La conscience, et encore moins la conscience de soi, ne peut être expliquée par aucune théorie d'association électronique mécaniste ou de phénomènes énergétiques matérialistes. [1]
La conscience de soi consiste en une prise de conscience intellectuelle de la réalité de la personnalité; elle comprend la capacité de reconnaître la réalité des autres personnalités. Elle implique la reconnaissance de la réalité du ministère de l'esprit et la réalisation de l'indépendance relative du libre arbitre créateur et déterminant. [2] On est libre de choisir et d'agir uniquement dans le domaine de sa conscience. [3]
La conscience de soi est par essence une conscience communautaire : Dieu et l'homme, le Père et le fils, le Créateur et la créature. Dans la conscience de soi humaine, quatre réalisations de la réalité de l'univers sont latentes et inhérentes : [4]
La dotation de l'esprit, même chez les êtres impersonnels, les qualifie pour penser et les dote de conscience malgré l'absence totale de personnalité. [5]
Le type de connaissance évolutionnaire n'est que l'accumulation de matériel de mémoire protoplasmique; c'est la forme la plus primitive de conscience des créatures. [6]
L'esprit n'est pas inhérent à l'énergie; l'énergie est réceptive et réceptive à l'esprit; l'esprit peut être superposé à l'énergie, mais la conscience n'est pas inhérente au niveau purement matériel. [7] La conscience mortelle procède du fait à la signification, puis à la valeur. [8]
Dans l'expérience mortelle, l'intellect humain réside dans les pulsations rythmiques des esprits-mentaux adjuvats et effectue ses décisions dans l'arène produite par l'encircuitement au sein de ce ministère. [9]
La conscience humaine repose doucement sur le mécanisme électrochimique situé en dessous et touche délicatement le système énergétique esprit-morontiel situé au-dessus. [10]
Et de même qu'il est cette voie vivante d'ascension du soi vers Dieu, de même le Suprême est la voie vivante de la conscience finie vers la transcendance de la conscience, voire vers la perspicacité de l'absonité. [11] Nous devrions confier toutes les questions mentales au-delà du niveau mort de la conscience à la garde des Ajusteurs. [12]
Il existe un vaste ensemble de connaissances spirituelles essentielles, de vérités indispensables à une haute réalisation spirituelle, qui ne peuvent être reçues consciemment; la conscience de soi mettrait effectivement en péril la certitude de la réception. [13] La conscience de la personnalité de l'homme, sa conscience de soi, dépend aussi directement de ce fait même de conscience innée des autres . [14] La conscience de soi, en elle-même, n'est pas l'âme. [15]
Voir aussi: LU 16:9.