de faits connaissables; la vue de l’intellect spiritualisé discerne un monde de vraies valeurs. Synchronisés et harmonisés, ces deux points de vue révèlent le monde de la réalité, dans lequel la sagesse interprète les phénomènes de l’univers en termes d’expérience personnelle progressive. LU 130:4.10
La science est la tentative de l’homme pour étudier son entourage physique, le monde de l’énergie-matière. LU 103:6.9
La science est l’effort de l’homme pour résoudre les énigmes apparentes de l’univers matériel. LU 196:3.30
Le sectarisme est une maladie de la religion institutionnelle, et le dogmatisme est un esclavage de la nature spirituelle. LU 99:6.1
Cent secteurs mineurs (environ 100 milliards de planètes habitables) forment un secteur majeur. Chaque secteur majeur est pourvu d’un siège grandiose et régi par trois Perfections des Jours, Personnalités Suprêmes de la Trinité. LU 15:2.7
Le Secteur Mineur. Cent univers locaux (environ un milliard de planètes habitables) constituent un secteur mineur du gouvernement du superunivers. Chaque secteur mineur possède un merveilleux monde-siège d’où ses dirigeants, les Récents des Jours, administrent les affaires de ce secteur mineur. Il y a trois Récents des Jours, Personnalités Suprêmes de la Trinité, au siège de chaque secteur mineur. LU 15:2.6
Le don primordial que la société fait aux hommes est la sécurité. LU 70:9.1
Les Stades de Prégravité (Force). C’est le premier pas dans l’individualisation de la puissance d’espace en formes préénergétiques de force cosmique. Cet état est analogue au concept de la charge-force primordiale de l’espace que l’on appelle parfois énergie pure ou segregata. LU 11:8.5
La force primordiale est quelquefois dénommée énergie pure; sur Uversa, nous l’appelons SÉGRÉGATA. LU 42:2.9
Au travers de la réalisation de la vérité, l’appréciation de la beauté conduit au sentiment de l’éternelle justesse de ces choses qui touchent à la reconnaissance de la divine bonté dans les relations de la Déité avec tous les êtres, et ainsi même la cosmologie conduit à la recherche des valeurs divines de réalité—à la conscience de Dieu. LU 56:10.8
Les séraphins accompagnateurs ont fonctionné comme aides spirituels des hommes mortels dans tous les grands évènements du passé et du présent. Lors de bien des révélations, « la parole fut prononcée par des anges », et de nombreuses directives du ciel ont été " reçues par le ministère des anges. Les séraphins sont les traditionnels anges célestes, les esprits tutélaires qui vivent si près de vous et font tant pour vous. Ils ont servi sur Urantia depuis les tout premiers temps de l’intelligence humaine. LU 113:0.1
Jésus enseigna que le service envers son prochain est le concept le plus élevé de la fraternité des croyants en l’esprit. LU 188:4.9
La signification est quelque chose que l’expérience ajoute à la valeur; c’est la conscience appréciative des valeurs. Un plaisir isolé et purement personnel peut comporter une dévaluation virtuelle des significations, une jouissance dépourvue de sens et frisant le mal relatif. LU 100:3.4
Les significations dérivent d’une conjugaison de récognition et de compréhension; les significations n’existent pas dans un monde entièrement sensoriel ou matériel. Les significations et les valeurs ne sont perçues que dans les sphères intérieures ou supramatérielles d’expérience humaine. LU 111:4.2
La société est issue de nombreux âges de tâtonnements; elle représente ce qui a survécu aux ajustements et rajustements sélectifs dans les stades successifs de l’ascension millénaire des hommes depuis les niveaux animaux jusqu’aux niveaux humains de statut planétaire. Le grand danger pour toute civilisation—à n’importe quel moment—est la menace de déclin pendant la transition entre les méthodes établies du passé et les procédés nouveaux et meilleurs, mais non éprouvés, de l’avenir. LU 81:6.41
Dieu–le Père Universel–est la personnalité de la Source-Centre Première. LU 0:3.10
La Source-Centre Première est donc primordiale dans tous les domaines: déifiés ou non déifiés, personnels ou impersonnels, actuels ou potentiels, finis ou infinis. Nulle chose ou être, nulle relativité ou finalité n’existent, sauf en relation directe ou indirecte avec la primauté de la Source-Centre Première et sous sa dépendance. LU 0:3.11
La spiritualité indique immédiatement votre proximité de Dieu et la mesure de votre utilité pour vos compagnons. La spiritualité rehausse l’aptitude à découvrir la beauté dans les choses, à reconnaître la vérité dans les significations et à trouver la bonté dans les valeurs. Le développement spirituel est déterminé par cette capacité et il est directement proportionnel à l’élimination des aspects égoïstes de l’amour. LU 100:2.4
