Le Livre d'Urantia en anglais est dans le domaine public mondial depuis 2006.
Traductions : © 2014 Urantia Foundation
Fascicule 77. Les créatures médianes |
Table des matières
Version unique |
Fascicule 79. L’expansion andite en Orient |
THE VIOLET RACE AFTER THE DAYS OF ADAM
LA RACE VIOLETTE APRÈS LES JOURS D’ADAM
1955 78:0.1 THE second Eden was the cradle of civilization for almost thirty thousand years. Here in Mesopotamia the Adamic peoples held forth, sending out their progeny to the ends of the earth, and latterly, as amalgamated with the Nodite and Sangik tribes, were known as the Andites. From this region went those men and women who initiated the doings of historic times, and who have so enormously accelerated cultural progress on Urantia.
2014 78:0.1 LE second Éden fut le berceau de la civilisation pendant près de trente-mille ans. Les peuples adamiques se maintinrent là, en Mésopotamie, et envoyèrent leur progéniture aux confins de la terre. Plus tard, quand ils s’amalgamèrent avec les tribus nodites et sangiks, ils furent connus sous le nom d’Andites. De cette région partirent les hommes et les femmes qui inaugurèrent les activités des temps historiques et accélérèrent prodigieusement les progrès culturels sur Urantia.[1][1][2][3]
1955 78:0.2 This paper depicts the planetary history of the violet race, beginning soon after the default of Adam, about 35,000 B.C., and extending down through its amalgamation with the Nodite and Sangik races, about 15,000 B.C., to form the Andite peoples and on to its final disappearance from the Mesopotamian homelands, about 2000 B.C.
2014 78:0.2 Ce fascicule décrit l’histoire planétaire de la race violette, en commençant peu après la faute d’Adam, environ 35 000 ans av. J.-C. Le récit se poursuit par la fusion de la race violette avec les races nodites et sangiks, vers l’an 15 000 av. J.-C. pour former le peuple Andite, qui disparut de son foyer de Mésopotamie environ 2 000 ans av. J.-C.[2]
1. RACIAL AND CULTURAL DISTRIBUTION
1. RÉPARTITION RACIALE ET CULTURELLE
1955 78:1.1 Although the minds and morals of the races were at a low level at the time of Adam’s arrival, physical evolution had gone on quite unaffected by the exigencies of the Caligastia rebellion. Adam’s contribution to the biologic status of the races, notwithstanding the partial failure of the undertaking, enormously upstepped the people of Urantia.
2014 78:1.1 Bien que le mental et la morale des races fussent à un niveau assez bas au moment de l’arrivée d’Adam, leur évolution physique s’était poursuivie sans être aucunement affectée par la crise de la rébellion de Caligastia. La contribution d’Adam au statut biologique des races, malgré l’échec partiel de son entreprise, rehaussa énormément les humains d’Urantia.[3]
1955 78:1.2 Adam and Eve also contributed much that was of value to the social, moral, and intellectual progress of mankind; civilization was immensely quickened by the presence of their offspring. But thirty-five thousand years ago the world at large possessed little culture. Certain centers of civilization existed here and there, but most of Urantia languished in savagery. Racial and cultural distribution was as follows:
2014 78:1.2 Adam et Ève apportèrent aussi beaucoup d’éléments précieux au progrès social, moral et intellectuel de l’humanité. La civilisation fut immensément vivifiée par la présence de leurs descendants. Mais, il y a 35 000 ans, le monde dans son ensemble était peu cultivé. Certains centres de civilisation existaient çà et là, mais la majeure partie d’Urantia languissait à l’état sauvage. La répartition raciale et culturelle était la suivante :[2]
1955 78:1.3 1. The violet race—Adamites and Adamsonites. The chief center of Adamite culture was in the second garden, located in the triangle of the Tigris and Euphrates rivers; this was indeed the cradle of Occidental and Indian civilizations. The secondary or northern center of the violet race was the Adamsonite headquarters, situated east of the southern shore of the Caspian Sea near the Kopet mountains. From these two centers there went forth to the surrounding lands the culture and life plasm which so immediately quickened all the races.
2014 78:1.3 1. La race violette — les Adamites et les Adamsonites. Le principal centre de culture adamite se trouvait dans le second jardin situé dans le triangle du Tigre et de l’Euphrate ; ce fut vraiment le berceau des civilisations occidentales et indiennes. Le centre secondaire ou nordique de la race violette était le quartier général adamsonite situé à l’est de la rive Sud de la mer Caspienne, près des monts Kopet. C’est à partir de ces deux centres que se répandirent, dans les pays voisins, la culture et le plasma vital qui vivifièrent immédiatement toutes les races.[1][4][3]
1955 78:1.4 2. Pre-Sumerians and other Nodites. There were also present in Mesopotamia, near the mouth of the rivers, remnants of the ancient culture of the days of Dalamatia. With the passing millenniums, this group became thoroughly admixed with the Adamites to the north, but they never entirely lost their Nodite traditions. Various other Nodite groups that had settled in the Levant were, in general, absorbed by the later expanding violet race.
2014 78:1.4 2. Les Présumériens et autres Nodites. Il existait aussi en Mésopotamie, près de l’embouchure des fleuves, des restes de l’ancienne culture du temps de Dalamatia. Avec l’écoulement des millénaires, ce groupe se mêla complètement aux Adamites du nord, mais ne perdit jamais entièrement ses traditions nodites. Divers autres groupes de Nodites qui s’étaient installés au Levant furent en général absorbés par la race violette au cours de son expansion ultérieure.
1955 78:1.5 3. The Andonites maintained five or six fairly representative settlements to the north and east of the Adamson headquarters. They were also scattered throughout Turkestan, while isolated islands of them persisted throughout Eurasia, especially in mountainous regions. These aborigines still held the northlands of the Eurasian continent, together with Iceland and Greenland, but they had long since been driven from the plains of Europe by the blue man and from the river valleys of farther Asia by the expanding yellow race.
2014 78:1.5 3. Les Andonites entretinrent cinq ou six colonies assez représentatives au nord et à l’est du quartier général d’Adamson. D’autres Andonites étaient dispersés dans le Turkestan, et certains groupes isolés d’entre eux subsistèrent dans toute l’Eurasie, spécialement dans les régions montagneuses. Ces aborigènes occupaient encore les terres septentrionales du continent eurasien ainsi que l’Islande et le Groenland, mais ils avaient été, depuis longtemps, chassés des plaines d’Europe par les hommes bleus, et des vallées des fleuves asiatiques plus éloignés par la race jaune en expansion.
1955 78:1.6 4. The red man occupied the Americas, having been driven out of Asia over fifty thousand years before the arrival of Adam.
2014 78:1.6 4. Les hommes rouges occupaient les Amériques après avoir été chassés d’Asie plus de cinquante-mille ans avant l’arrivée d’Adam.
1955 78:1.7 5. The yellow race. The Chinese peoples were well established in control of eastern Asia. Their most advanced settlements were situated to the northwest of modern China in regions bordering on Tibet.
2014 78:1.7 5. La race jaune. Les peuples chinois étaient bien établis dans le contrôle de l’Asie orientale. Leurs colonies les plus avancées se trouvaient au nord-ouest de la Chine moderne, dans les régions limitrophes du Tibet.
