ÉTUDES SUR LA MYSTIQUE ISLAMIQUE
PAR REYNOLD A. NICHOLSON
CONFÉRENTIEL EN PERSAN À L'UNIVERSITÉ DE CAMBRIDGE
ANCIEN FELLOW DU TRINITY COLLEGE
ANCIEN PROFESSEUR D'ARABE DE SIR THOMAS ADAMS À L'UNIVERSITÉ DE CAMBRIDGE
PRESSES UNIVERSITAIRES DE CAMBRIDGE
[1921]
Numérisé, corrigé et formaté sur sacred-texts.com par John Bruno Hare, juillet 2008. Ce texte est dans le domaine public aux États-Unis car il a été publié avant 1922.
La confusion (hayra) causée par le fait de laisser le regard errer dans différentes directions est pernicieuse ; mais digne de louanges, lorsqu’elle résulte d’une contemplation concentrée sur la beauté du Bien-Aimé. Ce dernier est caractéristique de celui qui s’est perdu dans la contemplation divine. « Ô Seigneur, augmente mon égarement ! » était la prière d’un soufi célèbre.p. 208
Il s’agit d’une étude de trois figures du Soufiisme ancien : Abu Sa’id (né en 967, décédé en 1049), al-Jili (né en 1365-9, décédé en 1406-1417) et Ibnu 'l-Farid (né en 1182, décédé en 1235). Le texte comprend des récits historiques et légendaires de ces maîtres soufis, ainsi qu’une discussion détaillée de leur philosophie et de leur théologie. Le livre se termine par une traduction critique étendue des Odes d’Ibnu 'l-Farid.
Reynold Nicholson a également écrit The Mystics of Islam et a traduit The Secrets of the Self d’Iqbal. Sa traduction du Masnavi de Rumi entre 1925 et 1940 (qui, pour des raisons de droits d’auteur, ne peut être publiée sur ce site) est considérée comme le chef-d’œuvre de sa vie et la base d’une grande partie de l’intérêt contemporain pour Rumi.