© 2011 Halbert Katzen J.D.
La diversité génétique a un impact direct sur la qualité de vie. Du niveau micro de la famille au niveau macro de l’humanité, les variations génétiques font la différence. Ce spectre implique des variations de qualité, tant en termes de présence ou non d’un trait spécifique que de la puissance de ce trait. Comme nous l’avons vu dans les premiers chapitres, le fait de qualifier ces traits de relativement supérieurs ou inférieurs ne signifie pas que la personne est supérieure ou inférieure, qu’elle est plus ou moins membre de la famille humaine, ou qu’elle mérite moins d’être aimée.
Chapitre 6 a passé en revue les déclarations du Livre d’Urantia qui caractérisent les races Sangik secondaires comme inférieures par rapport aux races Sangik primaires. La discussion du Chapitre 7 a précisé que la classification « subnormale » ne fait pas référence aux races Sangik secondaires. Ce chapitre se concentre sur les différences entre les races colorées telles qu’elles existaient à l’origine et telles qu’elles existent aujourd’hui. Il passe également en revue certaines des façons dont les auteurs soulignent que la race indigo (noire) n’est pas subnormale.
Afin de donner un contexte à ce chapitre, certaines citations du Chapitre 5 : Histoire et Destinée sont présentées à nouveau. L’un des avantages d’une revue historique des questions eugéniques de l’humanité est qu’elle nous permet de voir comment notre attitude et notre désir pour certains types de terminologie évoluent à mesure que nous avançons du passé ancien au présent.
Voici comment Le Livre d’Urantia décrit les premiers problèmes eugénistes de l’humanité :
Contrairement aux habitudes de leurs cousins non humains, les Andonites évitaient les forêts. L’homme a toujours dégénéré dans les forêts ; l’évolution humaine n’a progressé qu’en terrain découvert et sous les latitudes élevées. Le froid et la faim régnant dans les pays découverts stimulent l’activité, l’invention et l’esprit d’entreprise. Tandis que ces tribus andoniques produisaient les pionniers de la race humaine actuelle au milieu des rudes épreuves et des privations des rigoureux climats nordiques, leurs cousins arriérés se prélassaient dans les forêts tropicales méridionales du pays de leur origine primitive commune.
. . .
Il y a 950 000 ans, les descendants d’Andon et de Fonta avaient émigré très loin vers l’est et vers l’ouest. Vers l’ouest, ils traversèrent l’Europe et gagnèrent la France et l’Angleterre. À une date ultérieure, ils s’enfoncèrent vers l’est jusqu’à Java, où l’on a récemment découvert leurs ossements — ceux du dénommé homme de Java — et ils poursuivirent ensuite leur route jusqu’en Tasmanie.
Les groupes qui se dirigèrent vers l’ouest furent moins contaminés par les branches rétrogrades d’origine ancestrale commune que ceux de l’est, qui s’allièrent si largement avec leurs cousins animaux attardés. Ces individus non progressistes dérivèrent au sud et s’unirent bientôt aux tribus inférieures. Plus tard, un nombre croissant de leurs descendants abâtardis retournèrent vers le nord et s’unirent aux peuples andoniques en expansion rapide ; ces unions malheureuses firent infailliblement dégénérer la race supérieure. Les groupes primitifs furent de moins en moins nombreux à maintenir le culte du Donneur de Souffle. Cette civilisation à son aurore fut menacée d’extinction.
Il en a toujours été de même sur Urantia. Des civilisations très prometteuses ont successivement dégénéré et ont fini par s’éteindre à cause de la folie consistant à permettre aux individus supérieurs de procréer librement avec les inférieurs. [1]
Le Livre d’Urantia affirme que l’accouplement entre humains et sous-humains était possible au début de notre développement évolutionnaire. [2] Compte tenu de ce cadre, les implications logiques en découlent. Les environnements stimulants nécessitent plus « d’action, d’invention et d’ingéniosité ». Les individus moins progressistes « dériveront » vers un environnement plus facile. Cela crée une boucle de rétroaction nature-éducation, encourageant les tendances progressives et rétrogrades à devenir plus prononcées au fil du temps.
Remarquez comme il est facile d’utiliser des mots comme « non progressiste », « détérioré », « inférieur » et « arriéré » lorsqu’on discute de la question de savoir si les tout premiers êtres humains se contaminaient avec leurs « cousins animaux attardés » sous-humains.
La représentation de l’homme primitif continue :
. . . Cette nouvelle religion de la peur conduisit à des tentatives pour se concilier les forces invisibles cachées derrière les éléments naturels et atteignit plus tard son apogée avec les sacrifices humains destinés à apaiser ces forces physiques invisibles et inconnues. Cette terrible pratique des sacrifices humains s’est perpétuée chez les peuples les plus arriérés d’Urantia jusqu’au vingtième siècle de notre ère. [3]
Les sacrifices humains ont été pratiquement universels ; ils se maintinrent dans les coutumes religieuses des Chinois, des Hindous, des Égyptiens, des Hébreux, des Mésopotamiens, des Grecs, des Romains et de nombreux autres peuples ; on les retrouve encore récemment parmi les tribus arriérées d’Afrique et d’Australie. . . . [4]
Le cannibalisme fut jadis à peu près universel parmi les races en évolution. Les Sangiks étaient tous cannibales, mais, à l’origine, les Andonites, les Nodites et les Adamites ne l’étaient pas ; les Andites non plus jusqu’à ce qu’ils se soient exagérément mêlés aux races évolutionnaires. [5]
Le cannibalisme et les rituels religieux impliquant des sacrifices humains sont d’excellents exemples du problème du relativisme culturel et religieux.