1955 78:1.8 6. The blue race. The blue men were scattered all over Europe, but their better centers of culture were situated in the then fertile valleys of the Mediterranean basin and in northwestern Europe. Neanderthal absorption had greatly retarded the culture of the blue man, but he was otherwise the most aggressive, adventurous, and exploratory of all the evolutionary peoples of Eurasia.
2014 78:1.8 6. La race bleue. Les hommes bleus étaient dispersés dans toute l’Europe, mais leurs meilleurs centres de culture étaient situés dans les vallées, alors fertiles, du Bassin méditerranéen et dans le Nord-Ouest de l’Europe. L’absorption des hommes du Néandertal avait grandement retardé la culture des hommes bleus, mais, par ailleurs, ils étaient les plus dynamiques, les plus aventureux et les plus explorateurs de tous les peuples évolutionnaires d’Eurasie.[5][6]
1955 78:1.9 7. Pre-Dravidian India. The complex mixture of races in India—embracing every race on earth, but especially the green, orange, and black—maintained a culture slightly above that of the outlying regions.
2014 78:1.9 7. L’Inde prédravidienne. Le mélange complexe des races aux Indes — englobant toutes les races de la terre, mais surtout la verte, l’orangée et la noire — entretenait une culture légèrement supérieure à celle des régions extérieures.
1955 78:1.10 8. The Sahara civilization. The superior elements of the indigo race had their most progressive settlements in what is now the great Sahara desert. This indigo-black group carried extensive strains of the submerged orange and green races.
2014 78:1.10 8. La civilisation saharienne. Les éléments supérieurs de la race indigo avaient leurs colonies les plus progressives dans les terres qui forment maintenant le grand désert du Sahara. Ce groupe indigo-noir contenait de nombreuses lignées des races orangée et verte submergées.
1955 78:1.11 9. The Mediterranean basin. The most highly blended race outside of India occupied what is now the Mediterranean basin. Here blue men from the north and Saharans from the south met and mingled with Nodites and Adamites from the east.
2014 78:1.11 9. Le Bassin méditerranéen. La race la plus complètement mélangée en dehors de l’Inde occupait ce qui est maintenant le Bassin méditerranéen. Les hommes bleus du Nord et les Sahariens du Sud s’y rencontrèrent et s’y mêlèrent avec des Nodites et des Adamites orientaux.
1955 78:1.12 This was the picture of the world prior to the beginnings of the great expansions of the violet race, about twenty-five thousand years ago. The hope of future civilization lay in the second garden between the rivers of Mesopotamia. Here in southwestern Asia there existed the potential of a great civilization, the possibility of the spread to the world of the ideas and ideals which had been salvaged from the days of Dalamatia and the times of Eden.
2014 78:1.12 Telle était l’image du monde avant les débuts des grandes expansions de la race violette, il y a environ vingt-cinq-mille ans. L’espoir de la civilisation future se trouvait dans le second jardin, entre les fleuves de Mésopotamie. Cette région de l’Asie du Sud-Ouest contenait le potentiel d’une grande civilisation, la possibilité de répandre dans le monde les idées et les idéaux des temps de Dalamatia et de l’époque d’Éden sauvés du naufrage.
2. THE ADAMITES IN THE SECOND GARDEN
2. LES ADAMITES DANS LE SECOND JARDIN
1955 78:2.1 For thousands of years the sons of Adam labored along the rivers of Mesopotamia, working out their irrigation and flood-control problems to the south, perfecting their defenses to the north, and attempting to preserve their traditions of the glory of the first Eden.
2014 78:2.1 Pendant des milliers d’années, les fils d’Adam travaillèrent le long des fleuves de Mésopotamie, résolvant vers le sud leurs problèmes d’irrigation et de contrôle des inondations, perfectionnant leurs défenses au nord, et s’efforçant de préserver leurs traditions de la gloire du premier Éden.
1955 78:2.2 The heroism displayed in the leadership of the second garden constitutes one of the amazing and inspiring epics of Urantia’s history. These splendid souls never wholly lost sight of the purpose of the Adamic mission, and therefore did they valiantly fight off the influences of the surrounding and inferior tribes while they willingly sent forth their choicest sons and daughters in a steady stream as emissaries to the races of earth. Sometimes this expansion was depleting to the home culture, but always these superior peoples would rehabilitate themselves.
2014 78:2.2 L’héroïsme dont ils firent preuve dans la direction du second jardin constitue l’une des épopées les plus étonnantes et inspirantes de l’histoire d’Urantia. Ces âmes splendides ne perdirent jamais entièrement de vue les buts de la mission adamique ; c’est pourquoi les Adamites combattirent vaillamment l’influence des tribus environnantes et inférieures, tandis qu’ils envoyèrent volontairement leurs fils et filles les mieux doués en un flot constant d’émissaires auprès des races de la terre. Cette expansion épuisait parfois leur propre culture, mais ce peuple supérieur réussissait toujours à se reconstituer.[2][3]
1955 78:2.3 The civilization, society, and cultural status of the Adamites were far above the general level of the evolutionary races of Urantia. Only among the old settlements of Van and Amadon and the Adamsonites was there a civilization in any way comparable. But the civilization of the second Eden was an artificial structure — it had not been evolved—and was therefore doomed to deteriorate until it reached a natural evolutionary level.
2014 78:2.3 La civilisation, la société et le statut culturel des Adamites se situaient très au-dessus du niveau général des races évolutionnaires d’Urantia. Il n’y avait de civilisation vraiment comparable que parmi les vieilles colonies de Van et d’Amadon et chez les Adamsonites. Mais la civilisation du second Éden était une structure artificielle — elle ne résultait pas d’une évolution — et, en conséquence, elle était condamnée à dégénérer jusqu’à son niveau évolutionnaire naturel.[7][8][2][3]
1955 78:2.4 Adam left a great intellectual and spiritual culture behind him, but it was not advanced in mechanical appliances since every civilization is limited by available natural resources, inherent genius, and sufficient leisure to insure inventive fruition. The civilization of the violet race was predicated on the presence of Adam and on the traditions of the first Eden. After Adam’s death and as these traditions grew dim through the passing millenniums, the cultural level of the Adamites steadily deteriorated until it reached a state of reciprocal balance with the status of the surrounding peoples and the naturally evolving cultural capacities of the violet race.
2014 78:2.4 Adam laissa derrière lui une grande culture intellectuelle et spirituelle, mais elle était pauvre en applications mécaniques, car toute civilisation est limitée par les ressources naturelles disponibles, le génie inné et les loisirs suffisants pour assurer la mise en œuvre des inventions. La civilisation de la race violette était fondée sur la présence d’Adam et les traditions du premier Éden. Après la mort d’Adam et à mesure que les millénaires qui passaient estompaient les traditions, le niveau culturel des Adamites ne cessa de décliner jusqu’à ce que l’équilibre ait été atteint entre le statut des peuplades environnantes et l’évolution naturelle des capacités culturelles de la race violette.[7][9]
3. EARLY EXPANSIONS OF THE ADAMITES
3. LES PREMIÈRES EXPANSIONS DES ADAMITES
1955 78:3.1 The violet race retained the Edenic traditions of peacefulness for many millenniums, which explains their long delay in making territorial conquests. When they suffered from population pressure, instead of making war to secure more territory, they sent forth their excess inhabitants as teachers to the other races. The cultural effect of these earlier migrations was not enduring, but the absorption of the Adamite teachers, traders, and explorers was biologically invigorating to the surrounding peoples.
