Le Livre d'Urantia en anglais est dans le domaine public mondial depuis 2006.
Traductions : © 2014 Urantia Foundation
Fascicule 78. La race violette après les jours d’Adam |
Table des matières
Version unique |
Fascicule 80. L’expansion andite en Occident |
ANDITE EXPANSION IN THE ORIENT
L’EXPANSION ANDITE EN ORIENT
1955 79:0.1 ASIA is the homeland of the human race. It was on a southern peninsula of this continent that Andon and Fonta were born; in the highlands of what is now Afghanistan, their descendant Badonan founded a primitive center of culture that persisted for over one-half million years. Here at this eastern focus of the human race the Sangik peoples differentiated from the Andonic stock, and Asia was their first home, their first hunting ground, their first battlefield. Southwestern Asia witnessed the successive civilizations of Dalamatians, Nodites, Adamites, and Andites, and from these regions the potentials of modern civilization spread to the world.
2014 79:0.1 L’ASIE est le berceau de la race humaine. Ce fut sur une péninsule du Sud de ce continent que naquirent Andon et Fonta ; dans les hautes terres de ce qui est maintenant l’Afghanistan, leur descendant Badonan fonda un centre primitif de culture qui subsista plus d’un demi-million d’années. C’est là, dans ce foyer oriental de la race humaine, que les peuplades Sangik se différencièrent de la souche andonique, et l’Asie fut leur premier foyer, leur premier terrain de chasse, leur premier champ de bataille. L’Asie du Sud-Ouest vit passer les civilisations successives des Dalamatiens, des Nodites, des Adamites et des Andites ; les potentiels de la civilisation moderne se répandirent sur le monde en partant de ces régions.[1]
1. THE ANDITES OF TURKESTAN
1. LES ANDITES DU TURKESTAN
1955 79:1.1 For over twenty-five thousand years, on down to nearly 2000 B.C., the heart of Eurasia was predominantly, though diminishingly, Andite. In the lowlands of Turkestan the Andites made the westward turning around the inland lakes into Europe, while from the highlands of this region they infiltrated eastward. Eastern Turkestan (Sinkiang) and, to a lesser extent, Tibet were the ancient gateways through which these peoples of Mesopotamia penetrated the mountains to the northern lands of the yellow men. The Andite infiltration of India proceeded from the Turkestan highlands into the Punjab and from the Iranian grazing lands through Baluchistan. These earlier migrations were in no sense conquests; they were, rather, the continual drifting of the Andite tribes into western India and China.
2014 79:1.1 Pendant plus de vingt-cinq-mille ans, presque jusqu’à l’an 2 000 av. J.-C, les Andites furent prépondérants au cœur de l’Eurasie, bien que leur influence allât en diminuant. Dans les basses terres du Turkestan, les Andites tournèrent à l’ouest autour des lacs intérieurs vers l’Europe ; ils s’infiltrèrent aussi vers l’est en partant des hautes terres de cette région. Le Turkestan oriental (Sin-Kiang) et, à un moindre degré, le Tibet, furent les anciennes portes par lesquelles ces peuplades de Mésopotamie pénétrèrent dans les montagnes conduisant vers les terres nordiques des hommes jaunes. L’infiltration andite de l’Inde partit des plateaux du Turkestan vers le Punjab, et des pâturages de l’Iran à travers le Béloutchistan. Ces migrations primitives n’étaient nullement des conquêtes ; elles représentaient plutôt le courant continuel des tribus andites s’infiltrant dans les Indes occidentales et en Chine.[1][1]
1955 79:1.2 For almost fifteen thousand years centers of mixed Andite culture persisted in the basin of the Tarim River in Sinkiang and to the south in the highland regions of Tibet, where the Andites and Andonites had extensively mingled. The Tarim valley was the easternmost outpost of the true Andite culture. Here they built their settlements and entered into trade relations with the progressive Chinese to the east and with the Andonites to the north. In those days the Tarim region was a fertile land; the rainfall was plentiful. To the east the Gobi was an open grassland where the herders were gradually turning to agriculture. This civilization perished when the rain winds shifted to the southeast, but in its day it rivaled Mesopotamia itself.
2014 79:1.2 Pendant près de quinze-mille ans, des centres de culture mixte andite subsistèrent dans le bassin du fleuve Tarim au Sin-Kiang, et au sud sur les plateaux du Tibet, où les Andites et les Andonites s’étaient largement mêlés. La vallée de Tarim était le poste oriental le plus avancé de la véritable culture des Andites. Ils y établirent leurs colonies et entrèrent en relations commerciales d’une part à l’est avec les Chinois progressifs et d’autre part au nord avec les Andonites. À cette époque, la région du Tarim était fertile et les pluies y étaient abondantes. À l’est, le Gobi était une vaste plaine herbeuse où les éleveurs de troupeaux se transformaient graduellement en agriculteurs. Cette civilisation périt quand les vents de pluie tournèrent au sud-est, mais, en son temps, elle rivalisait même avec celle de la Mésopotamie.[2]
1955 79:1.3 By 8000 B.C. the slowly increasing aridity of the highland regions of central Asia began to drive the Andites to the river bottoms and the seashores. This increasing drought not only drove them to the valleys of the Nile, Euphrates, Indus, and Yellow rivers, but it produced a new development in Andite civilization. A new class of men, the traders, began to appear in large numbers.
2014 79:1.3 Vers l’an 8 000 av. J.-C., l’aridité lentement croissante des hauts plateaux de l’Asie centrale commença à chasser les Andites vers les fonds de vallées et les côtes maritimes. Non seulement cette sècheresse croissante les poussa vers les vallées du Nil, de l’Euphrate, de l’Indus et du fleuve Jaune, mais elle provoqua un nouveau développement de la civilisation andite. Les commerçants apparurent en grand nombre et formèrent une nouvelle classe d’hommes.[1]
1955 79:1.4 When climatic conditions made hunting unprofitable for the migrating Andites, they did not follow the evolutionary course of the older races by becoming herders. Commerce and urban life made their appearance. From Egypt through Mesopotamia and Turkestan to the rivers of China and India, the more highly civilized tribes began to assemble in cities devoted to manufacture and trade. Adonia became the central Asian commercial metropolis, being located near the present city of Ashkhabad. Commerce in stone, metal, wood, and pottery was accelerated on both land and water.
2014 79:1.4 Quand les conditions climatiques leur rendirent la chasse peu profitable, les Andites migrateurs ne suivirent pas la ligne de conduite évolutionnaire des anciennes races en devenant des bergers. Le commerce et la vie citadine firent leur apparition. Depuis l’Égypte, la Mésopotamie et le Turkestan, jusqu’aux fleuves de Chine et des Indes, les tribus les plus civilisées commencèrent à se rassembler dans des villes consacrées à la manufacture et au commerce. Adonia, située près de la ville actuelle d’Ashkhabad, devint la métropole commerciale de l’Asie centrale. Par voie de terre et par voie d’eau, le commerce des pierres, des métaux, du bois et de la poterie fut accéléré.[1]
1955 79:1.5 But ever-increasing drought gradually brought about the great Andite exodus from the lands south and east of the Caspian Sea. The tide of migration began to veer from northward to southward, and the Babylonian cavalrymen began to push into Mesopotamia.
2014 79:1.5 Mais la sècheresse toujours croissante provoqua graduellement le grand exode andite du Sud et de l’Est de la mer Caspienne. Le flux de la migration vers le nord s’inversa vers le sud, et les cavaliers de Babylone commencèrent à envahir la Mésopotamie.
1955 79:1.6 Increasing aridity in central Asia further operated to reduce population and to render these people less warlike; and when the diminishing rainfall to the north forced the nomadic Andonites southward, there was a tremendous exodus of Andites from Turkestan. This is the terminal movement of the so-called Aryans into the Levant and India. It culminated that long dispersal of the mixed descendants of Adam during which every Asiatic and most of the island peoples of the Pacific were to some extent improved by these superior races.
2014 79:1.6 L’aridité croissante de l’Asie centrale agit à son tour pour réduire la population et la rendre moins belliqueuse. Quand la décroissance des pluies au nord obligea les Andonites nomades à s’orienter vers le sud, les Andites partirent du Turkestan en un prodigieux exode. Ce fut la pénétration finale des peuplades dites aryennes dans le Levant et dans les Indes. Elle marqua l’apogée de la longue dispersion des descendants mixtes d’Adam au cours de laquelle tous les peuples asiatiques et la plupart des peuplades insulaires du Pacifique furent améliorés, dans une certaine mesure, par ces races supérieures.
1955 79:1.7 Thus, while they dispersed over the Eastern Hemisphere, the Andites were dispossessed of their homelands in Mesopotamia and Turkestan, for it was this extensive southward movement of Andonites that diluted the Andites in central Asia nearly to the vanishing point.