Avec le cannibalisme et les sacrifices humains, les pratiques sexuelles sont une mesure importante du progrès culturel. Les pratiques sexuelles révèlent également la nature intenable du relativisme et la nécessité d’un langage clair et sans équivoque lorsqu’il s’agit de discuter de la civilisation. Extrait du Livre d’Urantia :
L’histoire de l’évolution du mariage est simplement l’histoire du contrôle sexuel sous la pression des restrictions sociales, religieuses et civiles. La nature ne reconnait guère les individus ; elle ne tient aucun compte de ce que l’on appelle la morale ; elle s’intéresse uniquement et exclusivement à la reproduction de l’espèce. La nature insiste irrésistiblement sur la reproduction, mais elle laisse avec indifférence à la société le soin de résoudre les problèmes qui en résultent, créant ainsi, pour l’humanité en évolution, un problème majeur et toujours d’actualité. Ce conflit social consiste en une guerre sans fin entre les instincts fondamentaux et l’éthique en évolution. [6]
. . . Dans bien des tribus arriérées d’aujourd’hui, les hommes font cuire la viande et les femmes les légumes. Quand les tribus primitives d’Australie se déplacent, les femmes n’attaquent jamais le gibier, et un homme ne s’abaisserait jamais à déterrer une racine. [7]
Les auteurs du Livre d’Urantia ne romantisent pas et ne jugent pas le comportement primitif. Ils le reconnaissent pour ce qu’il est : le point de départ du développement de la civilisation. Poursuivant sa discussion sur la lutte de l’homme primitif pour maintenir son élan, Le Livre d’Urantia déclare :
Il y a 900 000 ans, les arts d’Andon et de Fonta et la culture d’Onagar étaient en voie de disparition de la face de la Terre ; la culture, la religion et même le travail du silex étaient à leur point le plus bas.
C’est à cette époque que des groupes de bâtards inférieurs venant du Sud de la France arrivèrent en grand nombre en Angleterre. Ces tribus étaient si largement croisées avec des créatures simiennes des forêts qu’elles étaient à peine humaines. Elles n’avaient pas de religion, mais elles travaillaient grossièrement le silex et avaient assez d’intelligence pour faire du feu.
Elles furent suivies en Europe par un peuple prolifique et quelque peu supérieur, dont les descendants se répandirent bientôt sur l’ensemble du continent, depuis les glaces nordiques jusqu’aux Alpes et à la Méditerranée dans le sud. Ces tribus formaient la dite race de Heidelberg.[8]
Il y a 850 000 ans, les tribus supérieures de Badonan commencèrent une guerre d’extermination contre leurs voisins inférieurs à tendances animales. En moins de mille ans, la plupart des groupes animaux de ces régions avaient été soit détruits, soit repoussés dans les forêts du sud. Cette campagne entreprise pour exterminer des êtres inférieurs conduisit à une légère amélioration chez les tribus montagnardes de cette époque. Les descendants mêlés de cette branche badonite améliorée apparurent sur la scène d’activité du monde comme un peuple apparemment nouveau — la race du Néandertal. [9]
Il y a 550 000 ans . . .
. . . mais ses progrès étaient si faibles qu’il sembla vraiment que la tentative de produire un type nouveau et modifié de vie intelligente sur Urantia allait échouer. Pendant près d’un quart de million d’années, ces peuples primitifs se laissèrent aller, chassant et se battant, s’améliorant sporadiquement dans certaines directions, mais, dans l’ensemble, rétrogradant régulièrement par rapport à leurs ancêtres andoniques supérieurs.[10]
Le Livre d’Urantia, en accord avec les données archéologiques, raconte que l’humanité n’a pas progressé très rapidement entre un million et cinq cent mille ans. Apparemment, la qualité moyenne de la génétique humaine n’était pas suffisante pour soutenir une existence au-delà de l’âge de pierre. Cette évaluation se reflète dans la cosmologie du Livre d’Urantia, qui explique qu’un gouvernement céleste incarné n’est pas apparu sur ce monde avant la mutation Sangik, il y a cinq cent mille ans. Apparemment, cette mutation progressive a fourni la base génétique nécessaire pour faire passer la civilisation au-delà du niveau de développement de l’âge de pierre.
Avant l’apparition des races Sangik, le Livre d’Urantia indique que les humains avaient une tendance significative à s’accoupler avec des non-humains. C’était bien sûr le principal problème eugénique au cours de cette première phase de l’évolution humaine. Avec l’apparition des races Sangik il y a cinq cent mille ans, la tendance à s’accoupler avec des non-humains a disparu. Mais avec cette élévation, l’humanité doit faire face à une nouvelle série de défis. Nous devons maintenant faire mûrir notre morale au-delà du fanatisme racial pour atteindre un standard reflétant la véritable fraternité humaine.