2014 78:3.1 La race violette conserva, pendant de nombreux millénaires, les traditions pacifiques d’Éden, ce qui explique le long retard des Adamites à faire des conquêtes territoriales. Quand ils souffraient d’un excès de population, au lieu de faire la guerre pour s’assurer plus de territoires, ils envoyaient l’excédent de leurs habitants comme instructeurs auprès des autres races. L’effet culturel de ces premières migrations n’était pas durable, mais l’absorption des éducateurs, des commerçants et des explorateurs adamiques fortifiait biologiquement les peuplades environnantes.[9][2]
1955 78:3.2 Some of the Adamites early journeyed westward to the valley of the Nile; others penetrated eastward into Asia, but these were a minority. The mass movement of the later days was extensively northward and thence westward. It was, in the main, a gradual but unremitting northward push, the greater number making their way north and then circling westward around the Caspian Sea into Europe.
2014 78:3.2 Quelques Adamites se dirigèrent de bonne heure à l’ouest vers la vallée du Nil ; d’autres allèrent vers l’est et pénétrèrent en Asie, mais ils formaient une minorité. Les mouvements de masse des époques plus tardives s’orientèrent largement vers le nord et de là vers l’ouest. Dans l’ensemble, ce fut une poussée graduelle, mais incessante vers le nord, la majorité des émigrants se dirigeant vers le nord, puis tournant vers l’ouest autour de la mer Caspienne et pénétrant en Europe.[1][2]
1955 78:3.3 About twenty-five thousand years ago many of the purer elements of the Adamites were well on their northern trek. And as they penetrated northward, they became less and less Adamic until, by the times of their occupation of Turkestan, they had become thoroughly admixed with the other races, particularly the Nodites. Very few of the pure-line violet peoples ever penetrated far into Europe or Asia.
2014 78:3.3 Il y a environ 25 000 ans, un grand nombre des Adamites les plus purs était bien en route pour émigrer vers le nord et, à mesure qu’ils avançaient dans cette direction, ils devenaient de moins en moins adamiques. À la fin, quand ils occupèrent le Turkestan, ils s’étaient complètement mêlés aux autres races, et particulièrement aux Nodites. Les éléments de pure race violette ne pénétrèrent profondément en Europe et en Asie qu’en très petit nombre.[1]
1955 78:3.4 From about 30,000 to 10,000 B.C. epoch-making racial mixtures were taking place throughout southwestern Asia. The highland inhabitants of Turkestan were a virile and vigorous people. To the northwest of India much of the culture of the days of Van persisted. Still to the north of these settlements the best of the early Andonites had been preserved. And both of these superior races of culture and character were absorbed by the northward-moving Adamites. This amalgamation led to the adoption of many new ideas; it facilitated the progress of civilization and greatly advanced all phases of art, science, and social culture.
2014 78:3.4 Entre l’an 30 000 et l’an 10 000 avant J.-C., des mélanges raciaux faisant époque eurent lieu dans toute l’Asie du Sud-Ouest. Les habitants des hautes terres du Turkestan étaient un peuple viril et vigoureux. Au Nord-Ouest de l’Inde, une bonne partie de la culture du temps de Van subsistait. Encore au nord de ces colonies, les meilleurs Andonites primitifs s’étaient conservés. Et ces deux races de culture et de caractère supérieurs furent absorbées par les Adamites se déplaçant vers le nord. Cette amalgamation conduisit à adopter bien des idées nouvelles ; elle facilita les progrès de la civilisation et fit avancer considérablement toutes les phases de l’art, de la science et de la culture sociale.
1955 78:3.5 As the period of the early Adamic migrations ended, about 15,000 B.C., there were already more descendants of Adam in Europe and central Asia than anywhere else in the world, even than in Mesopotamia. The European blue races had been largely infiltrated. The lands now called Russia and Turkestan were occupied throughout their southern stretches by a great reservoir of the Adamites mixed with Nodites, Andonites, and red and yellow Sangiks. Southern Europe and the Mediterranean fringe were occupied by a mixed race of Andonite and Sangik peoples—orange, green, and indigo—with a sprinkling of the Adamite stock. Asia Minor and the central-eastern European lands were held by tribes that were predominantly Andonite.
2014 78:3.5 Quand la période des migrations adamiques primitives prit fin, vers l’an 15 000 av. J.-C. il y avait déjà plus de descendants d’Adam en Europe et en Asie centrale que partout ailleurs dans le monde, et même qu’en Mésopotamie. Les races bleues européennes avaient été largement imprégnées. Les pays que l’on appelle aujourd’hui la Russie et le Turkestan étaient occupés dans toutes leurs régions méridionales par un grand réservoir d’Adamites mêlés de Nodites, d’Andonites et de Sangiks rouges et jaunes. L’Europe du Sud et la lisière de la Méditerranée étaient habitées par une race mixte d’Andonites et de Sangiks — orangés, verts et indigo — avec une touche de la souche adamite. L’Asie Mineure et les pays du centre-est de l’Europe étaient occupés par des tribus de prédominance andonite.[1]
1955 78:3.6 A blended colored race, about this time greatly reinforced by arrivals from Mesopotamia, held forth in Egypt and prepared to take over the disappearing culture of the Euphrates valley. The black peoples were moving farther south in Africa and, like the red race, were virtually isolated.
2014 78:3.6 Une race mêlée de couleur, grandement renforcée vers cette époque par des arrivées de Mésopotamiens, se maintenait en Égypte et se préparait à prendre le relais de la culture en voie de disparition de la vallée de l’Euphrate. Les peuplades noires se déplaçaient vers le sud de l’Afrique ; comme la race rouge, elles étaient pratiquement isolées.[9]
1955 78:3.7 The Saharan civilization had been disrupted by drought and that of the Mediterranean basin by flood. The blue races had, as yet, failed to develop an advanced culture. The Andonites were still scattered over the Arctic and central Asian regions. The green and orange races had been exterminated as such. The indigo race was moving south in Africa, there to begin its slow but long-continued racial deterioration.
2014 78:3.7 La civilisation saharienne avait été disloquée par la sècheresse, et celle du Bassin méditerranéen par les inondations. Les races bleues n’avaient pas encore réussi à développer une culture avancée. Les Andonites étaient encore éparpillés dans les régions de l’Asie centrale et l’Arctique. Les races verte et orangée avaient été exterminées en tant que races. La race indigo se dirigeait vers le sud de l’Afrique pour y commencer sa lente et longue dégénérescence raciale, qui se poursuivit longtemps.
1955 78:3.8 The peoples of India lay stagnant, with a civilization that was unprogressing; the yellow man was consolidating his holdings in central Asia; the brown man had not yet begun his civilization on the near-by islands of the Pacific.
2014 78:3.8 Les peuples de l’Inde restaient stagnants, avec une civilisation qui ne progressait pas. Les hommes jaunes consolidaient leur mainmise sur l’Asie centrale. Les hommes bruns n’avaient pas encore inauguré leur civilisation dans les iles du Pacifique proches de l’Asie.
1955 78:3.9 These racial distributions, associated with extensive climatic changes, set the world stage for the inauguration of the Andite era of Urantia civilization. These early migrations extended over a period of ten thousand years, from 25,000 to 15,000 B.C. The later or Andite migrations extended from about 15,000 to 6000 B.C.