2014 79:1.7 Ainsi, tandis qu’ils se dispersaient sur l’hémisphère oriental, les Andites furent dépossédés de leur pays natal de Mésopotamie et du Turkestan, car ce fut ce vaste déplacement des Andonites vers le sud qui dilua la présence des Andites en Asie centrale presque au point de les faire disparaitre.
1955 79:1.8 But even in the twentieth century after Christ there are traces of Andite blood among the Turanian and Tibetan peoples, as is witnessed by the blond types occasionally found in these regions. The early Chinese annals record the presence of the red-haired nomads to the north of the peaceful settlements of the Yellow River, and there still remain paintings which faithfully record the presence of both the blond-Andite and the brunet-Mongolian types in the Tarim basin of long ago.
2014 79:1.8 Mais, même au vingtième siècle après le Christ, on trouve des traces de sang andite parmi les Touraniens et les Tibétains, ainsi qu’en témoignent les types blonds que l’on rencontre occasionnellement dans ces régions. Les annales chinoises primitives décrivent la présence de nomades aux cheveux roux au nord des colonies pacifiques du fleuve Jaune, et il subsiste encore des peintures qui représentent fidèlement la présence des deux types andite-blond et mongol-brun dans le bassin du Tarim de jadis.[2][1]
1955 79:1.9 The last great manifestation of the submerged military genius of the central Asiatic Andites was in A.D. 1200, when the Mongols under Genghis Khan began the conquest of the greater portion of the Asiatic continent. And like the Andites of old, these warriors proclaimed the existence of “one God in heaven.” The early breakup of their empire long delayed cultural intercourse between Occident and Orient and greatly handicapped the growth of the monotheistic concept in Asia.
2014 79:1.9 La dernière grande manifestation du génie militaire, maintenant disparu, des Andites de l’Asie centrale eut lieu en l’an 1 200 apr. J.-C., lorsque les Mongols, sous le commandement de Gengis Khan, commencèrent la conquête de la majeure partie du continent asiatique. Comme les Andites de jadis, ces guerriers proclamèrent l’existence « d’un seul Dieu dans le ciel »[1]. La dislocation rapide de leur empire retarda longtemps les rapports culturels entre l’Orient et l’Occident, et nuisit beaucoup à la croissance du concept monothéiste en Asie.
2. THE ANDITE CONQUEST OF INDIA
2. LA CONQUÊTE DE L’INDE PAR LES ANDITES
1955 79:2.1 India is the only locality where all the Urantia races were blended, the Andite invasion adding the last stock. In the highlands northwest of India the Sangik races came into existence, and without exception members of each penetrated the subcontinent of India in their early days, leaving behind them the most heterogeneous race mixture ever to exist on Urantia. Ancient India acted as a catch basin for the migrating races. The base of the peninsula was formerly somewhat narrower than now, much of the deltas of the Ganges and Indus being the work of the last fifty thousand years.
2014 79:2.1 L’Inde est le seul endroit où toutes les races d’Urantia se soient trouvées mêlées, l’invasion andite y ajoutant la dernière souche représentée. Les races sangiks prirent naissance dans les hautes terres du Nord-Ouest de l’Inde. Des membres de chaque race sans exception pénétrèrent, à leurs débuts, dans le subcontinent de l’Inde, laissant derrière eux le mélange de races le plus hétérogène qui ait jamais existé sur Urantia. L’Inde ancienne opéra comme une nasse pour les races en migration. La base de la péninsule était autrefois un peu plus étroite que maintenant, car une grande partie des deltas de l’Indus et du Gange s’est formée au cours des derniers cinquante-mille ans.[1]
1955 79:2.2 The earliest race mixtures in India were a blending of the migrating red and yellow races with the aboriginal Andonites. This group was later weakened by absorbing the greater portion of the extinct eastern green peoples as well as large numbers of the orange race, was slightly improved through limited admixture with the blue man, but suffered exceedingly through assimilation of large numbers of the indigo race. But the so-called aborigines of India are hardly representative of these early people; they are rather the most inferior southern and eastern fringe, which was never fully absorbed by either the early Andites or their later appearing Aryan cousins.
2014 79:2.2 Les tout premiers mélanges de races aux Indes consistèrent en une fusion des races migratrices rouge et jaune avec les aborigènes andonites. Plus tard, ce groupe fut affaibli par l’absorption de la plus grande portion des peuplades vertes orientales maintenant éteintes ainsi qu’un grand nombre d’individus de la race orangée ; il fut ensuite légèrement amélioré par une admission limitée d’hommes bleus, mais souffrit extrêmement quand il assimila un grand nombre de membres de la race indigo. Mais les soi-disant aborigènes de l’Inde ne sont guère représentatifs de ces peuplades primitives ; ils en forment plutôt la lisière la plus inférieure au sud et à l’est, qui ne fut jamais complètement absorbée par les premiers Andites ni par leurs cousins Aryens apparus plus tard.
1955 79:2.3 By 20,000 B.C. the population of western India had already become tinged with the Adamic blood, and never in the history of Urantia did any one people combine so many different races. But it was unfortunate that the secondary Sangik strains predominated, and it was a real calamity that both the blue and the red man were so largely missing from this racial melting pot of long ago; more of the primary Sangik strains would have contributed very much toward the enhancement of what might have been an even greater civilization. As it developed, the red man was destroying himself in the Americas, the blue man was disporting himself in Europe, and the early descendants of Adam (and most of the later ones) exhibited little desire to admix with the darker colored peoples, whether in India, Africa, or elsewhere.
2014 79:2.3 Vers l’an 20 000 av. J.-C., la population occidentale de l’Inde s’était déjà imprégnée de sang adamique, et jamais, dans l’histoire d’Urantia, un peuple quelconque ne combina tant de races différentes. Mais il est malheureux que les lignées sangiks secondaires aient prédominé, et ce fut une vraie calamité que les hommes bleus et rouges aient été si peu nombreux dans ce creuset racial du passé lointain ; s’il y avait eu plus de lignées sangiks primaires, cela aurait beaucoup contribué à rehausser une civilisation qui aurait pu être encore supérieure. La situation se développait comme suit : les hommes rouges se détruisaient eux-mêmes dans les Amériques, les hommes bleus se répandaient en Europe, et les premiers enfants d’Adam (ainsi que la plupart de leurs descendants) répugnaient à s’unir aux peuples de couleur plus sombre, aussi bien en Inde qu’en Afrique ou ailleurs.
1955 79:2.4 About 15,000 B.C. increasing population pressure throughout Turkestan and Iran occasioned the first really extensive Andite movement toward India. For over fifteen centuries these superior peoples poured in through the highlands of Baluchistan, spreading out over the valleys of the Indus and Ganges and slowly moving southward into the Deccan. This Andite pressure from the northwest drove many of the southern and eastern inferiors into Burma and southern China but not sufficiently to save the invaders from racial obliteration.
2014 79:2.4 Vers l’an 15 000 av. J.-C., la poussée de la population croissante dans tout le Turkestan et l’Iran provoqua la première émigration de grande envergure des Andites vers l’Inde. Pendant plus de quinze siècles, ces peuples supérieurs affluèrent à travers les hautes terres du Béloutchistan, se répandirent dans les vallées de l’Indus et du Gange, et gagnèrent lentement le Deccan au sud. Cette pression andite du nord-ouest chassa nombre de peuplades inférieures du sud et de l’est en Birmanie et en Chine du Sud, mais pas suffisamment pour sauver les envahisseurs d’une annihilation raciale.[1][1]
1955 79:2.5 The failure of India to achieve the hegemony of Eurasia was largely a matter of topography; population pressure from the north only crowded the majority of the people southward into the decreasing territory of the Deccan, surrounded on all sides by the sea. Had there been adjacent lands for emigration, then would the inferiors have been crowded out in all directions, and the superior stocks would have achieved a higher civilization.
2014 79:2.5 L’Inde ne réussit pas à assoir son hégémonie sur l’Eurasie, et son échec fut largement une affaire de topographie. La pression des populations venant du nord ne fit que repousser la majorité des habitants vers le sud, ce qui surpeupla le territoire de plus en plus étroit du Deccan entouré de tous côtés par la mer. S’il y avait eu des terres voisines offrant un exutoire à l’émigration, les peuplades inférieures auraient été expulsées dans toutes les directions, et les souches supérieures auraient établi une civilisation plus évoluée.
1955 79:2.6 As it was, these earlier Andite conquerors made a desperate attempt to preserve their identity and stem the tide of racial engulfment by the establishment of rigid restrictions regarding intermarriage. Nonetheless, the Andites had become submerged by 10,000 B.C., but the whole mass of the people had been markedly improved by this absorption.