Selon Le Livre d’Urantia, avec la mutation Sangik sont apparus des êtres humains véritablement civilisables ; on peut maintenant parler de croisement entre les Sangiks et les Néandertaliens comme d’une amélioration de cette race d’humains non civilisables. [11].
Au début, les tribus Sangik étaient en général plus intelligentes que les descendants dégénérés des hommes andoniques primitifs des plaines et leur étaient très supérieures sur la plupart des points. Le croisement de ces tribus Sangik avec les peuples du Néandertal améliora immédiatement la race la plus ancienne. C’est cet apport de sang Sangik, et plus spécialement de celui des hommes bleus, qui amena, chez les peuples du Néandertal, les progrès qui se manifestèrent lors des vagues successives de tribus de plus en plus intelligentes qui se répandirent en Europe en venant de l’est. [12]
C’est pourquoi, pendant près de cent-mille ans, les peuples Sangik se disséminèrent autour de leurs montagnes et se mélangèrent plus ou moins, malgré les antipathies particulières mais naturelles qui se manifestèrent de bonne heure entre les différentes races.[13]
En expliquant que notre planète est l’un des nombreux mondes mortels, Le Livre d’Urantia dit que sur la plupart des mondes, les races colorées ne viennent pas toutes d’un seul coup et d’une seule mère. Notre monde est considéré comme tout à fait inhabituel à cet égard. La citation suivante provient d’une section qui parle plus généralement du plan de création de mondes avec différents types de diversité, et donc de caractéristiques variées qui ne peuvent provenir que de l’utilisation de ces modalités évolutionnaires distinctes.
La race qui domine durant les âges primitifs des mondes habités est celle des hommes rouges ; ils sont généralement les premiers à atteindre les niveaux humains de développement. Bien que les hommes rouges constituent la race doyenne des planètes, les peuples de couleur qui viennent ensuite commencent à apparaitre très tôt dans l’ère d’émergence des mortels.
Les races primitives sont quelque peu supérieures aux plus tardives. L’homme rouge se tient très au-dessus de la race indigo (noire). Les Porteurs de Vie transmettent dans sa plénitude le don des énergies vivantes à la race initiale ou rouge, et chaque manifestation évolutionnaire suivante d’un groupe humain distinct représente une variation aux dépens du don originel. Même la taille des mortels tend à décroitre depuis l’homme rouge jusqu’à la race indigo, bien que sur Urantia des lignées inattendues de gigantisme soient apparues parmi les peuples verts et orangés.
Sur les mondes qui contiennent les six races évolutionnaires, les peuples supérieurs sont la première, la troisième et la cinquième race — la rouge, la jaune et la bleue. Les races évolutionnaires alternent ainsi dans leur aptitude à la croissance intellectuelle et au développement spirituel, la deuxième, la quatrième et la sixième étant un peu moins bien dotées. Ces races secondaires sont celles qui manquent sur certains mondes ; elles sont celles qui ont été exterminées sur beaucoup d’autres. Il est malheureux que sur Urantia vous ayez si largement perdu vos hommes bleus supérieurs, sauf dans la mesure où ils persistent dans votre « race blanche » amalgamée. La perte de vos races orangées et vertes n’a pas autant d’importance. [14]
Une interprétation précise de l’affirmation « La perte de vos stocks orange et verts n’est pas une préoccupation si grave » nécessite une appréciation du contexte plus large.
L’utilisation du modèle « Sangik » pour expliquer l’évolution humaine est une particularité du Livre d’Urantia. Le fait que certains mondes ne possèdent pas de races secondaires Sangik indique que, du point de vue du Livre d’Urantia, les Sangiks secondaires fournissent une option créative pour le développement d’un monde mortel. C’est une bonne option, bien sûr, mais pas une nécessité pour atteindre la valeur fondamentale de la création d’une variété de races humaines primitives.
Lorsque les auteurs affirment que la disparition de la race orange et verte n’est pas « une préoccupation sérieuse », elle n’est pas une préoccupation sérieuse par définition. En revanche, la perte d’un Sangik primaire, c’est-à-dire l’absorption de l’homme bleu par les races blanches, doit être « un malheur » par définition. Le contexte est le bien-être génétique général d’une population ; les Sangiks secondaires, par définition, sont fournis comme un ajout créatif au bien-être génétique de base d’une planète. Lorsque les auteurs font cette déclaration à propos des races orange et verte, ils abordent une question physiologique, et non une question morale.
Par extension logique, bien sûr, on peut déduire que la perte de la race indigo (noire) ne serait pas une préoccupation sérieuse pour le bien-être génétique général de l’humanité. Par analogie, la santé physique générale d’un individu peut être maintenue même s’il ne reçoit aucune éducation musicale et devient plutôt sourd à l’oreille. Mais personne ne plaide en faveur d’une telle chose. Et Le Livre d’Urantia ne suggère pas non plus que la perte de la race indigo serait une bonne idée ou sans implications morales.