2014 78:3.9 Ces répartitions raciales, associées à de vastes changements de climat, préparèrent la scène du monde pour l’inauguration de l’ère andite de la civilisation d’Urantia. Ces premières migrations s’étendirent sur une période de dix millénaires, entre l’an 25 000 et l’an 15 000 av. J.-C. Les migrations ultérieures ou andites eurent lieu approximativement entre l’an 15 000 et l’an 6 000 av. J.-C.[7]
1955 78:3.10 It took so long for the earlier waves of Adamites to pass over Eurasia that their culture was largely lost in transit. Only the later Andites moved with sufficient speed to retain the Edenic culture at any great distance from Mesopotamia.
2014 78:3.10 Les Adamites des premières migrations mirent tellement de temps à traverser l’Eurasie qu’ils perdirent, en cours de route, une grande partie de leur culture. Seuls les Andites venus plus tard se déplacèrent avec une rapidité suffisante pour conserver leur culture édénique à de grandes distances de la Mésopotamie.
4. THE ANDITES
4. LES ANDITES
1955 78:4.1 The Andite races were the primary blends of the pure-line violet race and the Nodites plus the evolutionary peoples. In general, Andites should be thought of as having a far greater percentage of Adamic blood than the modern races. In the main, the term Andite is used to designate those peoples whose racial inheritance was from one-eighth to one-sixth violet. Modern Urantians, even the northern white races, contain much less than this percentage of the blood of Adam.
2014 78:4.1 Les races andites étaient les mélanges primaires de la race violette en ligne directe et des Nodites avec l’addition de peuplades évolutionnaires. En général, il faut penser aux Andites comme ayant un pourcentage de sang adamique bien plus élevé que les races modernes. Dans l’ensemble, on emploie le terme Andite pour désigner les peuples possédant un sixième à un huitième d’hérédité violette. Les Urantiens modernes, même ceux des races blanches nordiques, contiennent un pourcentage bien inférieur du sang d’Adam.[2][7][10][11][12][1][2][3]
1955 78:4.2 The earliest Andite peoples took origin in the regions adjacent to Mesopotamia more than twenty-five thousand years ago and consisted of a blend of the Adamites and Nodites. The second garden was surrounded by concentric circles of diminishing violet blood, and it was on the periphery of this racial melting pot that the Andite race was born. Later on, when the migrating Adamites and Nodites entered the then fertile regions of Turkestan, they soon blended with the superior inhabitants, and the resultant race mixture extended the Andite type northward.
2014 78:4.2 Les tout premiers peuples andites eurent leur origine dans les régions adjacentes à la Mésopotamie il y a plus de vingt-cinq-mille ans et consistèrent en un mélange d’Adamites et de Nodites. Le second jardin était entouré de zones concentriques où les habitants avaient de moins en moins de sang violet, et c’est sur la périphérie de ce creuset racial que naquit la race andite. Plus tard, quand les Adamites et les Nodites migrateurs pénétrèrent dans les régions alors fertiles du Turkestan, ils se mêlèrent rapidement à leurs habitants supérieurs, et le mélange racial qui en résulta étendit, vers le nord, le type andite.[13][14][2]
1955 78:4.3 The Andites were the best all-round human stock to appear on Urantia since the days of the pure-line violet peoples. They embraced most of the highest types of the surviving remnants of the Adamite and Nodite races and, later, some of the best strains of the yellow, blue, and green men.
2014 78:4.3 Les Andites furent, à tous points de vue, la meilleure race humaine apparue sur Urantia depuis l’époque des peuplades de pure race violette. Ils englobèrent la plupart des types supérieurs des restes survivants des races adamite et nodite, et, plus tard, quelques-unes des meilleures lignées d’hommes jaunes, bleus et verts.[2][2]
1955 78:4.4 These early Andites were not Aryan; they were pre-Aryan. They were not white; they were pre-white. They were neither an Occidental nor an Oriental people. But it is Andite inheritance that gives to the polyglot mixture of the so-called white races that generalized homogeneity which has been called Caucasoid.
2014 78:4.4 Ces premiers Andites n’étaient pas des Aryens, mais des Préaryens. Ils n’étaient pas blancs, mais « préblancs ». Ils n’étaient ni un peuple occidental ni un peuple oriental, mais c’est l’hérédité andite qui donne au mélange polyglotte des races dites blanches cette homogénéité générale que l’on a appelée caucasoïde.[2][12][1]
1955 78:4.5 The purer strains of the violet race had retained the Adamic tradition of peace-seeking, which explains why the earlier race movements had been more in the nature of peaceful migrations. But as the Adamites united with the Nodite stocks, who were by this time a belligerent race, their Andite descendants became, for their day and age, the most skillful and sagacious militarists ever to live on Urantia. Thenceforth the movements of the Mesopotamians grew increasingly military in character and became more akin to actual conquests.
2014 78:4.5 Les lignées les plus pures de la race violette avaient conservé la tradition adamique de rechercher la paix, ce qui explique pourquoi les premiers déplacements raciaux eurent plutôt la nature de migrations pacifiques. Mais, à mesure que les Adamites s’unirent avec les souches nodites, qui étaient alors une race belliqueuse, leurs descendants Andites devinrent, pour leur époque, les militaristes les plus habiles et les plus sagaces qui aient jamais vécu sur Urantia. Les déplacements des Mésopotamiens prirent désormais un caractère de plus en plus militaire et s’apparentèrent davantage à de réelles conquêtes.[1][2]
1955 78:4.6 These Andites were adventurous; they had roving dispositions. An increase of either Sangik or Andonite stock tended to stabilize them. But even so, their later descendants never stopped until they had circumnavigated the globe and discovered the last remote continent.
2014 78:4.6 Les Andites étaient aventureux ; ils avaient des dispositions vagabondes. Une addition de souches sangik ou andonite tendit à les stabiliser. Mais, même ainsi, leurs descendants n’eurent pas de cesse avant d’avoir effectué la circumnavigation du globe et découvert le dernier des continents lointains.[1]
5. THE ANDITE MIGRATIONS
5. LES MIGRATIONS ANDITES
1955 78:5.1 For twenty thousand years the culture of the second garden persisted, but it experienced a steady decline until about 15,000 B.C., when the regeneration of the Sethite priesthood and the leadership of Amosad inaugurated a brilliant era. The massive waves of civilization which later spread over Eurasia immediately followed the great renaissance of the Garden consequent upon the extensive union of the Adamites with the surrounding mixed Nodites to form the Andites.
2014 78:5.1 La culture du second jardin persista pendant vingt-mille ans, mais elle subit un déclin continu jusqu’à l’an 15 000 av. J.-C., où la régénération de la prêtrise séthite et le commandement d’Amosad inaugurèrent une ère brillante. Les vagues massives de civilisation qui se répandirent plus tard sur l’Eurasie suivirent immédiatement la grande renaissance du Jardin consécutive à de nombreuses unions des Adamites avec les Nodites mixtes des environs pour former les Andites.[1][2]
1955 78:5.2 These Andites inaugurated new advances throughout Eurasia and North Africa. From Mesopotamia through Sinkiang the Andite culture was dominant, and the steady migration toward Europe was continuously offset by new arrivals from Mesopotamia. But it is hardly correct to speak of the Andites as a race in Mesopotamia proper until near the beginning of the terminal migrations of the mixed descendants of Adam. By this time even the races in the second garden had become so blended that they could no longer be considered Adamites.