2014 79:2.6 En fait, les conquérants andites primitifs firent un effort désespéré pour préserver leur identité et endiguer la marée d’engloutissement racial en restreignant rigoureusement les mariages mixtes. Malgré cela, vers l’an 10 000 av. J.-C., les Andites avaient été absorbés, mais la masse entière de la population avait été notablement améliorée par cette absorption.[1]
1955 79:2.7 Race mixture is always advantageous in that it favors versatility of culture and makes for a progressive civilization, but if the inferior elements of racial stocks predominate, such achievements will be short-lived. A polyglot culture can be preserved only if the superior stocks reproduce themselves in a safe margin over the inferior. Unrestrained multiplication of inferiors, with decreasing reproduction of superiors, is unfailingly suicidal of cultural civilization.
2014 79:2.7 Les mélanges de races sont toujours avantageux en ce sens qu’ils favorisent la variété de talents culturels et contribuent aux progrès de la civilisation, mais, si les éléments inférieurs des souches raciales prédominent, la réussite ne dure pas longtemps. On ne peut préserver une culture polyglotte que si les lignées supérieures se reproduisent avec une marge de sécurité suffisante par rapport aux inférieures. Si les inférieures se reproduisent sans restriction, alors que les supérieures limitent leur progéniture, cela conduit infailliblement au suicide de la civilisation culturelle.[3][4][5][6][2]
1955 79:2.8 Had the Andite conquerors been in numbers three times what they were, or had they driven out or destroyed the least desirable third of the mixed orange-green-indigo inhabitants, then would India have become one of the world’s leading centers of cultural civilization and undoubtedly would have attracted more of the later waves of Mesopotamians that flowed into Turkestan and thence northward to Europe.
2014 79:2.8 Si les conquérants andites avaient été trois fois plus nombreux qu’ils ne le furent, ou s’ils avaient chassé ou détruit le tiers le moins désirable des habitants mêlés d’orangé, de vert et d’indigo, l’Inde serait devenue l’un des pôles directeurs mondiaux de la civilisation culturelle ; elle aurait alors indubitablement attiré une plus grande partie des vagues d’émigration mésopotamiennes ultérieures qui affluèrent au Turkestan et se dirigèrent de là vers l’Europe par le nord.
3. DRAVIDIAN INDIA
3. L’INDE DRAVIDIENNE
1955 79:3.1 The blending of the Andite conquerors of India with the native stock eventually resulted in that mixed people which has been called Dravidian. The earlier and purer Dravidians possessed a great capacity for cultural achievement, which was continuously weakened as their Andite inheritance became progressively attenuated. And this is what doomed the budding civilization of India almost twelve thousand years ago. But the infusion of even this small amount of the blood of Adam produced a marked acceleration in social development. This composite stock immediately produced the most versatile civilization then on earth.
2014 79:3.1 Le mélange des conquérants andites de l’Inde avec les indigènes produisit finalement les peuplades mixtes dites dravidiennes. Les premiers et plus purs Dravidiens possédaient une grande aptitude aux accomplissements culturels, mais cette qualité s’affaiblit continuellement à mesure que leur hérédité andite s’atténuait progressivement. Et c’est cela qui condamna la civilisation indienne naissante, il y a près de douze-mille ans ; mais l’infusion de sang d’Adam, même en petite quantité, provoqua une accélération notable du développement social. Cette race composite produisit immédiatement la civilisation comportant les talents les plus variés qu’il y eut alors sur terre.[1][7][1]
1955 79:3.2 Not long after conquering India, the Dravidian Andites lost their racial and cultural contact with Mesopotamia, but the later opening up of the sea lanes and the caravan routes re-established these connections; and at no time within the last ten thousand years has India ever been entirely out of touch with Mesopotamia on the west and China to the east, although the mountain barriers greatly favored western intercourse.
2014 79:3.2 Peu de temps après avoir conquis l’Inde, les Andites dravidiens perdirent leurs attaches raciales et culturelles avec la Mésopotamie, mais les liaisons furent rétablies par l’ouverture ultérieure des lignes maritimes et des routes de caravanes. Au cours des dix derniers millénaires, l’Inde n’a jamais entièrement perdu contact à l’ouest avec la Mésopotamie et à l’est avec la Chine, bien que les barrières montagneuses aient grandement favorisé les relations avec l’Occident.
1955 79:3.3 The superior culture and religious leanings of the peoples of India date from the early times of Dravidian domination and are due, in part, to the fact that so many of the Sethite priesthood entered India, both in the earlier Andite and in the later Aryan invasions. The thread of monotheism running through the religious history of India thus stems from the teachings of the Adamites in the second garden.
2014 79:3.3 La culture supérieure et les tendances religieuses des peuples de l’Inde datent des premiers temps de la domination dravidienne ; elles sont dues en partie au grand nombre de prêtres séthites qui pénétrèrent en Inde, tant au cours des premières invasions andites que pendant les invasions aryennes ultérieures. Le fil conducteur du monothéisme traversant l’histoire religieuse de l’Inde part donc des enseignements des Adamites dans le second jardin.[1][1]
1955 79:3.4 As early as 16,000 B.C. a company of one hundred Sethite priests entered India and very nearly achieved the religious conquest of the western half of that polyglot people. But their religion did not persist. Within five thousand years their doctrines of the Paradise Trinity had degenerated into the triune symbol of the fire god.
2014 79:3.4 Dès l’an 16 000 av. J.-C., une compagnie de cent prêtres séthites pénétra aux Indes et réussit presque à conquérir religieusement la moitié occidentale de ce peuple polyglotte, mais leur religion ne subsista pas. En l’espace de cinq-mille ans, leur doctrine de la Trinité du Paradis avait dégénéré pour devenir le symbole trin du dieu du feu.[2]
1955 79:3.5 But for more than seven thousand years, down to the end of the Andite migrations, the religious status of the inhabitants of India was far above that of the world at large. During these times India bid fair to produce the leading cultural, religious, philosophic, and commercial civilization of the world. And but for the complete submergence of the Andites by the peoples of the south, this destiny would probably have been realized.
2014 79:3.5 Toutefois, pendant plus de sept-mille ans et jusqu’à la fin des migrations andites, le statut religieux des habitants de l’Inde fut très supérieur à celui du reste de la terre. À cette époque, l’Inde promettait de produire la civilisation culturelle, religieuse, philosophique et commerciale la plus avancée du monde. Si les Andites n’avaient pas été complètement submergés par les peuplades du sud, cette destinée se serait probablement réalisée.[1]
1955 79:3.6 The Dravidian centers of culture were located in the river valleys, principally of the Indus and Ganges, and in the Deccan along the three great rivers flowing through the Eastern Ghats to the sea. The settlements along the seacoast of the Western Ghats owed their prominence to maritime relationships with Sumeria.
2014 79:3.6 Les centres dravidiens de culture étaient situés dans les vallées des fleuves, principalement de l’Indus et du Gange, et dans le Deccan le long des trois grands fleuves qui coulent à travers les Ghâtes orientales vers la mer. Leurs colonies, le long de la côte maritime des Ghâtes occidentales, durent leur importance aux relations par mer avec la Sumérie.
1955 79:3.7 The Dravidians were among the earliest peoples to build cities and to engage in an extensive export and import business, both by land and sea. By 7000 B.C. camel trains were making regular trips to distant Mesopotamia; Dravidian shipping was pushing coastwise across the Arabian Sea to the Sumerian cities of the Persian Gulf and was venturing on the waters of the Bay of Bengal as far as the East Indies. An alphabet, together with the art of writing, was imported from Sumeria by these seafarers and merchants.
2014 79:3.7 Les Dravidiens furent parmi les premiers peuples à construire des villes et à se lancer, à une grande échelle, dans les affaires d’importation et d’exportation, tant par voie terrestre que par voie maritime. Dès l’an 7 000 av. J.-C., des caravanes de chameaux faisaient régulièrement le voyage de la lointaine Mésopotamie. Les bateaux dravidiens s’avançaient le long de la côte en traversant la mer d’Arabie jusqu’aux villes sumériennes du golfe Persique, et s’aventuraient sur les eaux de la baie du Bengale jusqu’aux Indes orientales. Les marins et marchands importèrent de Sumérie un alphabet ainsi que l’art d’écrire.[1]
1955 79:3.8 These commercial relationships greatly contributed to the further diversification of a cosmopolitan culture, resulting in the early appearance of many of the refinements and even luxuries of urban life. When the later appearing Aryans entered India, they did not recognize in the Dravidians their Andite cousins submerged in the Sangik races, but they did find a well-advanced civilization. Despite biologic limitations, the Dravidians founded a superior civilization. It was well diffused throughout all India and has survived on down to modern times in the Deccan.