Il y a des répercussions morales (et pas seulement physiologiques) à ce stade du développement de la civilisation moderne qui n’existaient pas lorsque l’homme orange et l’homme vert se battaient pour leur extinction – privant à jamais l’humanité d’un potentiel génétique plus robuste. Le Livre d’Urantia déclare clairement que l’humanité jouit de certains potentiels précieux parce que notre monde possède à la fois des races Sangik primaires et secondaires. La sagesse eugéniste du Livre d’Urantia est que nous avons une obligation morale envers les générations futures de favoriser et de maximiser les potentiels humains.
. . . Il faut souvent des âges et des âges pour réparer le dommage occasionné par la perte d’une seule lignée supérieure d’hérédité humaine. Une fois que ces lignées supérieures et sélectionnées de protoplasme vivant ont fait leur apparition, on devrait les préserver jalousement et intelligemment. Et, sur la plupart des mondes habités, on accorde à ces potentiels supérieurs de vie une valeur bien plus grande que sur Urantia[15].
Selon Le Livre d’Urantia, non seulement il serait immoral, ainsi qu’incorrect, de traiter la race indigo (noire) comme sous-normale ou sous-humaine, mais il serait également immoral (par rapport aux générations futures) de gaspiller les qualités génétiques uniques et précieuses qui existent dans cette race.
Les affirmations de fait contenues dans Le Livre d’Urantia, aussi étranges soient-elles parfois, sont entrelacées de vérités et de réflexions sur la manière de mûrir et d’accroître notre capacité à nous aimer les uns les autres, à devenir plus civilisés et à créer des relations pacifiques et harmonieuses. Au fur et à mesure que la prochaine série de citations sur les races de couleur se déroulera, n’oubliez pas de distinguer les affirmations de fait (par exemple : trois races suffisent et six races sont une bonne option) des vérités et des réflexions qui se rapportent à ces affirmations.
Sur une planète évolutionnaire ordinaire, les six races évolutionnaires de couleur apparaissent l’une après l’autre. L’homme rouge évolue le premier et parcourt le monde pendant des âges avant que les races colorées suivantes ne fassent leur apparition. L’émergence simultanée des six races sur Urantia, et au sein d’une seule famille, fut tout à fait exceptionnelle.
. . .
- L’homme rouge. Ces peuples furent de remarquables spécimens de la race humaine, en bien des points supérieurs à Andon et Fonta. Ils formèrent un groupe extrêmement intelligent et furent les premiers enfants Sangik à développer une civilisation et un gouvernement tribaux. Ils furent toujours monogames ; même leurs descendants de sang mêlé pratiquèrent rarement la polygamie.
Ils eurent, plus tard, des difficultés sérieuses et prolongées avec leurs frères jaunes en Asie. Ils furent aidés par l’invention, qu’ils firent très tôt, de l’arc et de la flèche, mais ils avaient malheureusement beaucoup hérité de la tendance de leurs ancêtres à se battre entre eux, ce qui les affaiblit au point que les tribus jaunes purent les chasser du continent asiatique.
. . .
. . . Mais, peu de temps après avoir gagné les Amériques, les hommes rouges commencèrent à perdre de vue ces enseignements, et leur culture intellectuelle et spirituelle subit un fort déclin. Très tôt, ces peuples recommencèrent à se battre si férocement entre eux que les guerres tribales firent craindre une extinction rapide de ce restant relativement pur de la race rouge.
Du fait de ce grand recul, les hommes rouges semblaient condamnés lorsqu’il y a environ soixante-cinq-mille ans, apparut un chef et libérateur spirituel, Onamonalonton. Il apporta une paix temporaire parmi les hommes rouges américains et fit revivre leur culte du « Grand Esprit ». Onamonalonton vécut jusqu’à l’âge de quatre-vingt-seize ans et entretint son quartier général au milieu des grands séquoias de Californie. Beaucoup de ses descendants sont parvenus jusqu’aux temps modernes chez les Indiens Pieds-Noirs.
Au fil du temps, les enseignements d’Onamonalonton devinrent des traditions floues. Les guerres intestines reprirent et, après l’époque de ce grand maître, aucun autre chef ne réussit à apporter la paix universelle parmi les tribus. De plus en plus, les lignées les plus intelligentes périrent dans ces luttes tribales ; autrement, une grande civilisation aurait été bâtie sur le continent nord-américain par ces hommes rouges capables et intelligents. [15]
Le Livre d’Urantia dit que l’homme rouge pratiquait la monogamie depuis le début et que « la pleine effusion des énergies vivantes [est impartie] à la race initiale ou rouge, et chaque manifestation évolutionnaire successive d’une race distincte de mortels représente une variation aux dépens de la dotation originelle »[17]. Ce sont là les faits affirmés. La vérité est qu’au stade tribal de développement, ils n’ont jamais appris à s’entendre les uns avec les autres, et cela a détruit le meilleur d’entre eux. Que l’on accepte ou non les affirmations de fait qui sont faites à propos de l’homme rouge, la vérité de l’enseignement peut toujours être appréciée pour l’accent qu’il met sur l’importance de s’entendre pacifiquement.