2014 78:5.2 Ces Andites firent faire de nouveaux progrès en Eurasie et en Afrique du Nord. De Mésopotamie jusqu’au Sin-Kiang inclus, la culture andite dominait, et les migrations continues vers l’Europe étaient constamment compensées par de nouvelles arrivées de Mésopotamie. Mais il ne serait pas exact de parler des Andites en Mésopotamie comme d’une race proprement dite avant les prodromes des migrations finales des descendants mixtes d’Adam. Dès cette époque, même les races du second jardin étaient tellement mêlées qu’elles ne pouvaient plus être considérées comme adamites.[9][15]
1955 78:5.3 The civilization of Turkestan was constantly being revived and refreshed by the newcomers from Mesopotamia, especially by the later Andite cavalrymen. The so-called Aryan mother tongue was in process of formation in the highlands of Turkestan; it was a blend of the Andonic dialect of that region with the language of the Adamsonites and later Andites. Many modern languages are derived from this early speech of these central Asian tribes who conquered Europe, India, and the upper stretches of the Mesopotamian plains. This ancient language gave the Occidental tongues all of that similarity which is called Aryan.
2014 78:5.3 La civilisation du Turkestan était constamment vivifiée et rénovée par les nouveaux arrivants de Mésopotamie, et spécialement par les cavaliers andites venus plus tardivement. La langue mère dite aryenne était en cours de formation dans les hautes terres du Turkestan ; elle était un mélange du dialecte andonique de cette région avec le langage des Adamsonites et des Andites ultérieurs. Bien des langages modernes dérivent de ce langage primitif des tribus d’Asie centrale qui conquirent l’Europe, l’Inde et la partie supérieure des plaines de Mésopotamie. C’est cet ancien idiome qui donna aux langues occidentales la similitude que l’on appelle aryenne.[1][15][2][3]
1955 78:5.4 By 12,000 B.C. three quarters of the Andite stock of the world was resident in northern and eastern Europe, and when the later and final exodus from Mesopotamia took place, sixty-five per cent of these last waves of emigration entered Europe.
1955 78:5.5 The Andites not only migrated to Europe but to northern China and India, while many groups penetrated to the ends of the earth as missionaries, teachers, and traders. They contributed considerably to the northern groups of the Saharan Sangik peoples. But only a few teachers and traders ever penetrated farther south in Africa than the headwaters of the Nile. Later on, mixed Andites and Egyptians followed down both the east and west coasts of Africa well below the equator, but they did not reach Madagascar.
2014 78:5.5 Les Andites émigrèrent non seulement vers l’Europe, mais vers la Chine du Nord et l’Inde, tandis que de nombreux groupes allaient jusqu’aux confins de la terre comme missionnaires, éducateurs et commerçants. Ils apportèrent une contribution considérable aux groupes des peuplades sangiks du Sahara septentrional. Toutefois, seul un petit nombre d’instructeurs et de commerçants pénétra en Afrique plus au sud que le cours supérieur du Nil. Plus tard, des Andites mixtes et des Égyptiens descendirent le long des côtes est et ouest de l’Afrique bien au-dessous de l’équateur, mais sans atteindre Madagascar.[1][2]
1955 78:5.6 These Andites were the so-called Dravidian and later Aryan conquerors of India; and their presence in central Asia greatly upstepped the ancestors of the Turanians. Many of this race journeyed to China by way of both Sinkiang and Tibet and added desirable qualities to the later Chinese stocks. From time to time small groups made their way into Japan, Formosa, the East Indies, and southern China, though very few entered southern China by the coastal route.
2014 78:5.6 Ces Andites étaient les conquérants dits Dravidiens, et plus tard Aryens, de l’Inde, et leur présence en Asie centrale rehaussa considérablement les ancêtres des Touraniens. De nombreux individus de cette race allèrent en Chine, tant par le Sin-Kiang que par le Tibet, et ajoutèrent des qualités désirables aux souches chinoises ultérieures. De temps à autre, de petits groupes arrivaient jusqu’au Japon, à Formose, aux Indes orientales et en Chine du Sud, mais très peu pénétrèrent dans ce dernier pays par la voie côtière.[2][16]
1955 78:5.7 One hundred and thirty-two of this race, embarking in a fleet of small boats from Japan, eventually reached South America and by intermarriage with the natives of the Andes established the ancestry of the later rulers of the Incas. They crossed the Pacific by easy stages, tarrying on the many islands they found along the way. The islands of the Polynesian group were both more numerous and larger then than now, and these Andite sailors, together with some who followed them, biologically modified the native groups in transit. Many flourishing centers of civilization grew up on these now submerged lands as a result of Andite penetration. Easter Island was long a religious and administrative center of one of these lost groups. But of the Andites who navigated the Pacific of long ago none but the one hundred and thirty-two ever reached the mainland of the Americas.
2014 78:5.7 Cent-trente-deux membres de cette race s’embarquèrent au Japon sur une flottille de petits bateaux et finirent par atteindre l’Amérique du Sud. Par des mariages mixtes avec les natifs des Andes, ils donnèrent naissance aux ancêtres des chefs ultérieurs des Incas. Ils traversèrent le Pacifique par petites étapes, en s’arrêtant sur les nombreuses iles qu’ils rencontraient sur leur route. Les iles de Polynésie étaient à la fois plus nombreuses et plus grandes qu’aujourd’hui, et ces marins andites, ainsi que quelques compagnons de voyage, modifièrent biologiquement les groupes indigènes au cours de leur transit. À la suite de la pénétration andite, de nombreux centres florissants de civilisation se développèrent sur ces terres maintenant submergées. L’ile de Pâques fut longtemps le centre religieux et administratif de l’un de ces groupes disparus. Toutefois, parmi les Andites qui naviguèrent sur le Pacifique de ces temps lointains, les cent-trente-deux mentionnés furent les seuls à jamais atteindre le continent des Amériques.[1][2][9][16][17][18][2]
1955 78:5.8 The migratory conquests of the Andites continued on down to their final dispersions, from 8000 to 6000 B.C. As they poured out of Mesopotamia, they continuously depleted the biologic reserves of their homelands while markedly strengthening the surrounding peoples. And to every nation to which they journeyed, they contributed humor, art, adventure, music, and manufacture. They were skillful domesticators of animals and expert agriculturists. For the time being, at least, their presence usually improved the religious beliefs and moral practices of the older races. And so the culture of Mesopotamia quietly spread out over Europe, India, China, northern Africa, and the Pacific Islands.
2014 78:5.8 Les migrations conquérantes des Andites se poursuivirent jusqu’à leurs dernières dispersions entre l’an 8 000 et l’an 6 000 av. J.-C. Quand ils se répandaient hors de Mésopotamie, ils épuisaient constamment les réserves biologiques de leur terre natale, tandis qu’ils renforçaient notablement les peuples environnants. Dans toutes les nations où ils affluèrent, ils apportèrent une contribution d’humour, d’art, d’aventure, de musique et de manufacture. Ils étaient habiles à domestiquer les animaux et experts en agriculture. À cette époque tout au moins, leur présence améliorait généralement les croyances religieuses et les pratiques morales des races plus anciennes. C’est ainsi que la culture mésopotamienne se répandit doucement sur l’Europe, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Nord et les iles du Pacifique.[1][2][19][2]
6. THE LAST ANDITE DISPERSIONS
6. LES DERNIÈRES DISPERSIONS ANDITES
1955 78:6.1 The last three waves of Andites poured out of Mesopotamia between 8000 and 6000 B.C. These three great waves of culture were forced out of Mesopotamia by the pressure of the hill tribes to the east and the harassment of the plainsmen of the west. The inhabitants of the Euphrates valley and adjacent territory went forth in their final exodus in several directions:
2014 78:6.1 Les trois dernières vagues d’Andites déferlèrent de Mésopotamie entre l’an 8 000 et l’an 6 000 av. J.-C. Ces trois grandes vagues culturelles furent refoulées de Mésopotamie par la pression des tribus montagnardes à l’est et par le harcèlement des hommes des plaines de l’ouest. Les habitants de la vallée de l’Euphrate et des territoires adjacents partirent, pour leur exode final, dans plusieurs directions :[2][9][15][2][3]
1955 78:6.2 Sixty-five per cent entered Europe by the Caspian Sea route to conquer and amalgamate with the newly appearing white races—the blend of the blue men and the earlier Andites.