2014 79:3.8 Ces relations commerciales contribuèrent largement à diversifier encore davantage une culture déjà cosmopolite, et provoquèrent très tôt l’apparition de nombreux raffinements et même d’objets de luxe de la vie citadine. Quand les Aryens, survenus plus tard, entrèrent aux Indes, ils ne reconnurent pas, chez les Dravidiens, leurs cousins andites absorbés par les races sangiks, mais ils trouvèrent une civilisation bien développée. Malgré des limitations biologiques, les Dravidiens avaient fondé une civilisation supérieure qui fut largement propagée dans toute l’Inde et qui a survécu au Deccan jusque dans les temps modernes.
4. THE ARYAN INVASION OF INDIA
4. L’INVASION DE L’INDE PAR LES ARYENS
1955 79:4.2 The early Aryan centers were scattered over the northern half of India, notably in the northwest. These invaders never completed the conquest of the country and subsequently met their undoing in this neglect since their lesser numbers made them vulnerable to absorption by the Dravidians of the south, who subsequently overran the entire peninsula except the Himalayan provinces.
2014 79:4.2 Les premiers centres aryens étaient éparpillés sur la moitié nord de l’Inde, surtout au nord-ouest. Ces envahisseurs ne parachevèrent jamais la conquête du pays, et leur négligence causa ultérieurement leur perte. Leur minorité numérique les rendit vulnérables à l’absorption par les Dravidiens du sud, qui envahirent plus tard toute la péninsule, à l’exception des provinces himalayennes.
1955 79:4.3 The Aryans made very little racial impression on India except in the northern provinces. In the Deccan their influence was cultural and religious more than racial. The greater persistence of the so-called Aryan blood in northern India is not only due to their presence in these regions in greater numbers but also because they were reinforced by later conquerors, traders, and missionaries. Right on down to the first century before Christ there was a continuous infiltration of Aryan blood into the Punjab, the last influx being attendant upon the campaigns of the Hellenistic peoples.
2014 79:4.3 Les Aryens n’exercèrent qu’une très faible action raciale aux Indes, sauf dans les provinces du nord. Au Deccan, leur influence fut culturelle et religieuse plutôt que raciale. La persistance plus prolongée du sang dit aryen dans l’Inde du Nord n’est pas seulement due à ce que les Aryens restèrent en plus grand nombre dans ces régions, mais aussi au fait qu’ils furent renforcés ultérieurement par d’autres conquérants, commerçants et missionnaires. Jusqu’au premier siècle avant le Christ, il y eut une infiltration continue de sang aryen dans le Pendjab, le dernier flux accompagnant les campagnes militaires hellénistiques.
1955 79:4.5 In India many types of social organizations flourished from time to time, from the semidemocratic systems of the Aryans to despotic and monarchial forms of government. But the most characteristic feature of society was the persistence of the great social castes that were instituted by the Aryans in an effort to perpetuate racial identity. This elaborate caste system has been preserved on down to the present time.
2014 79:4.5 Aux Indes, de nombreux types d’organisations sociales fleurirent de temps à autre, allant des systèmes semi-démocratiques des Aryens à des formes despotiques et monarchiques de gouvernement. Mais le trait le plus caractéristique de la société fut la persistance des grandes castes sociales instituées par les Aryens dans leur effort pour perpétuer leur identité raciale. Ce système minutieux de castes a été préservé jusqu’à nos jours.
1955 79:4.6 Of the four great castes, all but the first were established in the futile effort to prevent racial amalgamation of the Aryan conquerors with their inferior subjects. But the premier caste, the teacher-priests, stems from the Sethites; the Brahmans of the twentieth century after Christ are the lineal cultural descendants of the priests of the second garden, albeit their teachings differ greatly from those of their illustrious predecessors.
2014 79:4.6 Parmi les quatre grandes castes, toutes, sauf la première, furent établies dans un effort futile pour empêcher l’amalgamation raciale des conquérants aryens avec leurs sujets inférieurs. Mais la caste majeure, celle des prêtres-instructeurs, provient des Séthites. Les brahmanes du vingtième siècle de l’ère chrétienne sont les descendants culturels en ligne directe des prêtres du second jardin, bien que leurs enseignements diffèrent considérablement de ceux de leurs illustres prédécesseurs.
1955 79:4.7 When the Aryans entered India, they brought with them their concepts of Deity as they had been preserved in the lingering traditions of the religion of the second garden. But the Brahman priests were never able to withstand the pagan momentum built up by the sudden contact with the inferior religions of the Deccan after the racial obliteration of the Aryans. Thus the vast majority of the population fell into the bondage of the enslaving superstitions of inferior religions; and so it was that India failed to produce the high civilization which had been foreshadowed in earlier times.
2014 79:4.7 Quand les Aryens pénétrèrent aux Indes, ils apportèrent avec eux leurs concepts de la Déité tels que ceux-ci avaient été préservés dans ce qui subsistait des traditions de la religion du second jardin. Mais les prêtres brahmanes ne furent jamais capables de résister à la force vive païenne établie par le soudain contact avec les religions inférieures du Deccan après la disparition raciale des Aryens. La vaste majorité de la population tomba donc dans l’esclavage des superstitions asservissantes de religions inférieures. C’est ainsi que l’Inde ne réussit pas à produire la haute civilisation que les temps les plus anciens laissaient entrevoir.[1]
1955 79:4.8 The spiritual awakening of the sixth century before Christ did not persist in India, having died out even before the Mohammedan invasion. But someday a greater Gautama may arise to lead all India in the search for the living God, and then the world will observe the fruition of the cultural potentialities of a versatile people so long comatose under the benumbing influence of an unprogressing spiritual vision.
2014 79:4.8 L’éveil spirituel du sixième siècle avant le Christ ne persista pas aux Indes ; il s’était graduellement éteint même avant l’invasion musulmane. Toutefois, il peut arriver, un jour, qu’un plus grand Gautama surgisse pour conduire toute l’Inde à la recherche du Dieu vivant ; alors le monde observera l’épanouissement du potentiel culturel d’un peuple, aux talents variés, resté longtemps inerte sous l’influence engourdissante d’une vision spirituelle non progressive.
1955 79:4.9 Culture does rest on a biologic foundation, but caste alone could not perpetuate the Aryan culture, for religion, true religion, is the indispensable source of that higher energy which drives men to establish a superior civilization based on human brotherhood.
2014 79:4.9 La culture repose bien sur une base biologique, mais les castes à elles seules ne purent perpétuer la culture aryenne, car la religion, la vraie, est la source indispensable de l’énergie supérieure qui pousse les hommes à établir une civilisation supérieure fondée sur la fraternité humaine.
5. RED MAN AND YELLOW MAN
5. LES HOMMES ROUGES ET LES HOMMES JAUNES
1955 79:5.1 While the story of India is that of Andite conquest and eventual submergence in the older evolutionary peoples, the narrative of eastern Asia is more properly that of the primary Sangiks, particularly the red man and the yellow man. These two races largely escaped that admixture with the debased Neanderthal strain which so greatly retarded the blue man in Europe, thus preserving the superior potential of the primary Sangik type.
2014 79:5.1 Alors que l’histoire de l’Inde est celle de sa conquête par les Andites et de leur absorption finale par les peuples évolutionnaires plus anciens, l’histoire de l’Asie orientale est plus spécialement celle des Sangiks primaires et, en particulier, celle des hommes rouges et des hommes jaunes. Ces deux races échappèrent largement au mélange avec la lignée avilie du Néandertal qui retarda si considérablement les hommes bleus en Europe ; les hommes rouges et jaunes préservèrent ainsi le potentiel supérieur du type sangik primaire.[1]
1955 79:5.2 While the early Neanderthalers were spread out over the entire breadth of Eurasia, the eastern wing was the more contaminated with debased animal strains. These subhuman types were pushed south by the fifth glacier, the same ice sheet which so long blocked Sangik migration into eastern Asia. And when the red man moved northeast around the highlands of India, he found northeastern Asia free from these subhuman types. The tribal organization of the red races was formed earlier than that of any other peoples, and they were the first to migrate from the central Asian focus of the Sangiks. The inferior Neanderthal strains were destroyed or driven off the mainland by the later migrating yellow tribes. But the red man had reigned supreme in eastern Asia for almost one hundred thousand years before the yellow tribes arrived.
2014 79:5.2 Les premiers néandertaliens étaient répandus sur toute la largeur de l’Eurasie, mais leur aile orientale était la plus contaminée par des lignées animales dégradées. Ces types subhumains furent repoussés vers le sud par le cinquième glacier, la même calotte glaciaire qui bloqua si longtemps la migration des Sangiks vers l’Asie orientale. Quand les hommes rouges se dirigèrent vers le nord-est en contournant les hautes terres de l’Inde, ils trouvèrent l’Asie du Nord-Est dépourvue de ces types subhumains. Les races rouges s’organisèrent en tribus plus tôt que tous les autres peuples, et elles furent les premières à émigrer du foyer sangik d’Asie centrale. Les lignées inférieures du Néandertal furent détruites ou chassées du continent par les tribus jaunes qui émigrèrent ultérieurement, mais les hommes rouges avaient régné souverainement en Asie orientale pendant près de cent-mille ans avant l’arrivée des tribus jaunes.[8]
1955 79:5.3 More than three hundred thousand years ago the main body of the yellow race entered China from the south as coastwise migrants. Each millennium they penetrated farther and farther inland, but they did not make contact with their migrating Tibetan brethren until comparatively recent times.