L’histoire continue :
Depuis leur passage de Chine en Amérique, les hommes rouges nordiques n’entrèrent jamais plus en contact avec d’autres influences mondiales (à l’exception des Esquimaux) avant d’être découverts plus tard par les hommes blancs. Il est tout à fait regrettable que les hommes rouges aient presque entièrement manqué leur chance d’être régénérés par un mélange ultérieur de sang adamique. Telles que les choses se présentaient, l’homme rouge ne pouvait pas commander l’homme blanc et ne voulait pas le servir volontairement. Dans de telles circonstances, si les deux races ne fusionnent pas, l’une ou l’autre est condamnée.[16]
Les Indiens d’Amérique du Nord n’entrèrent jamais en contact même avec les descendants andites d’Adam et Ève, car ils avaient été dépossédés de leurs terres natales d’Asie environ cinquante-mille ans avant l’arrivée d’Adam. . . . [17]
Quand les restes relativement purs de la race rouge abandonnèrent l’Asie, ils formèrent onze tribus avec un peu plus de sept-mille hommes, femmes et enfants. Ces tribus étaient accompagnées de trois petits groupes d’origine mixte, dont le plus important comprenait un mélange des races orangée et bleue. Ces trois groupes ne fraternisèrent jamais totalement avec les hommes rouges et s’enfoncèrent bientôt dans le sud vers le Mexique et l’Amérique centrale, où ils furent, plus tard, rejoints par un petit groupe de jaunes et de rouges mélangés. Ces éléments se marièrent tous entre eux et fondèrent une nouvelle race amalgamée beaucoup moins belliqueuse que les hommes rouges de race pure. En l’espace de cinq-mille ans, ces sangs-mêlés se scindèrent en trois groupes qui établirent respectivement les civilisations du Mexique, de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud. Le rameau sudaméricain reçut une légère touche du sang d’Adam. [18]
L’un des rapports les plus impressionnants d’UBtheNEWS confirme le récit du Livre d’Urantia selon lequel cent trente-deux Andites (descendants d’Adam) ont réussi à atteindre l’Amérique du Sud par bateau. Voir le Rapport Adam et Ève.
En étudiant le spectre des couleurs, la race suivante à considérer serait l’homme orange, aujourd’hui éteint. Cependant, comme cet aspect de l’histoire du Livre d’Urantia ne porte pas directement sur les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui concernant l’eugénisme et le fanatisme racial, l’histoire et les attributs de l’homme orange ne sont pas dans le cadre de cet article.
La race jaune, qui a très tôt réussi à établir la paix entre les tribus, offre un contraste évident avec l’homme rouge. Le Livre d’Urantia dit ceci à propos de l’homme jaune :
Alors que l’histoire de l’Inde est celle de sa conquête par les Andites et de leur absorption finale par les peuples évolutionnaires plus anciens, l’histoire de l’Asie orientale est plus spécialement celle des Sangiks primaires et, en particulier, celle des hommes rouges et des hommes jaunes. Ces deux races échappèrent largement au mélange avec la lignée avilie du Néandertal qui retarda si considérablement les hommes bleus en Europe ; les hommes rouges et jaunes préservèrent ainsi le potentiel supérieur du type sangik primaire. [19]
La race jaune a continué d’occuper les régions centrales de l’Asie orientale. Parmi les six races colorées, c’est celle qui a survécu en plus grand nombre. Les hommes jaunes se sont livrés de temps à autre des guerres raciales, mais n’ont pas soutenu de guerres d’extermination incessantes et implacables comme celles que se firent les hommes rouges, verts et orangés. Ces trois races s’étaient pratiquement détruites elles-mêmes avant d’être finalement à peu près annihilées par leurs ennemis des autres races. [20]
- L’homme jaune. Les tribus jaunes primitives furent les premières à abandonner la chasse, à établir des communautés stables et à développer une vie familiale fondée sur l’agriculture. Elles étaient quelque peu inférieures aux hommes rouges du point de vue intellectuel, mais, socialement et collectivement, elles se révélèrent supérieures à toutes les autres peuplades Sangik pour promouvoir une civilisation raciale. Parce que les différentes tribus développèrent un esprit fraternel et apprirent à vivre ensemble dans une paix relative, elles furent capables de chasser la race rouge devant elles à mesure qu’elles se répandaient en Asie.
. . .
Le nombre relativement important de survivants de la race jaune est dû à l’esprit pacifique qui régnait entre leurs tribus. Depuis l’époque de Singlangton jusqu’aux temps de la Chine moderne, les nations de race jaune sont restées parmi les plus pacifiques d’Urantia. Cette race reçut plus tard un legs réduit mais puissant de lignées adamiques importées. [21]
La supériorité de l’ancienne race jaune était due à quatre grands facteurs :
- Le facteur génétique. Contrairement à leurs cousins bleus d’Europe, les races jaune et rouge avaient toutes deux échappé, dans une large mesure, au mélange avec des souches humaines dégradées. Les Chinois du nord, déjà renforcés par de petits apports des lignées supérieures rouges et andoniques, devaient bientôt bénéficier d’un afflux considérable de sang andite. Les Chinois du sud ne furent pas aussi favorisés sous ce rapport. Ils avaient longtemps souffert d’avoir absorbé trop d’éléments de la race verte, et ils allaient encore être affaiblis plus tard par l’infiltration de nuées de peuplades inférieures chassées des Indes par l’invasion dravidienne-andite. Il y a aujourd’hui, en Chine, une différence marquée entre les races du nord et celles du sud. [22]
C’est ainsi que l’ancienne civilisation de la race jaune a persisté à travers les siècles. Il y a presque quarante-mille ans que les premiers progrès importants furent accomplis dans la culture chinoise. Bien qu’il y ait eu de nombreuses récessions, la civilisation des fils de Han est celle qui est le plus près de présenter une image ininterrompue de progrès continu jusqu’à l’époque du vingtième siècle. Les races blanches ont eu un développement mécanique et religieux d’ordre élevé, mais elles n’ont jamais dépassé les Chinois en loyauté familiale, en éthique collective, ni en moralité personnelle.