1955 78:6.3 Ten per cent, including a large group of the Sethite priests, moved eastward through the Elamite highlands to the Iranian plateau and Turkestan. Many of their descendants were later driven into India with their Aryan brethren from the regions to the north.
2014 78:6.3 Dix pour cent, y compris un important groupe de prêtres séthites, traversèrent les hautes terres élamites vers l’est jusqu’au plateau de l’Iran et au Turkestan. Beaucoup de leurs descendants furent ultérieurement repoussés dans les Indes avec leurs frères Aryens des régions plus septentrionales.[2][15]
1955 78:6.4 Ten per cent of the Mesopotamians turned eastward in their northern trek, entering Sinkiang, where they blended with the Andite-yellow inhabitants. The majority of the able offspring of this racial union later entered China and contributed much to the immediate improvement of the northern division of the yellow race.
2014 78:6.4 Dix pour cent des Mésopotamiens ayant émigré vers le nord s’orientèrent ensuite vers l’est pour entrer dans le Sin-Kiang, où ils se mêlèrent aux Andites jaunes qui y habitaient. La majorité des descendants bien doués de cette union pénétra plus tard en Chine et contribua beaucoup à l’amélioration immédiate de la fraction nordique de la race jaune.[2]
1955 78:6.6 Five per cent of the Andites, the very superior culture of the coastal district about the mouths of the Tigris and Euphrates who had kept themselves free from intermarriage with the inferior neighboring tribesmen, refused to leave their homes. This group represented the survival of many superior Nodite and Adamite strains.
2014 78:6.6 Cinq pour cent des Andites, appartenant à la plus haute culture du district côtier à l’embouchure du Tigre et de l’Euphrate, avaient évité de se marier avec les individus inférieurs des tribus voisines et refusèrent de quitter leurs foyers. Ce groupe représentait la survivance de nombreuses lignées nodites et adamites supérieures.[2][7]
1955 78:6.7 The Andites had almost entirely evacuated this region by 6000 B.C., though their descendants, largely mixed with the surrounding Sangik races and the Andonites of Asia Minor, were there to give battle to the northern and eastern invaders at a much later date.
2014 78:6.7 Les Andites avaient à peu près entièrement évacué cette région vers l’an 6 000 av. J.-C., bien que leurs descendants, largement mêlés aux races sangiks environnantes et aux Andonites d’Asie Mineure, y fussent présents pour livrer bataille aux envahisseurs du nord et de l’est à une date beaucoup plus tardive.
1955 78:6.8 The cultural age of the second garden was terminated by the increasing infiltration of the surrounding inferior stocks. Civilization moved westward to the Nile and the Mediterranean islands, where it continued to thrive and advance long after its fountainhead in Mesopotamia had deteriorated. And this unchecked influx of inferior peoples prepared the way for the later conquest of all Mesopotamia by the northern barbarians who drove out the residual strains of ability. Even in later years the cultured residue still resented the presence of these ignorant and uncouth invaders.
2014 78:6.8 L’âge culturel du second jardin prit fin par l’infiltration croissante des souches inférieures environnantes. La civilisation se déplaça vers l’ouest dans la vallée du Nil et les iles de la Méditerranée, où elle continua à progresser et à prospérer longtemps après que sa source d’origine en Mésopotamie eut dégénéré. L’afflux sans contrôle des peuplades inférieures prépara la voie à la conquête ultérieure de toute la Mésopotamie par les barbares nordiques qui en chassèrent ce qui restait de lignées douées d’aptitudes. Même à une époque plus récente, le reliquat des éléments cultivés s’irritait encore de la présence de ces envahisseurs ignorants et grossiers.[9]
7. THE FLOODS IN MESOPOTAMIA
7. LES INONDATIONS EN MÉSOPOTAMIE
1955 78:7.1 The river dwellers were accustomed to rivers overflowing their banks at certain seasons; these periodic floods were annual events in their lives. But new perils threatened the valley of Mesopotamia as a result of progressive geologic changes to the north.
1955 78:7.2 For thousands of years after the submergence of the first Eden the mountains about the eastern coast of the Mediterranean and those to the northwest and northeast of Mesopotamia continued to rise. This elevation of the highlands was greatly accelerated about 5000 B.C., and this, together with greatly increased snowfall on the northern mountains, caused unprecedented floods each spring throughout the Euphrates valley. These spring floods grew increasingly worse so that eventually the inhabitants of the river regions were driven to the eastern highlands. For almost a thousand years scores of cities were practically deserted because of these extensive deluges.
2014 78:7.2 Pendant des milliers d’années après l’engloutissement du premier Éden, les montagnes voisines de la côte orientale de la Méditerranée et celles du Nord-Ouest et du Nord-Est de la Mésopotamie continuèrent à s’exhausser. Cette élévation des hautes terres s’accéléra grandement vers l’an 5 000 av. J.-C. et ce facteur, s’ajoutant à des chutes de neige considérablement accrues sur les montagnes du nord, causa chaque printemps des inondations sans précédent dans la vallée de l’Euphrate. Ces inondations printanières empirèrent d’année en année, si bien que les habitants des régions riveraines furent chassés vers les hautes terres orientales. Pendant près de mille ans, des dizaines de villes furent pratiquement abandonnées à cause de l’extension de ces déluges.[20]
1955 78:7.3 Almost five thousand years later, as the Hebrew priests in Babylonian captivity sought to trace the Jewish people back to Adam, they found great difficulty in piecing the story together; and it occurred to one of them to abandon the effort, to let the whole world drown in its wickedness at the time of Noah’s flood, and thus to be in a better position to trace Abraham right back to one of the three surviving sons of Noah.
2014 78:7.3 Près de cinq-mille ans plus tard, les prêtres hébreux, en captivité à Babylone, cherchèrent à faire remonter à Adam l’origine du peuple juif et éprouvèrent de grandes difficultés à faire cadrer les fragments de leur histoire[1][2]. L’un d’eux eut l’idée de renoncer à l’effort, de laisser le monde entier s’engloutir dans sa perversité, à l’époque du déluge de Noé, et de se trouver ainsi en meilleure posture pour attribuer directement, comme ancêtre à Abraham, l’un des trois fils survivants de Noé.[21]
1955 78:7.4 The traditions of a time when water covered the whole of the earth’s surface are universal. Many races harbor the story of a world-wide flood some time during past ages. The Biblical story of Noah, the ark, and the flood is an invention of the Hebrew priesthood during the Babylonian captivity. There has never been a universal flood since life was established on Urantia. The only time the surface of the earth was completely covered by water was during those Archeozoic ages before the land had begun to appear.