2014 79:5.3 Il y a plus de trois-cent-mille ans, la masse principale des hommes jaunes entra en Chine en venant du sud, par migration, le long de la côte maritime. À chaque millénaire, ils pénétrèrent de plus en plus loin à l’intérieur des terres, mais n’établirent pas le contact avec leurs frères tibétains migrateurs avant une époque relativement récente.
1955 79:5.4 Growing population pressure caused the northward-moving yellow race to begin to push into the hunting grounds of the red man. This encroachment, coupled with natural racial antagonism, culminated in increasing hostilities, and thus began the crucial struggle for the fertile lands of farther Asia.
2014 79:5.4 La pression d’une population croissante amena la race jaune, qui se déplaçait vers le nord, à pénétrer dans les terrains de chasse des hommes rouges. Cet empiètement, doublé d’un antagonisme racial naturel, aboutit à des hostilités croissantes, et c’est ainsi que commença la lutte décisive pour la possession des terres fertiles de l’Asie lointaine.
1955 79:5.5 The story of this agelong contest between the red and yellow races is an epic of Urantia history. For over two hundred thousand years these two superior races waged bitter and unremitting warfare. In the earlier struggles the red men were generally successful, their raiding parties spreading havoc among the yellow settlements. But the yellow man was an apt pupil in the art of warfare, and he early manifested a marked ability to live peaceably with his compatriots; the Chinese were the first to learn that in union there is strength. The red tribes continued their internecine conflicts, and presently they began to suffer repeated defeats at the aggressive hands of the relentless Chinese, who continued their inexorable march northward.
2014 79:5.5 Le récit de cette bataille millénaire entre les races jaune et rouge est une épopée de l’histoire d’Urantia. Pendant plus de deux-cent-mille ans, ces deux races supérieures se firent une guerre acharnée et incessante. Au cours des premières batailles, les hommes rouges eurent généralement le dessus ; leurs expéditions ravageaient les colonies jaunes. Mais les hommes jaunes étaient de bons élèves dans l’art de la guerre et manifestèrent de bonne heure une aptitude marquée à vivre en paix avec leurs compatriotes. Les Chinois furent les premiers à apprendre que l’union fait la force. Les tribus rouges continuèrent à se battre entre elles et commencèrent bientôt à subir des défaites répétées de la part des implacables agresseurs chinois qui poursuivaient leur marche inexorable vers le nord.
1955 79:5.6 One hundred thousand years ago the decimated tribes of the red race were fighting with their backs to the retreating ice of the last glacier, and when the land passage to the West, over the Bering isthmus, became passable, these tribes were not slow in forsaking the inhospitable shores of the Asiatic continent. It is eighty-five thousand years since the last of the pure red men departed from Asia, but the long struggle left its genetic imprint upon the victorious yellow race. The northern Chinese peoples, together with the Andonite Siberians, assimilated much of the red stock and were in considerable measure benefited thereby.
2014 79:5.6 Il y a cent-mille ans, les tribus décimées de la race rouge luttaient, acculées au mur du dernier glacier alors en recul. Dès qu’il leur fut possible de passer vers l’est par l’isthme de Béring, ces tribus ne tardèrent pas à quitter les rives inhospitalières du continent asiatique. Il y a maintenant 85 000 ans que les derniers hommes rouges de race pure sont partis d’Asie, mais leur longue lutte a laissé son empreinte génétique sur la race jaune victorieuse. Les Chinois du nord ainsi que les Sibériens andonites assimilèrent beaucoup d’éléments des souches rouges et en tirèrent un bénéfice considérable.[9][3][4]
1955 79:5.7 The North American Indians never came in contact with even the Andite offspring of Adam and Eve, having been dispossessed of their Asiatic homelands some fifty thousand years before the coming of Adam. During the age of Andite migrations the pure red strains were spreading out over North America as nomadic tribes, hunters who practiced agriculture to a small extent. These races and cultural groups remained almost completely isolated from the remainder of the world from their arrival in the Americas down to the end of the first millennium of the Christian era, when they were discovered by the white races of Europe. Up to that time the Eskimos were the nearest to white men the northern tribes of red men had ever seen.
2014 79:5.7 Les Indiens d’Amérique du Nord n’entrèrent jamais en contact même avec les descendants andites d’Adam et Ève, car ils avaient été dépossédés de leurs terres natales d’Asie environ cinquante-mille ans avant l’arrivée d’Adam. Durant l’âge des migrations andites, les lignées rouges pures se répandaient sur l’Amérique du Nord sous forme de tribus nomades, de chasseurs pratiquant l’agriculture dans une mesure limitée. Ces races et groupes culturels restèrent à peu près complètement isolés du reste du monde depuis leur arrivée dans les Amériques jusqu’à la fin du premier millénaire de l’ère chrétienne, où elles furent découvertes par les races blanches d’Europe. Jusque-là, les tribus nordiques d’hommes rouges n’avaient jamais vu d’hommes plus proches des blancs que les Esquimaux.[10][1][4]
1955 79:5.8 The red and the yellow races are the only human stocks that ever achieved a high degree of civilization apart from the influences of the Andites. The oldest Amerindian culture was the Onamonalonton center in California, but this had long since vanished by 35,000 B.C. In Mexico, Central America, and in the mountains of South America the later and more enduring civilizations were founded by a race predominantly red but containing a considerable admixture of the yellow, orange, and blue.
2014 79:5.8 La race jaune et la race rouge sont les deux seules souches humaines qui aient jamais atteint un haut degré de civilisation en dehors de l’influence des Andites. Le plus ancien centre de culture des Amérindiens fut celui d’Onamonalonton en Californie, mais, en l’an 35 000 av. J.-C., il avait disparu depuis longtemps. Au Mexique, en Amérique centrale et dans les montagnes de l’Amérique du Sud, les civilisations plus tardives et plus durables furent fondées par une race à prédominance rouge, mais contenant un mélange considérable d’hommes jaunes, orangés et bleus.[10][11]
1955 79:5.9 These civilizations were evolutionary products of the Sangiks, notwithstanding that traces of Andite blood reached Peru. Excepting the Eskimos in North America and a few Polynesian Andites in South America, the peoples of the Western Hemisphere had no contact with the rest of the world until the end of the first millennium after Christ. In the original Melchizedek plan for the improvement of the Urantia races it had been stipulated that one million of the pure-line descendants of Adam should go to upstep the red men of the Americas.
2014 79:5.9 Ces civilisations furent des produits évolutionnaires des Sangiks, bien qu’un faible apport de sang andite eût atteint le Pérou. À l’exception des Esquimaux en Amérique du Nord et de quelques Andites polynésiens en Amérique du Sud, les peuples de l’hémisphère occidental n’eurent aucun contact avec le reste du monde avant la fin du premier millénaire après le Christ Dans le plan originel des Melchizédeks pour améliorer les races d’Urantia, il avait été prévu qu’un million de descendants en ligne directe d’Adam se rendraient dans les Amériques pour rehausser la race rouge.
6. DAWN OF CHINESE CIVILIZATION
6. L’AURORE DE LA CIVILISATION CHINOISE
1955 79:6.1 Sometime after driving the red man across to North America, the expanding Chinese cleared the Andonites from the river valleys of eastern Asia, pushing them north into Siberia and west into Turkestan, where they were soon to come in contact with the superior culture of the Andites.
2014 79:6.1 Quelque temps après avoir repoussé les hommes rouges en Amérique du Nord, les Chinois, en expansion, chassèrent les Andonites des vallées fluviales d’Asie orientale en les repoussant vers le nord, en Sibérie, et vers l’ouest, au Turkestan, où ils entrèrent bientôt en contact avec la culture supérieure des Andites.[1][4]
1955 79:6.2 In Burma and the peninsula of Indo-China the cultures of India and China mixed and blended to produce the successive civilizations of those regions. Here the vanished green race has persisted in larger proportion than anywhere else in the world.
1955 79:6.3 Many different races occupied the islands of the Pacific. In general, the southern and then more extensive islands were occupied by peoples carrying a heavy percentage of green and indigo blood. The northern islands were held by Andonites and, later on, by races embracing large proportions of the yellow and red stocks. The ancestors of the Japanese people were not driven off the mainland until 12,000 B.C., when they were dislodged by a powerful southern-coastwise thrust of the northern Chinese tribes. Their final exodus was not so much due to population pressure as to the initiative of a chieftain whom they came to regard as a divine personage.