La clairvoyance de la foi, ou intuition spirituelle, est la dotation du mental cosmique en association avec l’Ajusteur de Pensée, lequel est le don du Père à l’homme. La raison spirituelle, ou intelligence de l’âme, est la dotation du Saint-Esprit, le don de l’Esprit Créatif à l’homme. La philosophie spirituelle, ou sagesse des réalités spirituelles, est la dotation de l’Esprit de Vérité, le don conjugué des Fils d’effusion aux enfants des hommes. La coordination et l’association de ces dotations spirituelles font de l’homme une personnalité spirituelle dans une destinée potentielle. LU 101:3.2
Les Spirongas sont les descendants spirituels de l’Étoile Radieuse du Matin et du Père Melchizédek. Ils restent indéfiniment personnalisés, mais ne sont ni des êtres ascendants ni des êtres évolutifs. Ils ne s’occupent pas non plus fonctionnellement du régime d’ascension évolutionnaire. Ils sont les aides spirituels de l’univers local exécutant les tâches spirituelles courantes de Nébadon. LU 37:10.2
Les Spornagias. Les mondes-sièges architecturaux de l’univers local sont des mondes réels—des créations physiques. Leur entretien physique implique beaucoup de travaux pour lesquels nous sommes assistés par un groupe de créatures physiques appelées spornagias, qui se consacrent aux soins et à la culture des aspects matériels des mondes-sièges, depuis Jérusem jusqu’à Salvington. Les spornagias ne sont ni des esprits ni des personnes; ils sont un ordre animal d’existence, mais, si vous pouviez les voir, vous conviendriez qu’ils paraissent être des animaux parfaits. LU 37:10.3
Les spornagias ne sont pas habités par des Ajusteurs. Ils ne possèdent pas d’âme de survie, mais ils jouissent d’une vie très longue, parfois quarante ou cinquante-mille ans standard. Leur nombre est légion, et ils apportent leur ministère physique à tous les ordres de personnalités universelles ayant besoin de services matériels. Bien que les spornagias ne possèdent ni ne développent des âmes de survie, et bien qu’ils soient dépourvus de personnalité, ils élaborent néanmoins une individualité susceptible de se réincarner. Lorsqu’avec le passage du temps le corps physique de ces créatures uniques se détériore par usure et vieillesse, leurs créateurs, en collaboration avec les Porteurs de Vie, fabriquent de nouveaux corps dans lesquels les vieux spornagias rétablissent leur résidence.
Dans tout l’univers de Nébadon, les spornagias sont les seules créatures qui se réincarnent ainsi ou d’une autre manière. LU 46:7.3
Pour suggérer aux intellects d’Urantia une notion de la nature de ces belles et utiles créatures, je dirais qu’elles englobent les traits de caractère combinés d’un cheval fidèle et d’un chien affectueux, et qu’elles manifestent une intelligence dépassant celle des types supérieurs de chimpanzés. LU 46:7.7
Nous avons été conduits à parler de la triple personnalisation de la Déité comme de l’inévitabilité absolue, et à considérer l’apparition des Sept Maitres Esprits comme l’inévitabilité subabsolue. LU 16:1.1
L’homme observe aussi des phénomènes mentaux chez les organismes vivants fonctionnant au niveau subpersonnel (animal). LU 6:6.1
Dix secteurs majeurs (environ 1.000 milliards de planètes habitables) constituent un superunivers. Chaque superunivers est pourvu d’un monde-siège immense et glorieux, et régi par trois Anciens des Jours. LU 15:2.8
La survie des créatures mortelles est entièrement basée sur l’évolution d’une âme immortelle à l’intérieur du mental mortel. LU 36:6.5
La survie éternelle ne peut être mise en péril que par les décisions du mental et le choix de l’âme de l’intéressé lui-même. LU 67:7.5
La survie humaine dépend, dans une grande mesure, de la consécration de la volonté humaine à choisir les valeurs triées par le sélecteur des valeurs spirituelles—l’interprète et l’unificateur intérieur. LU 196:3.17
La suspicion est la réaction innée des hommes primitifs. Les luttes pour se maintenir en vie au cours des premiers âges n’engendrent pas naturellement la confiance. LU 39:5.7
L’unité de base du supergouvernement est formée d’environ mille mondes habités ou habitables. Les soleils embrasés, les mondes froids, les planètes trop rapprochées des soleils chauds, et d’autres sphères ne convenant pas à l’habitation de créatures n’y sont pas compris. On appelle système cet ensemble de mille mondes aptes à entretenir la vie, mais, dans les systèmes jeunes, seul un nombre relativement restreint de ces mondes peut être habité. Chaque planète habitée est régie par un Prince Planétaire; chaque système local possède une sphère architecturale pour siège central, et il est gouverné par un Souverain Systémique. LU 15:2.3