Cette ancienne culture a beaucoup contribué au bonheur des hommes. Des millions d’êtres humains ont vécu et sont morts, bénis par ses accomplissements. Pendant des siècles, cette grande civilisation a reposé sur les lauriers du passé, mais, aujourd’hui, elle se réveille pour envisager de nouveau les buts transcendants de l’existence humaine et reprendre de nouveau la lutte continue pour un progrès sans fin. [23]
En ce qui concerne la race jaune, la leçon importante qui ressort, après avoir reconnu que leur caractère pacifique leur a permis de s’épanouir, est que les cultures reflètent les familles. Les familles sont les véritables éléments constitutifs de la société. Ici, les auteurs attirent notre attention sur un truisme évident concernant la paix. Les éléments constitutifs de la paix sont la loyauté, l’éthique et la moralité.
Comme pour l’homme orange, l’examen de l’homme vert sort également du cadre de cet article.
Le Livre d’Urantia dit ceci à propos de l’homme bleu, qui a contribué en grande partie à la fondation génétique des races blanches :
- L’homme bleu. Les hommes bleus furent un grand peuple. De bonne heure, ils inventèrent le javelot et élaborèrent, par la suite, les rudiments de beaucoup d’arts de la civilisation moderne. L’homme bleu avait la puissance cérébrale de l’homme rouge, associée à l’âme et aux sentiments de l’homme jaune. Les descendants d’Adam le préférèrent aux survivants de toutes les autres races colorées.[24]
- La race bleue. Les hommes bleus étaient dispersés dans toute l’Europe, mais leurs meilleurs centres de culture étaient situés dans les vallées, alors fertiles, du Bassin méditerranéen et dans le Nord-Ouest de l’Europe. L’absorption des hommes du Néandertal avait grandement retardé la culture des hommes bleus, mais, par ailleurs, ils étaient les plus dynamiques, les plus aventureux et les plus explorateurs de tous les peuples évolutionnaires d’Eurasie. [25]
Les premiers hommes bleus furent attentifs et sensibles aux persuasions des instructeurs de l’état-major du Prince Caligastia ; aussi furent-ils jetés dans une grande confusion quand la traitrise des chefs dénatura plus tard ces enseignements. Tout comme les autres races primitives, ils ne se remirent jamais complètement de la tempête provoquée par la trahison de Caligastia et ils ne surmontèrent non plus jamais totalement leur propension aux luttes intestines.
. . . Orlandof devint un grand instructeur de la race bleue et ramena de nombreuses tribus au culte du vrai Dieu sous le nom de « Chef Suprême ». Ce fut le plus grand progrès accompli par les hommes bleus jusqu’à la période ultérieure où l’apport du sang adamique les régénéra puissamment.
Les explorations et les recherches effectuées en Europe sur le Paléolithique ont largement consisté en exhumations d’outils, d’ossements et d’objets décoratifs de ces anciens hommes bleus, car ils s’y sont perpétués jusqu’à une date récente. Ce que vous appelez les races blanches d’Urantia, ce sont les descendants des hommes bleus, modifiés une première fois par un léger mélange avec les jaunes et les rouges, et ensuite fortement régénérés par l’assimilation de la plus grande partie de la race violette. [26]
L’évolution sociale d’ordre coopératif fut inaugurée par les instructeurs de Dalamatia. Pendant trois-cent-mille ans, l’humanité fut élevée dans l’idée qu’il fallait agir collectivement. L’homme bleu profita plus que tous les autres de ces enseignements premiers ; l’homme rouge en profita dans une certaine mesure et l’homme noir, moins que tous les autres. À des époques plus récentes, les races jaune et blanche ont présenté le développement social le plus avancé d’Urantia. [27]
Bien que les hommes bleus d’Europe n’aient pas atteint par eux-mêmes une grande civilisation culturelle, ils fournirent une base biologique comportant des lignées imprégnées de sang adamique. Quand ces dernières se mêlèrent aux envahisseurs andites ultérieurs, elles produisirent l’une des plus puissantes souches capables d’atteindre une civilisation dynamique qui soit jamais apparue sur Urantia depuis l’époque de la race violette et des Andites qui lui succédèrent.