2014 78:7.4 Les traditions relatant une époque où les eaux couvraient toute la surface de la terre sont universelles. L’histoire d’une inondation mondiale à une certaine époque des âges passés est commune à de nombreuses races. L’histoire biblique de Noé, de l’arche et du déluge est une invention de la prêtrise hébraïque durant sa captivité à Babylone. Il n’y a jamais eu de déluge universel depuis que la vie fut établie sur Urantia[3]. La seule fois où la surface de la terre fut entièrement couverte par les eaux eut lieu pendant les âges archéozoïques, avant que la terre sèche ait commencé à apparaitre.
1955 78:7.5 But Noah really lived; he was a wine maker of Aram, a river settlement near Erech. He kept a written record of the days of the river’s rise from year to year. He brought much ridicule upon himself by going up and down the river valley advocating that all houses be built of wood, boat fashion, and that the family animals be put on board each night as the flood season approached. He would go to the neighboring river settlements every year and warn them that in so many days the floods would come. Finally a year came in which the annual floods were greatly augmented by unusually heavy rainfall so that the sudden rise of the waters wiped out the entire village; only Noah and his immediate family were saved in their houseboat.
2014 78:7.5 Mais Noé vécut réellement ; il était un viticulteur d’Aram, colonie fluviale proche d’Érech[4]. D’année en année, il conserva des notes écrites sur les crues du fleuve. On le couvrit de ridicule tandis qu’il parcourait l’amont et l’aval du fleuve en recommandant de construire toutes les maisons en bois et en forme de bateau, et de faire monter, chaque nuit, à bord, tous les animaux de la famille à l’approche de la saison des inondations. Il se rendait chaque année dans les colonies riveraines du voisinage et avertissait les habitants de la date à laquelle les crues se produiraient. Finalement, il vint une année où l’inondation annuelle fut considérablement accrue par de fortes pluies, si bien que la montée subite des eaux emporta tout le village[5]. Seuls Noé et sa proche famille furent sauvés par leur maison flottante.
1955 78:7.6 These floods completed the disruption of Andite civilization. With the ending of this period of deluge, the second garden was no more. Only in the south and among the Sumerians did any trace of the former glory remain.
1955 78:7.7 The remnants of this, one of the oldest civilizations, are to be found in these regions of Mesopotamia and to the northeast and northwest. But still older vestiges of the days of Dalamatia exist under the waters of the Persian Gulf, and the first Eden lies submerged under the eastern end of the Mediterranean Sea.
2014 78:7.7 On peut retrouver, dans ces régions de Mésopotamie, ainsi qu’au nord-est et au nord-ouest, des restes de cette civilisation qui compte parmi les plus anciennes. Il existe des vestiges encore antérieurs de l’époque de Dalamatia sous les eaux du golfe Persique. Quant au premier Éden, il git englouti sous l’extrémité orientale de la mer Méditerranée.
8. THE SUMERIANS—LAST OF THE ANDITES
8. LES SUMÉRIENS — LES DERNIERS ANDITES
1955 78:8.1 When the last Andite dispersion broke the biologic backbone of Mesopotamian civilization, a small minority of this superior race remained in their homeland near the mouths of the rivers. These were the Sumerians, and by 6000 B.C. they had become largely Andite in extraction, though their culture was more exclusively Nodite in character, and they clung to the ancient traditions of Dalamatia. Nonetheless, these Sumerians of the coastal regions were the last of the Andites in Mesopotamia. But the races of Mesopotamia were already thoroughly blended by this late date, as is evidenced by the skull types found in the graves of this era.
2014 78:8.1 Quand la dernière dispersion des Andites brisa l’armature biologique de la civilisation mésopotamienne, une petite minorité de cette race supérieure resta dans son pays natal près de l’embouchure des fleuves. C’étaient les Sumériens ; vers l’an 6 000 av. J.-C., leur souche était largement devenue andite, bien que le caractère de leur culture fût plutôt nodite et qu’ils fussent restés attachés aux anciennes traditions de Dalamatia. Néanmoins, ces Sumériens des régions côtières furent les derniers Andites en Mésopotamie ; mais, à cette date tardive, les races mésopotamiennes étaient déjà entièrement mêlées, ainsi qu’en témoignent les types de crânes que l’on trouve dans les tombeaux de cette époque.[2][3][4]
1955 78:8.2 It was during the floodtimes that Susa so greatly prospered. The first and lower city was inundated so that the second or higher town succeeded the lower as the headquarters for the peculiar artcrafts of that day. With the later diminution of these floods, Ur became the center of the pottery industry. About seven thousand years ago Ur was on the Persian Gulf, the river deposits having since built up the land to its present limits. These settlements suffered less from the floods because of better controlling works and the widening mouths of the rivers.
2014 78:8.2 Ce fut durant la période des inondations que Suse connut sa grande prospérité. La première cité, ou ville basse, fut inondée, de sorte que la seconde, ou ville haute, lui succéda comme quartier général des métiers particuliers à ce temps. Plus tard, quand les crues diminuèrent, Ur devint le centre de l’industrie de la poterie. Il y a sept-mille ans, Ur se trouvait sur le golfe Persique. Depuis lors, les dépôts d’alluvions des fleuves ont prolongé la terre jusqu’à ses limites actuelles. Les colonies d’aval souffrirent moins des inondations que celles d’amont, parce que leurs ouvrages de protection étaient meilleurs et que les embouchures des fleuves allaient en s’élargissant.
1955 78:8.3 The peaceful grain growers of the Euphrates and Tigris valleys had long been harassed by the raids of the barbarians of Turkestan and the Iranian plateau. But now a concerted invasion of the Euphrates valley was brought about by the increasing drought of the highland pastures. And this invasion was all the more serious because these surrounding herdsmen and hunters possessed large numbers of tamed horses. It was the possession of horses which gave them a tremendous military advantage over their rich neighbors to the south. In a short time they overran all Mesopotamia, driving forth the last waves of culture which spread out over all of Europe, western Asia, and northern Africa.
2014 78:8.3 Les paisibles cultivateurs de céréales des vallées du Tigre et de l’Euphrate avaient été longtemps harcelés par les raids des barbares du Turkestan et du plateau iranien. À cette époque, une invasion concertée de la vallée de l’Euphrate fut provoquée par la sècheresse croissante des pâturages des hautes terres. Cette invasion fut d’autant plus grave que les chasseurs et les pâtres du voisinage possédaient un grand nombre de chevaux apprivoisés. Ce fut la possession des chevaux qui leur donna une immense supériorité militaire sur leurs riches voisins du sud. En peu de temps, ils envahirent la Mésopotamie et en expulsèrent les dernières vagues de culture, qui se répandirent sur toute l’Europe, l’Asie occidentale et l’Afrique du Nord.[2]
1955 78:8.4 These conquerors of Mesopotamia carried in their ranks many of the better Andite strains of the mixed northern races of Turkestan, including some of the Adamson stock. These less advanced but more vigorous tribes from the north quickly and willingly assimilated the residue of the civilization of Mesopotamia and presently developed into those mixed peoples found in the Euphrates valley at the beginning of historic annals. They quickly revived many phases of the passing civilization of Mesopotamia, adopting the arts of the valley tribes and much of the culture of the Sumerians. They even sought to build a third tower of Babel and later adopted the term as their national name.