2014 79:6.3 De nombreuses races différentes habitèrent les iles du Pacifique. En général, les iles du sud, qui étaient alors plus grandes, furent envahies par des peuplades ayant un fort pourcentage de sang vert et indigo. Les iles du nord furent occupées par des Andonites et, plus tard, par des races comportant une grande proportion de souches jaunes et rouges. Les ancêtres du peuple japonais ne furent pas chassés du continent asiatique avant l’an 12 000 av. J.-C. ; ils furent délogés par une puissante poussée des tribus chinoises nordiques descendant vers le sud le long de la côte. Leur exode final ne résulta pas tant de la pression de la population que de l’initiative d’un chef qu’ils finirent par considérer comme un personnage divin.[12]
1955 79:6.4 Like the peoples of India and the Levant, victorious tribes of the yellow man established their earliest centers along the coast and up the rivers. The coastal settlements fared poorly in later years as the increasing floods and the shifting courses of the rivers made the lowland cities untenable.
2014 79:6.4 À l’instar des peuples de l’Inde et du Levant, les tribus victorieuses de race jaune établirent leurs premiers centres le long de la mer et en remontant le cours des fleuves. Les colonies côtières eurent ensuite de la difficulté à vivre, car les inondations croissantes et le lit changeant des fleuves rendaient intenables les villes des basses terres.
1955 79:6.5 Twenty thousand years ago the ancestors of the Chinese had built up a dozen strong centers of primitive culture and learning, especially along the Yellow River and the Yangtze. And now these centers began to be reinforced by the arrival of a steady stream of superior blended peoples from Sinkiang and Tibet. The migration from Tibet to the Yangtze valley was not so extensive as in the north, neither were the Tibetan centers so advanced as those of the Tarim basin. But both movements carried a certain amount of Andite blood eastward to the river settlements.
2014 79:6.5 Il y a vingt-mille ans, les ancêtres des Chinois avaient bâti une douzaine de grands centres d’instruction et de culture primitive, spécialement le long du fleuve Jaune et du Yang-Tsé. Ces centres furent bientôt renforcés par un courant constant de peuplades mixtes supérieures venant du Sin-Kiang et du Tibet. Les émigrants du Tibet vers la vallée du Yang-Tsé ne furent pas aussi nombreux que dans le nord, et les centres tibétains n’étaient pas aussi avancés que ceux du bassin Tarim, mais les deux mouvements apportèrent une certaine quantité de sang andite vers l’est aux colonies fluviales.[2]
1955 79:6.6 The superiority of the ancient yellow race was due to four great factors:
1955 79:6.7 1. Genetic. Unlike their blue cousins in Europe, both the red and yellow races had largely escaped mixture with debased human stocks. The northern Chinese, already strengthened by small amounts of the superior red and Andonic strains, were soon to benefit by a considerable influx of Andite blood. The southern Chinese did not fare so well in this regard, and they had long suffered from absorption of the green race, while later on they were to be further weakened by the infiltration of the swarms of inferior peoples crowded out of India by the Dravidian-Andite invasion. And today in China there is a definite difference between the northern and southern races.
2014 79:6.7 1. Le facteur génétique. Contrairement à leurs cousins bleus d’Europe, les races jaune et rouge avaient toutes deux échappé, dans une large mesure, au mélange avec des souches humaines dégradées. Les Chinois du nord, déjà renforcés par de petits apports des lignées supérieures rouges et andoniques, devaient bientôt bénéficier d’un afflux considérable de sang andite. Les Chinois du sud ne furent pas aussi favorisés sous ce rapport. Ils avaient longtemps souffert d’avoir absorbé trop d’éléments de la race verte, et ils allaient encore être affaiblis plus tard par l’infiltration de nuées de peuplades inférieures chassées des Indes par l’invasion dravidienne-andite. Il y a aujourd’hui, en Chine, une différence marquée entre les races du nord et celles du sud.
1955 79:6.8 2. Social. The yellow race early learned the value of peace among themselves. Their internal peaceableness so contributed to population increase as to insure the spread of their civilization among many millions. From 25,000 to 5000 B.C. the highest mass civilization on Urantia was in central and northern China. The yellow man was first to achieve a racial solidarity—the first to attain a large-scale cultural, social, and political civilization.
2014 79:6.8 2. Le facteur social. La race jaune apprit de bonne heure la valeur de la paix entre compatriotes. Son caractère pacifique lui permit d’accroitre sa population au point de répandre sa civilisation parmi des millions d’individus. Entre l’an 25 000 et l’an 5 000 av. J.-C., la masse d’hommes la plus hautement civilisée d’Urantia se trouvait dans le centre et le Nord de la Chine. Les hommes jaunes furent les premiers à réaliser une solidarité raciale — les premiers à atteindre une civilisation culturelle, sociale et politique sur une grande échelle.[13][3]
1955 79:6.9 The Chinese of 15,000 B.C. were aggressive militarists; they had not been weakened by an overreverence for the past, and numbering less than twelve million, they formed a compact body speaking a common language. During this age they built up a real nation, much more united and homogeneous than their political unions of historic times.
2014 79:6.9 Les Chinois de l’an 15 000 av. J.-C. étaient des militaristes agressifs ; ils n’avaient pas été affaiblis par un excès de respect pour le passé ; ils formaient un corps compact de moins d’une douzaine de millions d’hommes parlant tous la même langue. Durant cet âge, ils bâtirent une véritable nation, bien plus unie et plus homogène que leurs unions politiques des temps historiques.
1955 79:6.10 3. Spiritual. During the age of Andite migrations the Chinese were among the more spiritual peoples of earth. Long adherence to the worship of the One Truth proclaimed by Singlangton kept them ahead of most of the other races. The stimulus of a progressive and advanced religion is often a decisive factor in cultural development; as India languished, so China forged ahead under the invigorating stimulus of a religion in which truth was enshrined as the supreme Deity.
2014 79:6.10 3. Le facteur spirituel. Durant l’ère des migrations andites, les Chinois comptaient parmi les peuples les plus spiritualistes de la terre. Leur longue adhésion au culte de la Vérité Unique proclamée par Singlangton les maintenait à l’avant-garde de la plupart des autres races. Le stimulant d’une religion progressive et avancée est souvent un facteur décisif du développement culturel. Tandis que l’Inde languissait, la Chine allait de l’avant sous le stimulant vivifiant d’une religion dans laquelle la vérité était enchâssée comme Déité suprême.[14]
1955 79:6.11 This worship of truth was provocative of research and fearless exploration of the laws of nature and the potentials of mankind. The Chinese of even six thousand years ago were still keen students and aggressive in their pursuit of truth.
2014 79:6.11 Cette adoration de la vérité stimulait la recherche et l’exploration intrépide des lois de la nature et des potentiels de l’humanité. Les Chinois, même ceux d’il y a six-mille ans, étudiaient toujours avec ardeur et poursuivaient avec dynamisme leur recherche de la vérité.
1955 79:6.12 4. Geographic. China is protected by the mountains to the west and the Pacific to the east. Only in the north is the way open to attack, and from the days of the red man to the coming of the later descendants of the Andites, the north was not occupied by any aggressive race.
2014 79:6.12 4.Le facteur géographique. La Chine est protégée à l’ouest par des montagnes et à l’est par l’océan Pacifique. C’est seulement au nord qu’elle est ouverte aux attaques ; or, depuis l’époque des hommes rouges jusqu’à l’arrivée des descendants ultérieurs des Andites, le nord ne fut jamais occupé par une race agressive.
1955 79:6.13 And but for the mountain barriers and the later decline in spiritual culture, the yellow race undoubtedly would have attracted to itself the larger part of the Andite migrations from Turkestan and unquestionably would have quickly dominated world civilization.
2014 79:6.13 Sans les barrières montagneuses et le déclin ultérieur de sa culture spirituelle, la race jaune aurait indubitablement attiré à elle la majeure partie des Andites émigrant du Turkestan et aurait incontestablement dominé rapidement la civilisation du monde.
7. THE ANDITES ENTER CHINA
7. LES ANDITES PÉNÈTRENT EN CHINE
1955 79:7.1 About fifteen thousand years ago the Andites, in considerable numbers, were traversing the pass of Ti Tao and spreading out over the upper valley of the Yellow River among the Chinese settlements of Kansu. Presently they penetrated eastward to Honan, where the most progressive settlements were situated. This infiltration from the west was about half Andonite and half Andite.
2014 79:7.1 Il y a environ quinze-mille ans, les Andites franchissaient en nombre considérable le col de Ti Tao et se répandaient dans la vallée supérieure du fleuve Jaune parmi les colonies chinoises du Kansou. Bientôt, ils pénétrèrent à l’est dans le Honan où se trouvaient les colonies les plus progressives. Cette infiltration venant de l’ouest était environ pour moitié andonite et pour moitié andite.[12][15][1]
1955 79:7.2 The northern centers of culture along the Yellow River had always been more progressive than the southern settlements on the Yangtze. Within a few thousand years after the arrival of even the small numbers of these superior mortals, the settlements along the Yellow River had forged ahead of the Yangtze villages and had achieved an advanced position over their brethren in the south which has ever since been maintained.