Les peuples blancs modernes incorporent les lignées survivantes de la souche adamique qui se mêla aux races sangiks comprenant quelques éléments rouges et jaunes, mais plus spécialement des hommes bleus. Toutes les races blanches contiennent un pourcentage considérable de la souche andonite originelle, et encore plus des lignées primitives de Nodites. [28]
L’homme bleu n’est pas la race blanche. Les problèmes de racisme et d’eugénisme actuels ne concernent pas l’homme bleu.[29]
Concernant la race indigo, Le Livre d’Urantia dit :
- La race indigo. De même que les hommes rouges furent les plus avancés de tous les peuples Sangik, les hommes noirs en furent les moins progressifs. Ils furent les derniers à émigrer de leurs foyers des hautes terres. Ils allèrent en Afrique, prirent possession du continent et y restèrent toujours depuis lors, à l’exception de ceux qui furent enlevés de force, d’âge en âge, pour devenir esclaves.[30].
Le sang d’Adam a été dilué dans la plupart des races humaines, mais certaines en ont reçu plus que d’autres. Les races mêlées de l’Inde et les peuplades plus sombres d’Afrique ne présentaient pas d’attrait pour les Adamites. . . . [31]
Isolés en Afrique, les peuples indigo, comme les hommes rouges, ne profitèrent pas ou très peu de l’élévation raciale qu’ils auraient pu tirer d’un apport de lignées adamiques. Seule en Afrique, la race indigo fit peu de progrès jusqu’aux jours d’Orvonon, durant lesquels elle connut un grand réveil spirituel. Les hommes indigo oublièrent ensuite presque entièrement le « Dieu des Dieux » proclamé par Orvonon, mais ne perdirent pas entièrement le désir d’adorer l’Inconnu ; du moins maintinrent-ils une forme de culte éteinte seulement depuis quelques millénaires. [32]
Malgré leur retard, ces peuples indigo ont exactement le même statut devant les puissances célestes que n’importe quelle autre race terrestre. [33]
Dans la section citée ci-dessus sur les races Sangik, les auteurs utilisent subtilement des synonymes comme procédé littéraire pour souligner l’humanité de la race indigo. Les cinq désignations de couleurs précédentes étaient suivies du mot « homme ». Le mot « race » n’est utilisé que pour les indigos. Apparemment, les auteurs font cela – du titre de la sous-section au dernier paragraphe – pour mettre l’accent sur le statut égal des noirs comme partie d’une élévation mutante de l’histoire génétique humaine. Ils ne doivent pas être considérés comme des vestiges modernes de l’homme primitif en lente évolution. En ce sens, Le Livre d’Urantia offre une vision plus digne que la théorie « hors d’Afrique »[34], qui associe directement les noirs à « l’homme primitif » et comme précurseurs des humains modernes.
Concernant l’histoire de la race indigo, les auteurs racontent :
Les dernières peuplades Sangik à émigrer du centre d’origine de leurs races furent celles des hommes indigo. À peu près à l’époque où les hommes verts exterminaient la race orangée en Égypte et, ce faisant, s’affaiblissaient grandement eux-mêmes, le grand exode noir commença vers le sud, le long de la côte de Palestine. Plus tard, quand ces peuples indigo d’une grande vigueur physique envahirent l’Égypte, ils éliminèrent totalement les hommes verts par la seule force de leur nombre. Ces races indigo absorbèrent le restant de la race orangée et une grande partie de la race verte, si bien que certaines tribus indigo se trouvèrent considérablement enrichies par cette amalgamation raciale.
Il apparait ainsi que l’Égypte fut dominée d’abord par l’homme orangé, puis par l’homme vert, ensuite par l’homme indigo (noir), et plus tard encore par une race métisse formée d’hommes indigo et bleus, et d’hommes verts modifiés. Mais, longtemps avant l’arrivée d’Adam, les hommes bleus d’Europe et les races mélangées d’Arabie avaient chassé la race indigo hors d’Égypte et loin vers le sud du continent africain. [35]
L’Inde prédravidienne. Le mélange complexe des races aux Indes — englobant toutes les races de la terre, mais surtout la verte, l’orangée et la noire — entretenait une culture légèrement supérieure à celle des régions extérieures.