2014 78:8.4 Ces conquérants de la Mésopotamie comptaient, dans leurs rangs, un grand nombre des meilleures lignées andites des races mixtes nordiques du Turkestan, y compris certaines souches d’Adamsonites. Ces tribus du nord, moins évoluées mais plus vigoureuses, assimilèrent rapidement et volontiers les restes de la civilisation de Mésopotamie. Elles formèrent bientôt les peuplades mêlées que l’on trouve dans la vallée de l’Euphrate au commencement des temps historiques. Elles ranimèrent vite certaines phases de la civilisation moribonde de Mésopotamie, en adoptant les arts des tribus de la vallée et une grande partie de la culture des Sumériens. Elles cherchèrent même à construire une troisième tour de Babel, et adoptèrent plus tard ce nom pour désigner leur nation.
1955 78:8.5 When these barbarian cavalrymen from the northeast overran the whole Euphrates valley, they did not conquer the remnants of the Andites who dwelt about the mouth of the river on the Persian Gulf. These Sumerians were able to defend themselves because of superior intelligence, better weapons, and their extensive system of military canals, which were an adjunct to their irrigation scheme of interconnecting pools. They were a united people because they had a uniform group religion. They were thus able to maintain their racial and national integrity long after their neighbors to the northwest were broken up into isolated city-states. No one of these city groups was able to overcome the united Sumerians.
2014 78:8.5 Quand ces cavaliers barbares du nord-est envahirent toute la vallée de l’Euphrate, ils ne triomphèrent pas des survivants Andonites qui habitaient vers l’embouchure du fleuve sur le golfe Persique. Ces Sumériens furent capables de se défendre à cause de leur intelligence supérieure, de leurs armes meilleures et du vaste système de canaux militaires qu’ils avaient ajouté à leur plan d’irrigation par étangs communicants. Ils formaient un peuple uni parce qu’ils avaient une religion collective uniforme. Ils purent ainsi maintenir leur intégrité raciale et nationale bien après que leurs voisins du nord-ouest eurent été divisés en cités-États isolées. Aucun de ces groupes urbains ne fut capable de vaincre les Sumériens unis.
1955 78:8.6 And the invaders from the north soon learned to trust and prize these peace-loving Sumerians as able teachers and administrators. They were greatly respected and sought after as teachers of art and industry, as directors of commerce, and as civil rulers by all peoples to the north and from Egypt in the west to India in the east.
2014 78:8.6 Les envahisseurs du nord apprirent bientôt à faire confiance à ces pacifiques Sumériens et à apprécier leurs aptitudes d’éducateurs et d’administrateurs. Ils furent fort respectés et recherchés comme éducateurs dans les arts et l’industrie, comme dirigeants commerciaux et comme chefs civils par toutes les peuplades du nord, et aussi depuis l’Égypte à l’ouest jusqu’aux Indes à l’est.[7]
1955 78:8.7 After the breakup of the early Sumerian confederation the later city-states were ruled by the apostate descendants of the Sethite priests. Only when these priests made conquests of the neighboring cities did they call themselves kings. The later city kings failed to form powerful confederations before the days of Sargon because of deity jealousy. Each city believed its municipal god to be superior to all other gods, and therefore they refused to subordinate themselves to a common leader.
2014 78:8.7 Après la dislocation de la première confédération sumérienne, les cités-États qui suivirent furent gouvernées par des descendants apostats des prêtres séthites. Ces prêtres ne prirent le nom de rois qu’après avoir conquis les villes voisines. Les rois citadins ultérieurs ne réussirent pas à former de puissantes confédérations avant l’époque de Sargon, parce qu’ils étaient jaloux de leurs dieux. Chaque ville croyait que son dieu municipal était supérieur à tous les autres dieux et, en conséquence, les habitants refusaient de se subordonner à un chef commun.
1955 78:8.8 The end of this long period of the weak rule of the city priests was terminated by Sargon, the priest of Kish, who proclaimed himself king and started out on the conquest of the whole of Mesopotamia and adjoining lands. And for the time, this ended the city-states, priest-ruled and priest-ridden, each city having its own municipal god and its own ceremonial practices.
2014 78:8.8 Sargon, le prêtre de Kish, mit fin à cette longue période de gouvernements faibles par les prêtres urbains[6]. Il se proclama roi et partit à la conquête de toute la Mésopotamie et des pays avoisinants. Pour le moment, cela mit fin aux cités-États commandées et tyrannisées par les prêtres, où chaque ville avait son propre dieu municipal et pratiquait son propre cérémonial.
1955 78:8.9 After the breakup of this Kish confederation there ensued a long period of constant warfare between these valley cities for supremacy. And the rulership variously shifted between Sumer, Akkad, Kish, Erech, Ur, and Susa.
2014 78:8.9 Après la rupture de cette confédération de Kish, il y eut entre les villes de la vallée une longue période de guerres constantes pour la suprématie. Le gouvernement eut des fortunes diverses et son siège oscilla entre Sumer, Akkad, Kish, Érech, Ur et Suse.
1955 78:8.10 About 2500 B.C. the Sumerians suffered severe reverses at the hands of the northern Suites and Guites. Lagash, the Sumerian capital built on flood mounds, fell. Erech held out for thirty years after the fall of Akkad. By the time of the establishment of the rule of Hammurabi the Sumerians had become absorbed into the ranks of the northern Semites, and the Mesopotamian Andites passed from the pages of history.
2014 78:8.10 Environ 2 500 ans av. J.-C, les Sumériens subirent de graves défaites par les Suites et les Guites du nord. Lagash, la capitale sumérienne bâtie sur des tertres alluvionnaires, tomba. Érech se maintint pendant trente ans après la chute d’Akkad. À l’époque de l’établissement du règne de Hammourabi, les Sumériens avaient été absorbés dans la masse des Sémites du nord, et les Andites de Mésopotamie furent effacés des pages de l’histoire.[2]
1955 78:8.11 From 2500 to 2000 B.C. the nomads were on a rampage from the Atlantic to the Pacific. The Nerites constituted the final eruption of the Caspian group of the Mesopotamian descendants of the blended Andonite and Andite races. What the barbarians failed to do to effect the ruination of Mesopotamia, subsequent climatic changes succeeded in accomplishing.
2014 78:8.11 Entre l’an 2 500 et l’an 2 000 av. J.-C., les nomades commirent toutes sortes d’excès, depuis l’Atlantique jusqu’au Pacifique. Ce fut avec les Nérites qu’eut lieu l’invasion finale du groupe caspien des descendants mésopotamiens des races andonites et andites mêlées. Ce que les barbares n’avaient pas fait pour ruiner la Mésopotamie, les changements ultérieurs de climat réussirent à l’accomplir.
1955 78:8.12 And this is the story of the violet race after the days of Adam and of the fate of their homeland between the Tigris and Euphrates. Their ancient civilization finally fell due to the emigration of superior peoples and the immigration of their inferior neighbors. But long before the barbarian cavalrymen conquered the valley, much of the Garden culture had spread to Asia, Africa, and Europe, there to produce the ferments which have resulted in the twentieth-century civilization of Urantia.
2014 78:8.12 Telle est l’histoire de la race violette après l’époque d’Adam, et du sort de son pays natal entre le Tigre et l’Euphrate. Son ancienne civilisation tomba à cause de l’émigration de ses éléments supérieurs et de l’immigration de ses voisins inférieurs. Mais, longtemps avant que les cavaliers barbares eussent conquis la vallée, la culture du Jardin s’était largement répandue en Asie, en Afrique et en Europe, pour y produire les ferments qui donnèrent la civilisation urantienne du vingtième siècle.[2]
2014 78:8.13 [Présenté par un archange de Nébadon.]
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