2014 79:7.2 Les centres septentrionaux de culture, le long du fleuve Jaune, avaient toujours été plus progressifs que les centres méridionaux du Yang-Tsé. En quelques milliers d’années, après l’arrivée de ces mortels supérieurs, même peu nombreux, les colonies du fleuve Jaune avaient distancé les villages du Yang-Tsé. Par rapport à leurs frères du sud, elles avaient atteint une position culturelle avancée qu’elles ont toujours conservée depuis lors.
1955 79:7.3 It was not that there were so many of the Andites, nor that their culture was so superior, but amalgamation with them produced a more versatile stock. The northern Chinese received just enough of the Andite strain to mildly stimulate their innately able minds but not enough to fire them with the restless, exploratory curiosity so characteristic of the northern white races. This more limited infusion of Andite inheritance was less disturbing to the innate stability of the Sangik type.
2014 79:7.3 Les Andites étaient en nombre relativement restreint et leur culture n’était pas tellement supérieure, mais l’amalgamation avec eux produisit une lignée aux talents plus variés. Les Chinois du nord reçurent juste assez de sang andite pour stimuler modérément leur mental naturellement doué, mais pas assez pour les enflammer de la curiosité exploratrice fébrile si caractéristique des races blanches nordiques. Ce flux plus limité d’hérédité andite apportait moins de troubles à la stabilité innée du type sangik.[6]
1955 79:7.4 The later waves of Andites brought with them certain of the cultural advances of Mesopotamia; this is especially true of the last waves of migration from the west. They greatly improved the economic and educational practices of the northern Chinese; and while their influence upon the religious culture of the yellow race was short-lived, their later descendants contributed much to a subsequent spiritual awakening. But the Andite traditions of the beauty of Eden and Dalamatia did influence Chinese traditions; early Chinese legends place “the land of the gods” in the west.
2014 79:7.4 Les vagues ultérieures d’Andites amenèrent avec eux certains progrès culturels de Mésopotamie ; ceci est spécialement vrai pour les dernières vagues d’émigration venant de l’ouest. Elles améliorèrent grandement les pratiques économiques et éducatives des Chinois du nord. Leur influence sur la culture religieuse de la race jaune fut éphémère, mais leurs descendants contribuèrent beaucoup à un éveil spirituel ultérieur. Toutefois, les traditions andites de la beauté d’Éden et de Dalamatia influencèrent les traditions chinoises ; les légendes chinoises primitives situent « le pays des dieux » à l’occident.[15][16]
1955 79:7.5 The Chinese people did not begin to build cities and engage in manufacture until after 10,000 B.C., subsequent to the climatic changes in Turkestan and the arrival of the later Andite immigrants. The infusion of this new blood did not add so much to the civilization of the yellow man as it stimulated the further and rapid development of the latent tendencies of the superior Chinese stocks. From Honan to Shensi the potentials of an advanced civilization were coming to fruit. Metalworking and all the arts of manufacture date from these days.
2014 79:7.5 Le peuple chinois ne commença à bâtir des villes et à se lancer dans la manufacture qu’après l’an 10 000 av. J.-C., à la suite des changements climatiques dans le Turkestan et de l’arrivée des derniers immigrants andites. L’infusion de ce sang nouveau n’eut pas tant pour effet d’ajouter beaucoup à la civilisation des hommes jaunes que de stimuler un nouveau et rapide développement des tendances latentes des lignées chinoises supérieures. Depuis le Honan jusqu’au Shansi, les potentiels d’une civilisation avancée arrivaient à maturité. Le travail des métaux et tous les arts et manufactures datent de cette époque.
1955 79:7.6 The similarities between certain of the early Chinese and Mesopotamian methods of time reckoning, astronomy, and governmental administration were due to the commercial relationships between these two remotely situated centers. Chinese merchants traveled the overland routes through Turkestan to Mesopotamia even in the days of the Sumerians. Nor was this exchange one-sided—the valley of the Euphrates benefited considerably thereby, as did the peoples of the Gangetic plain. But the climatic changes and the nomadic invasions of the third millennium before Christ greatly reduced the volume of trade passing over the caravan trails of central Asia.
2014 79:7.6 Les similitudes entre certaines méthodes des Chinois et des Mésopotamiens primitifs pour le calcul du temps, l’astronomie et l’administration gouvernementale étaient dues aux relations commerciales entre ces deux centres fort éloignés. Même au temps des Sumériens, les marchands chinois voyageaient par les routes terrestres traversant le Turkestan pour aller jusqu’en Mésopotamie. Ces échanges ne furent pas unilatéraux — la vallée de l’Euphrate en bénéficia considérablement ainsi que les peuples de la plaine du Gange. Mais les changements de climat et les invasions des nomades, au troisième millénaire avant le Christ, réduisirent considérablement le volume du commerce passant par les pistes des caravanes de l’Asie centrale.[15]
8. LATER CHINESE CIVILIZATION
8. LA SUITE DE LA CIVILISATION CHINOISE
1955 79:8.1 While the red man suffered from too much warfare, it is not altogether amiss to say that the development of statehood among the Chinese was delayed by the thoroughness of their conquest of Asia. They had a great potential of racial solidarity, but it failed properly to develop because the continuous driving stimulus of the ever-present danger of external aggression was lacking.
2014 79:8.1 Alors que les hommes rouges souffrirent d’avoir trop fait de guerre, il n’est pas entièrement faux de dire que le développement structurel de l’État parmi les Chinois fut retardé par l’ampleur de leur conquête de l’Asie. Ils avaient un grand potentiel de solidarité raciale qui ne réussit pas à se développer parce qu’il lui manquait le stimulant continu que représente le danger toujours présent d’une agression venant de l’extérieur.[1]
1955 79:8.2 With the completion of the conquest of eastern Asia the ancient military state gradually disintegrated—past wars were forgotten. Of the epic struggle with the red race there persisted only the hazy tradition of an ancient contest with the archer peoples. The Chinese early turned to agricultural pursuits, which contributed further to their pacific tendencies, while a population well below the land-man ratio for agriculture still further contributed to the growing peacefulness of the country.
2014 79:8.2 Avec l’achèvement de la conquête de l’Asie orientale, l’ancien État militaire se désintégra progressivement — les guerres du passé furent oubliées. De la bataille épique contre la race rouge, il ne persista que les vagues traditions d’une ancienne lutte contre le peuple des archers. Les Chinois s’orientèrent de bonne heure vers l’agriculture, ce qui accrut leurs tendances pacifiques : en même temps, le rapport hommes-sol était très inférieur à la normale pour une contrée agricole, ce qui contribua encore à la vie de plus en plus paisible du pays.[30]
1955 79:8.3 Consciousness of past achievements (somewhat diminished in the present), the conservatism of an overwhelmingly agricultural people, and a well-developed family life equaled the birth of ancestor veneration, culminating in the custom of so honoring the men of the past as to border on worship. A very similar attitude prevailed among the white races in Europe for some five hundred years following the disruption of Greco-Roman civilization.
2014 79:8.3 La conscience des accomplissements passés (quelque peu diminuée dans le présent), le conservatisme d’un peuple, dans son immense majorité agricole, et une vie de famille bien développée donnèrent naissance à la vénération des ancêtres, qui culmina dans l’habitude d’honorer les hommes du passé au point de friser l’adoration. Un comportement très similaire prévalut parmi les races blanches d’Europe pendant cinq-cents ans environ après la dislocation de la civilisation gréco-romaine.[30]
1955 79:8.4 The belief in, and worship of, the “One Truth” as taught by Singlangton never entirely died out; but as time passed, the search for new and higher truth became overshadowed by a growing tendency to venerate that which was already established. Slowly the genius of the yellow race became diverted from the pursuit of the unknown to the preservation of the known. And this is the reason for the stagnation of what had been the world’s most rapidly progressing civilization.
2014 79:8.4 La croyance et le culte de la « Vérité Unique » telle que l’avait enseignée Singlangton ne disparurent jamais complètement ; mais, avec l’écoulement du temps, la recherche de vérités nouvelles et supérieures fut dominée par une tendance croissante à vénérer l’état de choses établi[3]. Le génie de la race jaune se détourna lentement de la recherche de l’inconnu vers la préservation du connu. Telle est la raison pour laquelle la civilisation qui avait progressé le plus rapidement dans le monde se mit à stagner.
1955 79:8.5 Between 4000 and 500 B.C. the political reunification of the yellow race was consummated, but the cultural union of the Yangtze and Yellow river centers had already been effected. This political reunification of the later tribal groups was not without conflict, but the societal opinion of war remained low; ancestor worship, increasing dialects, and no call for military action for thousands upon thousands of years had rendered this people ultrapeaceful.