La civilisation saharienne. Les éléments supérieurs de la race indigo avaient leurs colonies les plus progressives dans les terres qui forment maintenant le grand désert du Sahara. Ce groupe indigo-noir contenait de nombreuses lignées des races orangée et verte submergées. [36]
Cependant, aux époques primitives, la migration des Adamites vers l’ouest ne rencontra guère d’obstacles. Le Sahara était un pâturage ouvert parsemé d’éleveurs et d’agriculteurs. Ces Sahariens ne se lancèrent jamais dans la manufacture ; ils n’étaient pas non plus des bâtisseurs de villes. Les Sahariens étaient un groupe indigo-noir comportant de larges apports des races verte et orangée alors éteintes. Ils reçurent toutefois un contingent très limité d’hérédité violette avant que le soulèvement de la croute terrestre et le changement d’orientation des vents humides eussent dispersé les restes de cette civilisation prospère et pacifique. [37]
Vers la fin des migrations Sangik, les races orangée et verte ont disparu, l’homme rouge occupe l’Amérique du Nord, l’homme jaune l’Asie orientale, l’homme bleu l’Europe, et la race indigo a gravité vers l’Afrique. L’Inde est peuplée d’un mélange des races Sangik secondaires, et l’homme brun, croisement du rouge et du jaune, détient les iles situées au large de la côte asiatique. Une race amalgamée douée d’un potentiel plutôt supérieur occupe les hautes terres de l’Amériques du Sud. Les Andonites les plus purs vivent dans les régions arctiques de l’Europe, en Islande, au Groenland et dans le Nord-Est de l’Amérique du Nord. [38]
La civilisation saharienne avait été disloquée par la sècheresse, et celle du Bassin méditerranéen par les inondations. Les races bleues n’avaient pas encore réussi à développer une culture avancée. Les Andonites étaient encore éparpillés dans les régions de l’Asie centrale et l’Arctique. Les races verte et orangée avaient été exterminées en tant que races. La race indigo se dirigeait vers le sud de l’Afrique pour y commencer sa lente et longue dégénérescence raciale, qui se poursuivit longtemps. [39]
Il y a bien longtemps, avant que les conquêtes mondiales ne soient devenues une question morale, l’humanité s’est en quelque sorte divisée selon des lignes raciales. Cela a permis aux différentes races (aussi mélangées qu’elles aient pu être à ce moment-là) de développer leurs propres cultures, de progresser et de régresser à leur manière. Les auteurs du Livre d’Urantia soulignent simplement certaines des facettes les plus évidentes du développement racial et nous demandent de réfléchir sérieusement à ses implications.
Bien que la race indigo soit par définition désavantagée par rapport aux races Sangik primaires, cela ne signifie pas que la race entière soit sous-normale. Rien dans Le Livre d’Urantia ne soutient une vision aussi extrême des Sangiks secondaires. Bien au contraire, les auteurs soulignent l’égalité du statut de la race indigo (noire).
Que nous parlions en termes d’avantagé/défavorisé, de supérieur/inférieur ou de progressiste/arriéré, le contexte de ces termes est toujours en mouvement et de plus en plus complexe au fil du temps, car certaines parties du monde, tant génétiquement que culturellement, progressent plus que d’autres. Ce processus crée un différentiel génétique toujours plus grand. À l’origine, les dons de l’homme indigo moyen étaient supérieurs à ceux de l’Andonite moyen – physiquement, intellectuellement et spirituellement. Le Livre d’Urantia décrit également la race indigo comme physiquement supérieure à certains égards aux Sangiks primaires. Mais tout comme les premiers Andonites ont dû faire le choix de s’accoupler de manière progressive ou rétrograde, les races Sangik ont le potentiel d’élever ou de dégrader leur dotation génétique originale. Cela peut se produire de diverses manières : guerre, mauvaises pratiques d’accouplement, environnements qui ne stimulent pas le développement, croyances et pratiques religieuses peu judicieuses, etc.
Les auteurs écrivent avec sagesse de manière à nous rappeler constamment ce continuum eugénique. Développer des expressions matures de civilisation est un long processus qui n’est pas encore terminé. Le Livre d’Urantia souligne comment même nos expressions les plus avancées de culture reflètent les croyances les plus primitives.
. . . En Afrique, les indigènes font beaucoup d’embarras autour de leurs pierres fétiches. En fait, les tribus et peuplades arriérées continuent à manifester à leurs pierres une vénération superstitieuse. Aujourd’hui encore, l’adoration des pierres est fort répandue dans le monde. Les pierres tombales sont un symbole survivant des images et idoles que l’on sculptait dans la pierre en liaison avec des croyances aux fantômes et aux esprits des compagnons trépassés.[40]
La définition des Néandertaliens donnée par Le Livre d’Urantia est utilisée dans ce cas. Voir Annexe 1: Taxonomie basée sur le Livre d’Urantia. ↩︎
LU 78:1.8. Notez dans ce paragraphe et le précédent combien les auteurs sont flexibles dans leur utilisation de « homme » et de « race ». ↩︎
Voir chapitre 10, « Aryens et Blancs ». ↩︎
« Les premiers enseignants de la religion de Salem pénétrèrent jusqu’aux tribus les plus reculées d’Afrique et d’Eurasie, prêchant toujours l’évangile de Machiventa selon lequel la foi et la confiance de l’homme dans le Dieu unique et universel sont le seul prix à payer pour obtenir la faveur divine. » LU 94:0.1. « Machiventa » est le nom spécifique d’un individu de l’ordre de Melchizédek – dans l’Ancien Testament, Abraham est censé avoir payé une dîme à Melchizédek après une bataille. Les auteurs font référence au travail en cours de ces missionnaires. ↩︎
Note de l’éditeur: Il existe actuellement deux théories majeures pour expliquer l’origine et l’évolution des humains modernes. L’une est la théorie polygénique ou hypothèse multirégionale, selon laquelle Homo Sapiens a évolué en tant qu’espèce interconnectée avec Homo Erectus. Une autre théorie, la plus largement acceptée, est le modèle monogéniste, ou « hors d’Afrique », selon lequel Homo Sapiens a évolué uniquement en Afrique et s’est ensuite répandu dans le reste du monde. https://en.wikipedia.org/wiki/Early_modern_human#Age_and_speciation_process ↩︎