2014 79:8.5 Entre l’an 4 000 et l’an 500 av. J.-C., la réunification politique de la race jaune fut consommée, mais l’union culturelle des centres du Yang-Tsé et du fleuve Jaune avait déjà été effectuée auparavant. Cette réunification politique des groupes tribaux plus tardifs n’alla pas sans conflits, mais l’estime populaire pour la guerre resta faible. Le culte des ancêtres, la croissance des dialectes et l’absence d’enrôlement pour des actions militaires, pendant des milliers et des milliers d’années, avaient rendu ce peuple ultrapacifique.[32][1]
1955 79:8.6 Despite failure to fulfill the promise of an early development of advanced statehood, the yellow race did progressively move forward in the realization of the arts of civilization, especially in the realms of agriculture and horticulture. The hydraulic problems faced by the agriculturists in Shensi and Honan demanded group co-operation for solution. Such irrigation and soil-conservation difficulties contributed in no small measure to the development of interdependence with the consequent promotion of peace among farming groups.
2014 79:8.6 Bien que la race jaune ait failli à ses promesses de développer rapidement un État évolué, elle avança progressivement dans la réalisation des arts de la civilisation, spécialement dans les domaines de l’agriculture et de l’horticulture. Les problèmes hydrauliques confrontant les paysans dans le Shansi et le Honan exigeaient une coopération collective pour être résolus. Les difficultés de l’irrigation et de la conservation du sol contribuèrent largement à développer l’interdépendance, avec la promotion correspondante de la paix parmi les groupes de fermiers.[30]
1955 79:8.7 Soon developments in writing, together with the establishment of schools, contributed to the dissemination of knowledge on a previously unequaled scale. But the cumbersome nature of the ideographic writing system placed a numerical limit upon the learned classes despite the early appearance of printing. And above all else, the process of social standardization and religio-philosophic dogmatization continued apace. The religious development of ancestor veneration became further complicated by a flood of superstitions involving nature worship, but lingering vestiges of a real concept of God remained preserved in the imperial worship of Shang-ti.
2014 79:8.7 Les développements de l’écriture ainsi que la mise en place d’écoles contribuèrent bientôt à diffuser les connaissances à une échelle jusqu’alors inégalée. Mais la nature encombrante du système d’écriture idéographique limita le nombre des classes instruites, bien que l’imprimerie fût apparue de bonne heure. Par-dessus tout, le processus de nivèlement social et de développement dogmatique philosophico-religieux se poursuivit à grands pas. Le développement religieux de la vénération des ancêtres se compliqua d’un flot de superstitions impliquant l’adoration de la nature, mais les vestiges d’un véritable concept de Dieu restèrent préservés dans le culte impérial du Shang-Ti.[32]
1955 79:8.8 The great weakness of ancestor veneration is that it promotes a backward-looking philosophy. However wise it may be to glean wisdom from the past, it is folly to regard the past as the exclusive source of truth. Truth is relative and expanding; it lives always in the present, achieving new expression in each generation of men—even in each human life.
2014 79:8.8 La grande faiblesse de la vénération des ancêtres vient de ce qu’elle encourage une philosophie tournée vers le passé. Si avisé qu’il puisse être de glaner de la sagesse dans le passé, c’est une folie de le regarder comme la source exclusive de vérité. La vérité est relative et s’amplifie ; elle vit toujours dans le présent, parvenant à de nouvelles expressions dans chaque génération d’hommes — et même dans chaque vie humaine.[5][17][18][19][20][21][22][32][1][5]
1955 79:8.9 The great strength in a veneration of ancestry is the value that such an attitude places upon the family. The amazing stability and persistence of Chinese culture is a consequence of the paramount position accorded the family, for civilization is directly dependent on the effective functioning of the family; and in China the family attained a social importance, even a religious significance, approached by few other peoples.
2014 79:8.9 La grande force de la vénération des ancêtres est la valeur que cette attitude attribue à la famille. La stabilité et la persistance étonnantes de la culture chinoise sont une conséquence du rôle majeur accordé à la famille, car la civilisation dépend directement du fonctionnement efficace de la famille. En Chine, la famille atteignit une importance sociale, et même une signification religieuse, que peu d’autres peuples approchèrent.[23][24]
1955 79:8.10 The filial devotion and family loyalty exacted by the growing cult of ancestor worship insured the building up of superior family relationships and of enduring family groups, all of which facilitated the following factors in the preservation of civilization:
2014 79:8.10 La dévotion filiale et la loyauté familiale exigées par la croissance du culte des ancêtres assura l’établissement de relations familiales supérieures et de groupes familiaux durables, qui ensemble développèrent les facteurs suivants préservateurs de la civilisation :
1955 79:8.11 1. Conservation of property and wealth.
2014 79:8.11 1. La conservation des biens et de la richesse.
1955 79:8.12 2. Pooling of the experience of more than one generation.
2014 79:8.12 2. La mise en commun de l’expérience de plusieurs générations.
1955 79:8.13 3. Efficient education of children in the arts and sciences of the past.
2014 79:8.13 3. L’éducation efficace des enfants dans les arts et sciences du passé.
1955 79:8.14 4. Development of a strong sense of duty, the enhancement of morality, and the augmentation of ethical sensitivity.
2014 79:8.14 4. Le développement d’un fort sens du devoir, l’élévation de la moralité et l’accroissement de la sensibilité éthique.
1955 79:8.15 The formative period of Chinese civilization, opening with the coming of the Andites, continues on down to the great ethical, moral, and semireligious awakening of the sixth century before Christ. And Chinese tradition preserves the hazy record of the evolutionary past; the transition from mother- to father-family, the establishment of agriculture, the development of architecture, the initiation of industry—all these are successively narrated. And this story presents, with greater accuracy than any other similar account, the picture of the magnificent ascent of a superior people from the levels of barbarism. During this time they passed from a primitive agricultural society to a higher social organization embracing cities, manufacture, metalworking, commercial exchange, government, writing, mathematics, art, science, and printing.
2014 79:8.15 La période formative de la civilisation chinoise, débutant par l’arrivée des Andites, s’étend jusqu’au grand réveil éthique, moral et semi-religieux du sixième siècle avant le Christ. Et la tradition chinoise conserve vaguement l’histoire du passé évolutionnaire ; la transition de la famille matriarcale à la famille patriarcale, l’établissement de l’agriculture, le développement de l’architecture, l’avènement de l’industrie — tout cela est successivement raconté. Plus que tout autre compte rendu similaire, cette histoire présente, avec grande précision, l’image de la magnifique ascension d’un peuple supérieur à partir du niveau de la barbarie. Durant ce temps, les Chinois passèrent d’une société agricole primitive à une organisation sociale supérieure englobant l’urbanisation, la manufacture, le travail des métaux, les échanges commerciaux, le gouvernement, l’écriture, les mathématiques, les arts, les sciences et l’imprimerie.[25][26][27][28][29][30][31]
1955 79:8.16 And so the ancient civilization of the yellow race has persisted down through the centuries. It is almost forty thousand years since the first important advances were made in Chinese culture, and though there have been many retrogressions, the civilization of the sons of Han comes the nearest of all to presenting an unbroken picture of continual progression right on down to the times of the twentieth century. The mechanical and religious developments of the white races have been of a high order, but they have never excelled the Chinese in family loyalty, group ethics, or personal morality.
2014 79:8.16 C’est ainsi que l’ancienne civilisation de la race jaune a persisté à travers les siècles. Il y a presque quarante-mille ans que les premiers progrès importants furent accomplis dans la culture chinoise. Bien qu’il y ait eu de nombreuses récessions, la civilisation des fils de Han est celle qui est le plus près de présenter une image ininterrompue de progrès continu jusqu’à l’époque du vingtième siècle. Les races blanches ont eu un développement mécanique et religieux d’ordre élevé, mais elles n’ont jamais dépassé les Chinois en loyauté familiale, en éthique collective, ni en moralité personnelle.[1]
1955 79:8.17 This ancient culture has contributed much to human happiness; millions of human beings have lived and died, blessed by its achievements. For centuries this great civilization has rested upon the laurels of the past, but it is even now reawakening to envision anew the transcendent goals of mortal existence, once again to take up the unremitting struggle for never-ending progress.
2014 79:8.17 Cette ancienne culture a beaucoup contribué au bonheur des hommes. Des millions d’êtres humains ont vécu et sont morts, bénis par ses accomplissements. Pendant des siècles, cette grande civilisation a reposé sur les lauriers du passé, mais, aujourd’hui, elle se réveille pour envisager de nouveau les buts transcendants de l’existence humaine et reprendre de nouveau la lutte continue pour un progrès sans fin.[32]
2014 79:8.18 [Présenté par un archange de Nébadon.]
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